Tandis
que ces derniers mois, je vous avais proposé moult billet consacrés à diverses
revues, qu’elles soient récentes ou plus anciennes, depuis quelques semaines, c’était
un petit peu le néant total. Cependant, cela s’expliquait par le simple fait
que les dernières sorties presse avaient été loin de m’emballer et que, pour ce
qui est de l’ancien (en gros, ma collection de vieilleries dont certaines
remontent aux années 60), rien ne m’emballait franchement ces derniers temps.
Malgré cela, une revue était en attente de lecture, le dernier numéro en date
des Cahiers de Science & Vie, et
je dois reconnaitre que, pour une fois, j’ai mis un certain temps pour le finir.
Les Cahiers de Science
& Vie n°128 : Le génie de la Renaissance
Avril/Mai
2012
Le génie de la
Renaissance
-
L'esprit de la Renaissance
-
Quand l'homme repense l'homme
-
Dieu, l'homme et l'Eglise
-
La naissance de la méthode scientifique
-
Interview : « C'est au
XVIème siècle que le pluralisme émerge en Europe » Jean-François
Mondot
I - La Renaissance en
marche
-
Europe : Un grand souffle venu d'Italie
-
Florence : Au cœur du renouveau culturel
-
France : A la cour des Muses
-
Les châteaux de la Loire
-
Les jardins de Poliphile
II - La révolution
artistique
-
Nouvelle perspectives
-
L'art et la manière
-
Musée imaginaire
-
Visite privée
-
Artistes universels
-
Léonard de Vinci, un homme de son temps
III - Le temps des
découvertes
-
La fabrique du progrès
-
L'imprimerie, génial véhicule de la pensée
-
Le corps mis à nu
-
Les découvreurs de mondes
-
Cosmos : la révolution couve
-
Interview : « Les
expéditions du XVème siècle annoncent la mondialisation
d'aujourd'hui » Serge Gruzinski
Autant
je dois reconnaitre que Les Cahiers de
Science & Vie est probablement l’une de mes revues préférées (comme on
peut le constater lors de mes nombreuses critiques des précédents numéros),
autant cela faisait belle lurette que je ne me laissais pas tenter par son
achat – le dernier en date remontant à l’automne dernier avec le numéro
consacré aux Gaulois.
Du coup, ce furent les numéros 126 et 127 que j’ai laissé de côté : le
premier, consacré au Nil et a l’Egypte, ne m’emballait guère de part un sujet
plus que réchauffé, le second, consacré à l’Empire Romain, ne m’intéressait pas
lors de sa sortie mais, après coup, j’éprouve quelques regrets de ne pas l’avoir
acheté. Et comme, du coup, cela faisait pas mal de temps que je ne me procurais
pas un nouveau numéro de cette excellente revue, je m’étais dit que, quel que
soit le sujet de la prochaine (enfin, a moins d’un truc vraiment rédhibitoire),
je ne passerais pas à côté. Mais alors, fus-je ravi de découvrir que le cent
vingt huitième numéro des Cahiers de
Science & Vie était consacré à la Renaissance ? En fait, pour être
tout à fait franc, oui et non.
Oui
car, indubitablement, la Renaissance est un sujet qui est beaucoup moins abordé
que, par exemple (et dans le désordre) : la seconde guerre mondiale, la
grande guerre, Napoléon, l’Egypte, l’Empire Romain, la Grèce antique, le Moyen-âge,
la Révolution française, la Guerre de Sécession, les Cathares, l’Inquisition ou
Louis XIV. Et même si cela arrive – car il s’agit néanmoins d’un sujet
accrocheur et particulièrement intéressant – force est de constater que les
revues historiques l’abordent bien moins que les thèmes cités précédemment.
Certes, en comparaison avec, par exemple, la Mésopotamie ou la Chine des
royaumes combattants, la Renaissance occupe une place importante, mais en fait,
pas tant que ça. Du coup, qu’une revue aussi excellente que Les Cahiers de Science & Vie lui
accordent la primeur d’un numéro ne peut qu’être une bonne nouvelle pour tout
amateur d’Histoire qui se respecte. Ne serais ce que pour la haute qualité des
articles, toujours excellents quel que soit le sujet abordé.
Cependant,
je ne peux occulter, comme je vous le disais précédemment, que le non est
également présent. Et oui, autant je peux être ravi que pour une fois, une
revue historique traite de sujets moins habituels, autant je dois avouer que la
Renaissance, en règle générale, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Certes, ce
numéro des Cahiers de Science & Vie
m’aura appris bien des choses sur le sujet, certes, quelques articles auront
particulièrement attiré mon attention, cependant, je n’aurais que trop rarement
ressenti a la lecture de ce numéro printanier de la revue, le même intérêt que
j’ai déjà pur éprouver en d’autres occasions. Est-ce une affaire de gouts ?
Probablement car, comme je vous l’ai dit, la qualité de la revue n’est pas
remise en cause. Mais bon, ce qui est sûr, c’est que depuis quelques mois, les
thèmes abordés ne sont, malheureusement, pas parmi mes préférés ; et quand
je pense au prochain – La naissance de l’astronomie
– je ne peux pas dire que je suis franchement emballé…
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