GOD
OF WAR
Poséidon,
Dieu des Océans, a chargé Kratos de tuer l'Hydre de Lerne qui ravage les
navires de la flotte grecque sur la mer Égée. Après s'être acquitté de cette
tâche, Kratos appelle la déesse Athéna. Depuis dix ans qu'il est au service des
dieux, il souhaite enfin obtenir la récompense qu'il désire plus que tout :
l'oubli des horreurs qu'il a commises par le passé. Avant d'accéder à sa
requête, Athéna lui demande d'intervenir en sa faveur. En effet son frère Arès
a attaqué sa ville, Athènes, avec son armée de monstres tout droit sortis des
Enfers. Mais comme Zeus a interdit tout conflit entre Dieux, elle ne peut
intervenir directement. Athéna est formelle : seul un mortel entraîné par un
Dieu aura une chance de vaincre un autre Dieu. Elle s'engage par ailleurs à ce
que les Dieux de l'Olympe pardonnent à Kratos ses actes passés en cas de
succès. Arrivé à Athènes, Kratos se fraye un chemin entre cyclopes,
morts-vivants et gorgones, et rencontre en chemin un étrange fossoyeur qui
creuse une tombe au beau milieu du champ de bataille. Il arrive finalement au
Temple de la ville où l'Oracle lui révèle que le seul moyen de vaincre un Dieu
pour un mortel est d'entrer en possession de la boîte de Pandore, enfermée au
fond du Temple de Pandore, que le Titan Cronos est condamné à porter sur son
dos dans les tourbillons de sable du Désert des âmes perdues.
Il
y a de cela un peu plus d’un mois, alors que j’achevais mes avant derniers
congés (et oui, ça se passe comme ça par ici), je vous proposais sur ce blog la
critique du deuxième volet de l’une des sagas les plus réussies de ces
dernières années dans le domaine des jeux vidéo, je veux bien évidement parler
de God of War ;
Divine Retribution,
car tel était son nom, m’avait alors tout bonnement époustouflé, que ce soit de
par son univers mythologique réussi, son synopsis accrocheur, son personnage
principal, le désormais célèbre Kratos, grand bourrin devant l’éternel,
violent, sans morale et sans scrupules et, à ma grande surprise, bien plus
charismatique que ce que je pensais à son sujet, mais aussi, ce jeu m’avait plu
de par ses combats d’une violence extrême, ses adversaires inoubliables, ses
décors grandioses ainsi que des décors, variés et réussis, qui faisaient de ce
deuxième volume de God of War tout
bonnement le summum du genre ; je veux bien entendu parler du beat them all qui avait déjà connu ses lettres
de noblesse avec des titres aussi bons que Devil
May Cry ou Soul Reaver. Mais ce
que God of War II m’avait apporté,
principalement, c’était un sentiment que je ne ressentais plus depuis une
éternité : la satisfaction d’être devant un grand, un très grand jeu. Et
ce genre de plaisirs vidéoludiques – qui déplait tant à certains – et dont
j’étais coutumier autrefois, sincèrement, quel plaisir de le ressentir a
nouveau !
Mais
comme je le signalais à la fin de la critique de God of War II, j’avais tellement été emballé par les aventures de
Kratos qu’en finissant le jeu – dans un superbe cliffhanger rarement vu dans le
genre ; seul Soul Reaver, premier du nom, faisait aussi fort, voir, de
mémoire, beaucoup plus – que je n’avais alors qu’une seule et unique
envie : me procurer le premier titre de la série, celui par qui tout avait
commencé, chose que je fis, et ce, assez rapidement puisque, quelques jours
plus tard à peine, le premier volume de God
of War était logé dans ma PS2 !
Et une fois de plus, c’était parti pour une virée mythologique en compagnie de
Kratos, prêt à en découdre face à des centaures, des minotaures, des cyclopes
mais aussi, carrément des dieux !
La
problématique, dans un cas comme celui-là, c’est que, lorsque l’on joue au
deuxième tome d’une série avant de passer au premier, on sait déjà plus ou
moins tout ce qui se passe dans le titre précédant, et bien évidement, les
grandes lignes scénaristiques de God of
War, premier du nom, m’étaient connues. Ainsi, la vengeance de Kratos, sa
lutte contre Arès, le dieu de la guerre et certaines scènes (entraperçues dans
le deuxième volet) m’étaient connues, ce qui, accessoirement, et bien
heureusement, ne gâcha nullement le plaisir du jeu, et ce, même si l’effet de
surprise, bien évidemment, n’était plus vraiment là. De même, puisque je parle
d’effet de surprise, forcément, tant l’univers que les protagonistes ne
m’étaient plus inconnus, et, bien entendu, pour ce qui est du style de jeu en
lui-même, les combats et les adversaires proposés, j’étais tout de suite en
terrain connu, ce qui eut, bien sur l’avantage non négligeable que je n’eut
aucune difficulté a me lancer dans l’aventure. Car forcément, la seule
différence, ou presque, entre les deux titres, c’était de pouvoir prolonger le
plaisir de jouer Kratos dans deux aventures différentes, et sur ce point, force
est de constater que je n’ai pas été déçu : certes, le synopsis est loin
d’être original – bah, ce n’est qu’une histoire de vengeance après tout – et
comme l’effet de surprise n’était plus présent, j’aurais pu éprouver une légère
déception avec ce premier God of War,
or, il n’en fut rien et, sincèrement, dès le premier épisode, les petits gars
de chez Sony basés à Santa Monica,
aux Etats Unis, avaient tout compris… ou presque.
Car
si, indéniablement, God of War,
premier du nom, est un superbe beat them all, probablement le meilleur du genre
(pour ce qui est de la série, j’entends bien), quelque part, j’aurais préféré
faire celui-ci avant de me lancer dans sa suite. Car en effet, aussi bon
soit-il, malgré des passages époustouflants, des combats inoubliables et des
idées déjà fortement en place, il faut bien avouer que God of War II lui est largement supérieur : déjà, pour ce qui
est des graphismes, il n’y a pas photo et d’ailleurs, la différence de qualité
(et pourtant, ceux du premier volet sont plus que corrects mais avouons qu’ils
ne tiennent pas la comparaison face à ceux de sa suite) est telle qu’il m’aura
fallu un moment pour m’y faire. Ensuite, God
of War II, c’est le premier mais en largement mieux : plus long, plus
complet, plus beau, plus spectaculaire, plus de boss (seulement trois, dont
Arès, une misère), plus de décors variés, plus d’énigmes, d’adversaires,
d’événements marquants, ce qui démontre simplement que si les développeurs du
premier God of War avaient fait un
grand coup avec celui-ci, ils l’ont tout simplement sublimer avec le deuxième
titre.
Cependant,
cette constatation n’enlève rien au fait que le premier God of War n’en reste pas moins un excellent, un très grand jeu qui
ne possède quasiment aucune faiblesse, en dehors du fait qu’il soit un peu trop
court à mon gout, ainsi que pour ce qui est des boss, en trop petit nombre.
Mais pour le reste, il n’y a vraiment rien à redire, c’est du tout bon que je
ne peux que vous conseiller vivement si jamais vous n’avez jamais jouer a
aucune des aventures de Kratos. Après, que sa suite soit supérieure, c’est un
fait incontestable, mais cela n’enlève rien aux qualités propres de son
prédécesseur. Mais bon, désormais, pour ce qui est de Kratos et de sa lutte
contre les dieux de l’Olympe, il va falloir que j’en reste là pour un certain
temps : comme vous le savez, God of
War III existe bel et bien, mais sur PS3,
et comme je ne possède malheureusement pas cette console… quoi que, si les
finances le permettent, et elles devraient le permettre, cet été, il se
pourrait fort bien que je me fasse un gros cadeau… et vous vous doutez bien que
si je m’achète une PS3, mon premier
jeu sera God of War III !
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