DELHI
CRIME – SAISON 2
Vartika
et son équipe sont contactées au sujet d'un quadruple meurtre particulièrement
atroce. Les preuves incriminent une organisation criminelle disparue depuis 20
ans. Quelques jours plus tard, suite à un autre meurtre, l'inspecteur à la
retraite Viren Chaddha se joint à l'équipe mais ses méthodes sont pour le moins
discutables. Vartika, quand à elle, craint qu'un policier ne livre des détails
de l'enquête à la presse…
Delhi Crime – Saison 2
Réalisation
: Richie Mehta
Scénario
: Richie Mehta
Musique : Andrew
Lockington
Production : Ivanhoe
Pictures, Golden Karavan
Genre : Thriller
Titre
en vo : Delhi Crime – Sesong 2
Pays
d’origine : Inde
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 26 août 2022
Langue
d'origine : hindi, anglais
Nombre
d’épisodes : 5 x 50 minutes
Casting :
Shefali
Shah : Vartika Chaturvedi
Rajesh
Tailang : Bhupendra Singh
Rasika
Dugal : Neeti Singh
Adil
Hussain : Kumar Vijay
Anurag
Arora : Jairaj Singh
Yashaswini
Dayama : Chandni « Chandu » Chaturvedi
Gopal
Datt : Sudhir Kumar
Sidharth
Bhardwaj : Shubhash Gupta
Tillotama
Shome : Lata Solanki /
Karishma
Aakash
Dahiya : Devinder
Denzil
Smith : Vishal
Chaturvedi
Avijit
Dutt : Gururaj Dixit
Vinod
Sharawat : Vinod Tiwari
Swati
Bhatia : Ira
Mridul
Sharma : Jai Singh
Abhilasha
Singh : Deepika
Sanjay
Bishnoi : Akash
Ayush
Sehgal : Arunesh
Rhea
Bedi : Smriti
Gaurav
Rana : Rakesh Verma
Govind
Singh : Amar Singh
Vipin Katyal : Arif
Ashok Mehta : Lead Protester
Danish Husain : Vineet Singh
Mon
avis : Incontestablement, la première
saison de Delhi
Crime avait brillé par son excellence, ainsi, que ce soit par sa mise
en scène, captivante au possible, son extrême qualité générale qui n’avait rien
à envier, par exemple, a la série que je considère comme étant le maitre étalon
du genre, The Killing,
sans oublier, bien entendu, le coté exotique de la chose qui nous permettait de
suivre une enquête policière dans la capitale du sous-continent indien – ce point
ne fait pas la qualité principale de cette série, certes, mais y contribue un
peu – ainsi que le fait que l’enquête était inspirée d’une vrai affaire qui
avait fait parler d’elle, celle des viols collectifs en Inde, force est de
constater que tout cela avait fait que j’avais été grandement conquis par cette
première saison de Delhi Crime. Forcément,
au vu de tout cela, je ne pouvais qu’être enthousiasmé par une seconde saison
et j’étais plutôt enthousiaste avant de me lancer dans celle-ci. Alors, le
résultat fut-il à la hauteur de mes espérances ? Eh bien, pour être tout à
fait franc, oui et non… Bon, retrouver tout ce petit monde, c’est-à-dire, la
commissaire adjointe de district Vartika Chaturvedi et son équipe dans une
nouvelle enquête, ma foi, c’est une bonne chose, c’est un fait, surtout que,
cette fois ci, nos enquêteurs vont avoir affaire à des meurtres de personnes
agés et aisés qui rappellent une vague de crime survenue au cours des années 90.
Ensuite, l’enquête en elle-même est intéressante, certes, pas autant que celle
de la première saison mais elle n’en reste pas moins suffisamment réussie pour
maintenir l’intérêt du spectateur. Pour finir, par le biais de cette seconde
saison de Delhi Crime, on en apprend
un peu plus sur la société indienne et sur ses castes, les plus bas, naturellement,
étant de parfaits coupables idéals. Hélas, tout cela ne suffit pas pour faire
de cette seconde saison une aussi bonne réussite que la première : moins d’épisodes
– cinq au lieu de sept – ce qui fait que les sous intrigues ne sont pas suffisamment
développées et une enquête pas aussi bien menée que lors de la première saison,
ce qui fait que l’on a presque l’impression que les coupables, de par leurs bêtises,
tombent eux-mêmes dans les mailles de la police sans que cette dernière ait
donné l’impression de pouvoir résoudre l’affaire… De par ses défauts, j’ai donc
moins accroché à cette seconde saison de Delhi
Crime, ce qui est dommage, surtout que j’avais grandement apprécié la
première. Certes, cela reste une série convenable et qui vous fera passer un bon
moment mais sans plus et vu le potentiel de départ, il y a de quoi être
légèrement déçus…
Points
Positifs :
-
Une enquête certes moins captivante que celle de la première saison mais qui
reste tout de même suffisamment intéressante pour maintenir l’intérêt du
spectateur, désormais familier de cette petite équipe d’enquêteurs.
-
Comme je l’avais souligné dans ma critique de la première saison, l’exotisme de
cette série fonctionne à plein régime ! Il faut dire qu’une série
policière en Inde, c’est chose rarissime, et donc, suivre les policiers de
Delhi, avec leur manque de moyens flagrants, dans les rues d’une mégalopole
gigantesque où règne la pauvreté, ma fois, cela nous change grandement des
séries américaines ou occidentales…
-
Bien évidement, pour nous autres, occidentaux, les acteurs de Dehli
Crime nous sont de parfaits inconnus, pourtant, le casting est loin
d’être anodin et bon nombre des actrices et des acteurs de cette série sont
célèbres dans le sous-continent indien et sont tout sauf des amateurs.
D’ailleurs, cela se constate nettement en visionnant cette série.
-
Le spectateur occidental en apprendra davantage au sujet de la grosse
problématique des castes et des intouchables, les fameux coupables idéaux de
toute affaire criminelle digne de ce nom !
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, cette seconde saison est nettement moins aboutie que sa
devancière et si l’on peut passer tout de même un bon moment devant cette
nouvelle enquête, il n’y a rien de comparable avec l’excellence de la première
saison de Delhi Crime.
-
Une enquête un peu particulière et qui se conclut d’une manière qui nous donne
l’impression que sans les stupidités des criminels, jamais ces derniers n’auraient
été appréhendés par les forces de l’ordre.
-
Cinq épisodes au lieu de sept, fatalement, cela fait trop peu pour développer une
intrigue digne de ce nom !
-
Le coté exotique de la chose risque de déplaire au grand public. Il faut dire
que nous sommes ici a des années lumières des séries policières auquel nous
sommes habituées : ainsi, déjà qu’entre les séries US et nordiques, il y a
un monde, alors, une série indienne… Après, ce n’est pas vraiment un défaut,
loin de là, mais si vous ne jurez que par les superflics a l’américaine, ne
perdez pas votre temps…
Ma
note : 7/10
LE
FLAMBEAU – LES AVENTURIERS DE CHUPACABRA
Marc
repart à l'aventure sur une île déserte : Chupacabra. Aux côtés d'anciennes
prétendantes et de nouveaux candidats, il devra faire face aux manipulations
mentales, aux épreuves physiques et aux trahisons de ses coéquipiers.
Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra
Réalisation
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel
Salomon
Production : Les
Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie,
Parodie
Titre
en vo : Le Flambeau – Les Aventuriers de
Chupacabra
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : Canal+
Diffusion
d’origine : 23 mai 2022 – 06 juin 2022
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 9 x 28 minutes
Casting :
Jonathan
Cohen : Marc, ex-pilote d'avions /
Marco, narcotrafiquant et pâtissier mexicain
Jérôme
Commandeur : le
présentateur de l'émission
Ramzy
Bedia : Abdel, dit Tony Tonic,
coach des stars, ex-mari de Carole
Leïla
Bekhti : Alexandra, ex-juriste et
ex-amoureuse de Marc
Camille
Chamoux : Chataléré, esthéticienne
pas vraiment fan de vêtements
Sébastien
Chassagne : Soisson, dit
Soso, enfant-bulle
Gérard
Darmon : Philippe Machette, ancien
militaire reconverti dans l'écriture d'ouvrages de survie
Adèle
Exarchopoulos : Soraya, ex-gardienne
de zoo transplantée d'un cœur de gorille
Laura
Felpin : Annick, circassienne de
rue
Ana
Girardot : Anne,
enseignante
Jonathan
Lambert : Hervé, fonctionnaire dans
une secte
Natacha
Lindinger : Carole,
championne sportive et ex-femme de Tony Tonic
Kad
Merad : Patrice (dit Patoche),
gérant d'un bistrot à Nîmes
Mister
V : William, influenceur débutant en recherche de
followers
Géraldine
Nakache : Marina, policière
lesbienne
Thomas
Scimeca : Yvan Boutboul, complotiste
Jacky
Ido : Jean-Guy, urgentiste
Pierre
Niney : Dr Bruno Juiphe,
psychologue de l'émission
Claire
Droyer : l'infirmière aux côtés de
Soraya et de Jean-Guy aux urgences
Frédéric
Lopez : lui-même
Nicolas
Zaaboub-Charrier : le chef
Bernardin, cuisinier de l'émission
Jérémie
Galan : l'infirmier de l'émission
Jean-Toussaint
Bernard : Lionel Boutboul, star de
la chanson et ancien frère siamois d'Yvan
Cédric
Chevalme : Lionel,
gagnant de la saison précédente de l'émission
Charlotte
Baillon : Géraldine, finaliste de la
saison précédente
Steve
Tran : Jean Jack, spécialiste
animalier en tout genre
Thierry
Moya : le Mexicain qui fête la
Jean-Guile
Vincent
Macaigne : Magic Ludo
Djimo
: Hilarino
Squeezie
: lui-même
Joseph
de Gabriel : le majordome
du Palace
Edouardo
Sainz : José
Montassar
Alaya : l'homme de la tribu
Christine
Moquet : la mère de la malade dans
la série Donde esta mi bandera
Ariel
Munoz : le médecin dans la série Donde esta mi bandera
Yacine
Belhousse : Frère Guili
Guido
Dédo
: Frère Guili Roberto
Stanislas
Wawrinka : lui-même
Grand
Corps Malade : lui-même
Romain
Vissol : le faux Yvan
Romain
Cottard : Dr Goy, psychiatre d'Anne
Mon
avis : Comme je l’avais souligné à la fin
de ma critique de La Flamme,
série parodique qui nous présentait une version pour le moins coquasse d’émissions
de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg
le Millionaire, les concepteurs de
la chose étaient revenu il y a quelques mois avec une suite du même genre, Le
Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra et qui, comme son nom l’indique, s’attaquait
cette fois ci a un certain Koh-Lanta. Forcément, toutes celles et ceux
qui avaient apprécié La Flamme ne pouvaient qu’être au rendez vous de ce
Flambeau surtout que, cette saison parodiant le cultissime Koh-Lanta,
il y avait de quoi s’attendre à un menu pour le moins alléchant. Naturellement,
les mêmes recettes sont à nouveau usées et l’on retrouve à nouveau tout ce qui
avait fait le succès de La Flamme, c’est-à-dire, cet humour débile qui
vous fera hurler de rire et ce coté parodique tellement bien fait qu’on se
croirait presque, par moments, devant une véritable émission de téléréalité –
après tout, soyons objectifs, les candidats de ces émissions débiles sont-ils
plus futés que ceux de cette série, permettez moi d’en douter… Autre bonne, que
dis-je, très bonne nouvelle : on retrouve une bonne partie du casting de La
Flamme avec, naturellement, en tête d’affiche, l’inimitable Marc, notre
ex-pilote d’avion qui est toujours aussi con, prétentieux et détestable.
Ajoutons à cela quelques petits nouveaux qui apportent indéniablement un plus à
cette nouvelle saison – sur ce point, le duo composé de Gérard Darmon et de Kad
Merad est excellent – et l’on obtient, une fois de plus, ce que l’on appelle
une belle réussite. Alors bien entendu, l’effet de surprise n’est plus au
rendez vous et l’on n’adhère peut-être plus autant qu’avec La Flamme,
mais bon, si vous aimez rire jusqu’à vous en décrocher la mâchoire, il serait
dommage de passer à coté de ce oh combien jouissif Le Flambeau !
Espérons juste que tout ce petit monde revienne un jour pour nous présenter une
énième parodie, après tout, ce ne sont pas les émissions de téléréalité qui
manquent…
Points
Positifs :
-
Si La Flamme avait déjà marqué les
esprits de par son coté parodique fort réussie et pour le moins hilarant, on
peut dire sans aucune contestation possible que Le Flambeau – Les
Aventuriers de Chupacabra est son
digne successeur ! Toujours aussi débile, toujours aussi drôle, voilà une
suite qui vous fera passer un très bon moment !
- Une parodie de Koh-Lanta, probablement une
des émissions de téléréalité les plus importantes de ces quinze dernières années,
eh bien, disons que cela mérite le détour.
- Le plaisir de retrouver une bonne partie du
casting de la première saison avec, en tête d’affiche, l’inimitable Marc.
- Encore une fois, nous avons droit à un casting de
têtes d’affiches pour le moins impressionnant avec, selon moi, une petite
mention au duo Gérard Darmon / Kad Merad qui est excellent.
-
Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la
ceinture, Le Flambeau est,
naturellement, fait pour vous !
-
Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
Points
Négatifs :
-
Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui
ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, Le Flambeau vous laissera de marbre,
bien entendu…
-
L’effet de surprise de la première saison n’est plus là, ce qui est normal, ce
qui fait que certains peuvent peut-être accrocher un peu moins.
-
Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
Ma
note : 7,5/10
LA
FLAMME
La
vie lui a tout donné... sauf une co-pilote. Pendant neuf semaines dans une
sublime villa, treize femmes vont s'affronter pour séduire Marc, pilote de
ligne, et tenter d'allumer en lui... La Flamme. Alors, armez les toboggans,
vérifiez la porte opposée, Marc va emmener ses prétendantes au septième ciel !
La Flamme
Réalisation
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel
Salomon
Production : Les
Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie,
Parodie
Titre
en vo : La Flamme
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : Canal+
Diffusion
d’origine : 12 octobre 2020 – 26 octobre 2020
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 9 x 28 minutes
Casting :
Jonathan
Cohen : Marc, le prétendant
Vincent
Dedienne : le
présentateur de l'émission
Ana
Girardot : Anne,
l'institutrice que Marc n'aime pas
Géraldine
Nakache : Marina, la
kinésithérapeute lesbienne
Leïla
Bekhti : Alexandra, la juriste
psychopathe
Adèle
Exarchopoulos : Soraya, la gardienne
de zoo au cœur de singe
Doria
Tillier : Valérie, la styliste
pleureuse
Camille
Chamoux : Chataléré, l'esthéticienne
exhibitionniste
Laure
Calamy : Victoire, la fleuriste
religieuse
Marie-Pierre
Casey : Claude, la retraitée
Florence
Foresti : Émilie, la photographe
aveugle
Céline
Sallette : Manon, la SDF
Léonie
Simaga : Sarah, l'hôtesse d'accueil
enceinte
Youssef
Hajdi : Orchidée, l'assistant(e)
de direction
Angèle
: Anna, l'intermittente du spectacle (déguisée en
panda)
Gilles
Lellouche : Milo
Laetitia
Casta : Lila
Pierre
Niney : docteur Bruno Juiphe
Orelsan
: Fabulo
Ramzy
Bedia : Tony Tonic, le coach
sportif
Olivier
Baroux : Pascal, le fils de Claude
Jérémie
Galan : l'infirmier de l'émission
sans compétences
Florent
Bernard : le vendeur de costumes
Chloé
Lemarinel : la fille
malade
Marina
Rollman : la chirurgienne
Stephan
Wojtowicz : le médecin
Jean-Toussaint
Bernard : Lolo
Vincent
Macaigne : Ludo
Cédric
Meusburger : le serveur
aveugle
François
Civil : Luc
Inès
d'Assomption : Tina, la fille
de Tony Tonic
Serge
Bagdassarian : Giovani
Farfalle
Gilbert
Melki : Jacques, le père de Marc
Sarah
Zaghroun : Jessica, la
compagne de Jacques
Laurent
Bateau : Daniel, le père d'Anne
Carole
Franck : Danielle, la mère d'Anne
Seth
Gueko : Dan, le frère d'Anne
Charles
Clément : Ange, le père de Valérie
Héléna
Noguerra : Marie-Ange, la
mère de Valérie
Noémie
Lvovsky : Patricia, la mère de
Marina
Samir
Decazza : le pâtissier
Jean-Rachid
: Michel Benssoussan
Edouardo
Sainz : José
Yannig
Samot : le vigneron
Axel
Baille : le couturier
Mon
avis : Alors là, c’est peut-être le truc
le plus improbable et le plus stupéfiant qu’il m’a été donné de voir depuis
bien longtemps… Il faut dire que si j’avais déjà entendu vaguement parler de La Flamme, depuis sa sortie, en octobre
2020 – bref, en pleine période Covid, histoire de mieux situé la chose – sur Canal+, je dois reconnaitre également
que ce que je pensais n’être qu’une émission qui parodiait d’autres émissions
ne m’intéressait pas le moins du monde. Et puis, quelque part, après vingt ans,
sensiblement, à tomber sur des émissions de téléréalité toutes plus débiles les
unes que les autres – au point même que je me dise à quel point il est tout
bonnement impossible pour les jeunes générations d’imaginer ce qu’a put être la
télévision autrefois, c’est-à-dire, un média hautement critiquer par les élites
intellectuelles mais au contenu tellement supérieur à ce que l’on nous propose
depuis deux décennies – je ne me voyais pas me lancer dans une parodie de téléréalité.
Mais je n’avais pas compté sur mon épouse et ses bonnes idées et donc, après
que celle-ci ait regardé les deux premiers épisodes de La Flamme, celle-ci m’a convaincu de tenter l’expérience, ce, même
si j’étais grandement dubitatif… Et là, comment dire… ce fut la révélation !
Tirer d’une série américaine, Burning
Love de Ben Stiller, La Flamme
parodie donc de la plus délicieuse des façons des émissions débiles comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire – les connaisseurs
savent bien de quoi je parle – et ce, avec une qualité pour le moins impressionnante.
Ainsi, le concept de ces émissions de téléréalité est repris avec justesse et
si vous êtes un habitué de celles-ci – ou, tout simplement, si vous avez déjà
eu l’occasion d’en regarder, occasionnellement – cela fonctionne encore mieux
puisque vous serez en terrain familier. Alors bien évidement, ici, tout est
traité d’une manière parodique, celle-ci étant poussée à son paroxysme et même
si certaines scènes tombent souvent dans le grand guignolesque, il faut
reconnaitre que celles-ci fonctionnent de fort belle manière au point que les
fous rires seront légions tout au long des neuf épisodes qui composent La Flamme. Ajoutons à cela un casting
pour le moins impressionnant composé de très nombreuses têtes d’affiches qui ne
se prennent absolument pas au sérieux et vous obtiendrez, incontestablement,
une belle réussite. Innatendu, certes, mais qui vous fera passer un bon, que
dis-je, un très bon moment ! Histoire de prolonger le plaisir, La Flamme aura connu une suite, parue il
y a quelques mois, Le Flambeau – Les
Aventuriers de Chupacabra qui, comme son nom l’indique, parodie Koh-Lanta, mais bon, ceci est une autre
histoire dont je vous parlerai très bientôt…
Points
Positifs :
-
Une excellente parodie d’émissions de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire et qui vous fera hurler de rire tout au long de
neuf épisodes hauts en couleurs et qui se dévorent avec un plaisir certain !
-
Un casting pour le moins impressionnant et bourré de têtes d’affiches hexagonales
qui, au demeurant, ne se prennent absolument pas au sérieux.
-
Chapeau bas à Jonathan Cohen dans le rôle de Marc : un mec tellement con
et prétentieux qu’on ne peut que l’adorer !
-
Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la
ceinture, La Flamme est, naturellement, fait pour vous !
-
Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
Points
Négatifs :
-
Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui
ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, La Flamme vous laissera de marbre, bien
entendu…
-
Le premier épisode est grandiose, ensuite, on tombe un peu dans un certain
traintrain qui reste bon mais convenu.
-
Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
Ma
note : 7,5/10
NOTRE
LANGUE AUX CHATS
Dans
ce documentaire captivant et attendrissant, des experts analysent le
comportement des chats pour dévoiler les véritables capacités de ces félins
toujours à l'affût, souple et bondissant.
Notre Langue aux Chats
Réalisation
: Andy Mitchell
Narrateur : Divers
Production : Netflix
Genre : Documentaire
Titre
en vo : Inside the Mind of a Cat
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 18 août 2022
Langue
d'origine : Anglais, Japonais
Durée
: 67
mn
Mon
avis : Sans atteindre l’excellence de Kedi
– Des Chats et des Hommes qui nous entrainait du coté d’Istanbul afin
que l’on découvre le sort de quelques chats des rues de la mégalopole turque, Notre Langue aux Chats – Inside the
Mind of a Cat – est un
documentaire de chez Netflix qui, comme son nom l’indique, est avant
toute chose destiné aux nombreux, que dis-je, aux très nombreux amoureux des
chats. Bien entendu, ici, il ne faut pas aller une quelconque originalité
puisque si, effectivement, Kedi brillait par ses qualités narratives et
par le fait que le public occidental connaissait mal l’importance des chats
errants dans la ville turque, Notre Langue aux Chats reste un
documentaire nettement plus banal dans son traitement et il faut reconnaitre
que les amoureux des chats n’apprendront pas grand-chose de véritablement
nouveau ici… Pourtant, malgré ce constat et cette impression de déjà-vu dans
moult reportages et émissions consacrées a nos amis les félins, Notre Langue
aux Chats n’en est pas moins un documentaire plutôt sympathique, intéressant
et fort plaisant à regarder – d’ailleurs, les néophytes, eux, apprendront sans
nul doute pas mal de choses en le regardant. Bref, vous l’avez compris, sans
être totalement indispensable, Notre Langue aux Chats est un
documentaire qui mérite le détour – d’où son succès depuis sa sortie il y a
quelques jours – et qui ravira celles et ceux qui vivent en colocation avec un
ou plusieurs chats. Alors, si c’est votre cas, vous savez ce qu’il vous reste à
faire !
Points
Positifs :
-
Un documentaire plutôt sympathique, fort plaisant à regarder et qui, bien
évidement, est avant toute chose destiné aux très nombreux amoureux des chats !
-
Bien entendu, si vous êtes un inconditionnel de nos amis les félins, Notre Langue aux Chats ne vous apprendra
pas grand-chose de nouveau, cependant, il n’en reste pas moins fort instructif
et si vous êtes un néophyte, force est de constater que vous allez nettement
mieux connaitre les chats après le visionnage de ce documentaire.
-
Les nombreux chats qui apparaissent au cours de ce documentaire.
Points
Négatifs :
-
Aussi sympathique soit ce documentaire, il faut reconnaitre que celui-ci n’apporte
pas grand-chose de nouveau aux yeux de celles et ceux qui connaissent bien les
chats – ainsi, les nombreuses révélations sont bien connues des inconditionnels
de nos petits félins familiers…
-
Dommage que Notre Langue aux Chats
soit aussi court. Je pense qu’il y avait de quoi faire un peu plus.
-
Un documentaire avant toute chose destinée aux amoureux des chats ou, dans un
sens plus large, des animaux. Ceux qui ne supportent pas les félins passeront
leur chemin…
-
Un titre français un peu débile, il faut le reconnaitre !
Ma
note : 7/10
LE
LIVRE DE TOUTES LES HEURES – ENCRE
Depuis
des temps immémoriaux, le trône de Dieu est vacant. Ses Anges et tous ceux dont
le sang se charge d'une parcelle de divin, les Amortels, se sont divisés en
deux clans : les Souverains et l'Alliance. Le conflit qui les oppose s'étend à
tout le Vélum, ce tissu de mondes en comparaison duquel notre Terre n'est qu'une
trace de crasse sous l'ongle d'un pouce. Pour Joey, le roi Finn, Puck, Jack
Flash et Thomas Messenger, la fin du monde a déjà eu lieu, en 2017 ou peut-être
à 20h40... Peu importe, car le Livre de Toutes les Heures peut être réécrit :
il suffit de posséder la bonne encre et une vraie peau d'Ange.
Le Livre de Toutes les Heures – Encre
Auteur
: Hal
Duncan
Type
d'ouvrage : Fantastique
Première
Parution : 04 janvier 2008
Edition
Française : 27 septembre 2012
Titre en
vo : Ink
– The Book of All Hours
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Florence
Dolisi
Editeur : Folio
SF
Nombre
de pages : 992
Mon
avis : Il y a de cela quelques jours, j’avais
eu le plaisir de vous parler du premier volet d’un ouvrage complètement barré,
complètement inclassable et absolument pas grand public pour un sou, Le
Livre de Toutes les Heures. Œuvre du sieur Hal Duncan, écossais de son
état et qui se fit donc connaitre, il y a une dizaine d’années par ce dytique
hors du commun, Vellum – le titre du
premier volet, donc – avait sut me convaincre, que dis-je, m’enthousiasmer de
fort belle manière de part son univers original et complètement fou, sa
narration entièrement déstructurée, ses protagonistes hauts en couleurs et son
utilisation du temps et des univers parallèles pour le moins audacieuses. Bien
entendu, un tel parti pris narratif ne pouvait que diviser le lectorat :
après tout, avec une œuvre comme Le Livre
de Toutes les Heures, soit on adore, soit on déteste et il est plutôt compréhensible,
au vu de la complexité de ce roman, que bon nombre de lecteurs aient abandonné
les frais dès le premier volet… Cependant, celles et ceux qui auront accroché à
Vellum, celles et ceux qui auront adoré
cet univers tellement original n’auront put que se plonger avec plaisir dans Encre, second volet, donc, du Livre de Toutes les Heures… Comme il
était attendu, ici, la lecture de l’ouvrage se trouve simplifiée : non pas
que Hal Duncan ait changé son style narratif mais disons plutôt que le lecteur,
désormais, est plus que familier avec la façon de faire de l’auteur. Cependant,
n’allez pas croire qu’il y ait une quelconque facilité à la lecture de Encre : c’est toujours aussi
complexe, le récit part à nouveau dans tous les sens, il est à nouveau très
facile de se perdre dans cette foule de protagonistes aux multiples identités,
assenées que nous sommes par de multiples références culturelles, légendaires
ou historiques, cependant, si vous accrocher à ce style narratif et aux très
nombreuses idées pour le moins audacieuses du sieur Duncan, alors, le plaisir
sera une fois de plus au rendez vous et vous allez passer un très bon moment de
lecture devant cette œuvre hors-norme qui ne peut laisser personne indifférent !
Alors bien sur, tout n’est pas parfait dans Encre
– comme cela déjà été le cas avec Vellum
– et entre la présence de quelques longueurs et le fait que toutes les idées de
l’auteur ne fonctionnent pas, il est évidant que nous ne pouvons pas parler de
véritable chef d’œuvre pour ce Livre de
Toutes les Heures. Cependant, nous n’en sommes pas loin, vraiment pas loin
et il est évidant que nous avons affaire ici à une œuvre décidément hors norme qui
marquera grandement les esprits. Alors certes, parfois, un peu plus de
simplicité ne fait pas de mal, mais bon, découvrir une œuvre comme Le Livre de Toutes les Heures, cela a de
quoi marquer une vie de lecture car, après tout, ce n’est pas tous les jours
que l’on a le plaisir de se plonger dans une œuvre aussi audacieuse…
Points
Positifs :
-
Une suite quasiment parfaite et qui conclut en beauté un dytique que l’on peut
qualifier d’hors du commun. Bien évidement, l’effet de surprise étant passé, la
lecture s’en trouve facilité – alors que c’est toujours aussi complexe – quand au
plaisir de replonger à nouveau dans cet extraordinaire univers proposé par l’auteur
et de connaitre le fin mot de l’histoire, force est de constater que celui-ci est
bel et bien au rendez vous !
-
Sans surprise, on retrouve le style narratif oh combien spécial d’Hall Duncan, c’est-à-dire,
la manière dont il mêle sans cesse, souvent d’un paragraphe à l’autre, d’autres
protagonistes qui, pourtant, sont les mêmes, en d’autres lieux, d’autres temps.
Bien entendu, c’est toujours aussi complexe mais bon, si vous accrochez, il
faut reconnaitre que c’est un pur régal.
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Le plaisir de retrouver cette petite flopée de protagonistes auxquels nous sommes
désormais habitués – Phreedom, Thomas, Finann, Jack, Joey, Fox, Don – et qui, naturellement,
apparaissent ici sous de multiples identités.
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Si vous possédez de bonnes connaissances historiques et en légendes – d’une
manière générale même si ce sont les sumériennes qui sont le plus importantes
ici – alors, vous ne serez pas perdu par les très nombreuses références qui
parsèment cet ouvrage.
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Un ouvrage tellement fou qu’il en est génial !
Points
Négatifs :
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Si, dans l’ensemble, Hall Duncan maitrise à merveille son sujet et alterne avec
talent ses multiples récits et sous intrigues qui sont toutes liées entre
elles, par moments, cela ne fonctionne pas toujours et il faut reconnaitre
qu’il y a quelques longueurs qui nuisent un peu au plaisir de la lecture.
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On ne va pas se mentir, comme son prédécesseur, ce second volet du Livre
de Toutes les Heures n’est, non seulement, absolument pas destiné au
grand public, mais, en plus, de par sa complexité hors-norme, sa structure peu
commune et la manière qu’a l’auteur de rendre compliqué ce qui, par moments,
pourrait être simple, risque d’en faire fuir plus d’un !
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Un ouvrage tellement fou qu’il peut devenir incompréhensible !
Ma
note : 7,5/10