mardi 18 mars 2014

PRIMEVAL – SAISON I


PRIMEVAL – SAISON I

Des créatures préhistoriques apparaissent aux quatre coins de l'Angleterre. Entre plusieurs époques des portes temporelles s’ouvrent d’un coup, sans explication. Bon nombre d'animaux disparus depuis plusieurs millions d'années réapparaissent et sèment le trouble dans la ville. Le paléontologue Nick Cutter a pour mission de créer une équipe de chercheurs pour étudier et comprendre ces évènements. Son équipe et lui-même devront tout faire pour empêcher ces portails nommées « anomalies spatio-temporelles » de réapparaître. Et il essayera de retrouver son épouse, Helen disparue huit ans avant l'apparition de ces créatures et anomalies…


Primeval – Saison 1
Réalisation : Cillia Ware, Jamie Payne, Mark Everest, Andrew Gunn, Nick Murphy, Richard Curson Smith, Tony Miichell, Matthew Thompson et Robert Quinn
Scénario : Tim Haines, Adrian Hodges, Paul Mousley, Steve Bailie, Bev Doyle, Richard Kurti, Cameron McAllister et Paul Farrell
Musique : Dominik Scherrer et Stephen McKeon
Production : ITV Productions, Impossible Pictures, Pro 7, Treasure Entertainment, M6 Films
Genre : Fantastique, science-fiction, action
Titre en vo : Primeval
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 10 février 2007 – 17 mars 2007
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 45 minutes

Casting :
Douglas Henshall : Professeur Nick Cutter
James Murray : Stephen James Hart
Lucy Brown : Claudia Brown
Andrew Lee Potts : Connor Temple
Hannah Spearritt : Abigail « Abby » Sarah Maitland
Juliet Aubrey : Helen Cutter
Ben Miller : Sir James Peregrine Lester
Jake Curran : Tom
Mark Wakeling : capitaine Tom Ryan
James Bradshaw : Duncan

Mon avis : Ce n’est pas la première fois et sans nul doute la dernière qu’il m’aura fallu je ne sais combien de temps, pour ne pas dire des années, pour découvrir une série (ou, dans un sens plus large, une œuvre tous genres confondus) diffusée et multidiffusées un nombre conséquent de fois sur le petit écran et que, par la force des choses, je suis le dernier à découvrir. Et donc, dans la série « j’arrive après la bataille », la dernière, série justement, en date est donc Primeval, nommé sous nos vertes contrées : Nick Cutter et les portes du temps – en fait, j’aime bien les deux titres mais, vu qu’au fil des saisons, le nom français change, autant garder le titre original dès le départ. L’ayant découvert franchement par hasard il y a peu de temps, et me disant que le concept, un peu tiré par les cheveux mais néanmoins plaisant qui voyait des créatures du passé (et donc des dinosaures a l’occasion) débarquer à notre époque par le biais de portails spatiotemporels, pouvait plaire à mon fils cadet, grand fan devant l’éternel de tout ce qui a trait à la préhistoire, j’eu envie de voir si cette série valait le coup et m’étais donc procurer la première saison de celle-ci afin de m’en faire une idée. Et, une fois passé la petite déception quant au fait que cette première saison n’est composée que de six petits épisodes, ce qui est peu selon moi, disons que sans atteindre des sommets scénaristiques, sans nous proposer un synopsis innovent et des personnages inoubliables, bref, sans que ce soit une grande série, j’ai trouvé que ce Primeval sans sortait plus ou moins bien, et ce, malgré quelques défauts : les acteurs et les personnages qu’ils interprètent sont corrects voir attachants pour certains, même si, malheureusement, assez stéréotypés, les décors, pour la plus part tournés a l’extérieurs mais souvent au même endroit, ne cassent pas trois pattes a un canard et le coté militariste de la chose a un petit air agacent, même si, finalement, logique au vu des événements en cour. Cependant, malgré ces quelques griefs, les épisodes ne sont pas désagréables à regarder, il y a une certaine dose d’humour bienvenu et, bien évidemment, il y a les effets spéciaux… et là, c’est le point fort de Primeval : franchement réussis (même si par moments, on sent que les créatures ne sont pas très bien incrustés dans les décors), ces animaux préhistoriques méritent vraiment le coup d’œil et son d’ailleurs, quasiment, le principal intérêt de la série, même si, au sujet de celle-ci, je dois tout de même reconnaitre que j’ai bien accrocher à l’équipe du professeur Cutter et que, après coup, je ne serais pas contre le fait de poursuivre l’expérience, ne serait-ce que pour connaitre la suite ?


Points Positifs :
- Forcément, tout l’intérêt, ou presque, de Primeval repose sur ces fameuses créatures préhistoriques (ou venant du futur) qui débarquent à notre époque, et, ma foi, reconnaissant toute la maitrise de nos amis britanniques pour les effets spéciaux car si, comme je l’ai dit précédemment, tout n’est pas parfait, ceux-ci sont tout de même réussis.
- Voir déambuler des animaux préhistoriques à notre époque, cela a un côté marrant.
- Le choix de ces animaux, pas forcément les plus marquants mais intéressant : des créatures du Permien, des Dodos, un Mosasaure, un Mille-Pattes géant… bigre, mais où sont les dinosaures !?
- Curieusement, autant les personnages de la série sont stéréotypés au possible (le prof qui sait tout sur tout, sa supérieure amoureuse de lui, le beau gosse athlétique, la jeune sexy, le boulet sympathique) autant, et à ma grande surprise, j’ai accroché. Pas originaux pour un sou mais attachants.
- Le dernier épisode de la saison est franchement excellent : pour ses révélations, pour ses coups de théâtre et cette fin…
- Plutôt pas mal le super-chasseur venu du futur.

Points Négatifs :
- Bon, j’ai bien aimé Primeval mais reconnaissons que cela c’est plus le genre de séries que l’on regarde pour passer le temps, sans prise de têtes, que celles qui marquent l’histoire du genre.
- On sent un certain manque de moyens par moments, comme c’est décors qui reviennent à plusieurs reprises au cours des six épisodes de la saison : étrange tout de même de se balader tout le temps dans la même foret, à croire que les animaux préhistoriques sont de grands timides qui n’aiment pas trop se montrer (oui, il n’y jamais foule autour d’eux) et que, du coup, ils aient choisis principalement cet endroit comme refuge dans le présent.
- Les effets spéciaux sont franchement réussis, du moins, la majeure partie du temps car par moments, on sent que les créatures sont mal incrustés à l’écran.
- Oui, je sais, c’est tout de même plus que tiré par les cheveux, surtout que devant une telle menace (des portails spatiaux temporels qui s’ouvrent complètement par hasard ici et là), je ne pense pas que les services secrets britanniques laisseraient une quasi équipe de pieds nickelés (ils en font des boulettes tout de même Cutter et ses potes) gérer la crise ; et encore, je ne parle pas de la femme de Cutter qui est un problème à elle toute seule !
- Six épisodes, mais que c’est court !

Ma note : 7/10

mardi 11 mars 2014

STATION TO STATION


STATION TO STATION

David Bowie

1 - Station to Station (David Bowie) 10:11
2 - Golden Years (David Bowie) 4:00
3 - Word on a Wing (David Bowie) 5:50
4 - TVC15 (David Bowie) 5:31
5 - Stay (David Bowie) 6:13
6 - Wild Is the Wind (Ned Washington, Dimitri Tiomkin) 6:00


Station to Station
Musicien : David Bowie
Parution : 23 janvier 1976
Enregistré : octobre à novembre 1975
Durée : 38:08
Genre : Rock, Funk, Soul
Producteur : David Bowie, Harry Maslin
Label : RCA

Musiciens :
David Bowie : chant, guitare, saxophones ténor et alto, Moog, mellotron
Carlos Alomar : guitare
Roy Bittan : piano
Dennis Davis : batterie
George Murray : basse
Warren Peace : chœurs
Earl Slick : guitare

Mon avis : Il est indéniable qu’il existe des albums qui nous touchent tellement qu’on a qu’un seul regret à leurs sujets, ne pas pouvoir les réécouter comme si c’était la toute première fois qu’on les découvrait ; car incontestablement, et encore aujourd’hui, je me souviens comme si c’était hier de l’entrée en matière de ce Station to Station, ce bruit de train qui traverse la nuit, cette rythmique en forme de marche et, au bout d’un certain temps, la voix toujours aussi envoutant de David Bowie qui déclame ces quelques mots : « The return of the Thin White Duke, throwing darts in lovers' eyes »… Ah, une quasi jouissance que ce début de la chanson éponyme, accessoirement, probablement l’une de mes chansons préférées de Bowie ; et ce n’est que le début… Car si dans la longue discographie du chanteur aux yeux vairons, Station to Station n’est pas l’album qui est le plus souvent cité par les critiques, si celui-ci est franchement méconnu du grand public, depuis que je l’ai découvert, il y a de cela presque deux décennies, j’en ai fait l’un de mes préférés, si ce n’est mon préféré, tout simplement. Album de transition entre la période glam qui bascula dans la soul avec Young Americains et la trilogie berlinoise à venir avec Brian Eno, Station to Station, malgré l’impression qui s’en dégage d’etre entre deux feux, entre plusieurs styles différents, cette soule qui penche de plus en plus vers les groupes électroniques allemands, est un grand, que dis-je, un énormissime album ; et pourtant, dire qu’à l’époque, Bowie, complètement défoncé a la coke, prétendra qu’il ne souvenais même pas des séances d’enregistrement… Pas grave me direz-vous au vu du résultat car, entre la chanson qui donne son titre à l’album, somptueuse et inoubliable, Golden Years, d’abord destinée à Elvis et que celui-ci daigna refuser, le magnifique Word on a Wing, encore un très grand moment de l’album où on a l’impression que le mince duc blanc s’envole vers les cieux, voir même TVC15 ou Stay, la première, entrainante a souhait, et la seconde, un pur bijou funk, tout est parfait de bout en bout dans cet album., y compris la reprise finale, Wild Is the Wind où Bowie nous livre une somptueuse performance vocale. Alors, un chef d’œuvre ce Station to Station ? Sans aucun doute ! Méconnu ? Sans nul doute aux yeux du grand public, mais qu’importe, les fans, eux, savent quelle pépite David Bowie offrit au monde en cette lointaine année 1976…


Points Positifs :
- Album de transition entre deux périodes musicales de la carrière de Bowie, Station to Station n’en est pas moins une pure merveille, et, accessoirement, la preuve évidente que même les albums de transitions peuvent etre excellents et rentrer dans la légende.
- Que dire, tout est parfait dans cet album : musicalement, vocalement, c’est le top et ce mélange de soul, de rock et de pop, mâtiné et de plus en plus inspiré par des groupes comme Kraftwerk et consorts accouche au final d’un son inoubliable et qui n’a pas pris une ride malgré son âge.
- Toutes les chansons sont de pures merveilles, certaines certes plus que d’autres, mais tout de même ; et dire que Bowie n’était pas au sommet de sa forme physique en plus – cocaïne oblige.
- Le début de Station to Station, ah…. J’en ai encore des frissons !
- Froid, complètement détaché du monde qui l’entoure, l’incarnation d’alors de Bowie, ce Thin White Duke, fait froid dans le dos mais qu’est-ce qu’elle lui va diablement bien.

Points Négatifs :
- Comme il faut bien chipoter un peu, la photo de la pochette, tirée du film The Man Who Fell to Earth, que Bowie venait de finir de tourner, n’est pas l’une de ses plus réussies…

Ma note : 9,5/10

GOD OF WAR – ASCENSION


GOD OF WAR – ASCENSION

Puni par les dieux pour avoir brisé son pacte avec Arès, qui l'a manipulé pour qu'il tue sa propre famille, Kratos est torturé par les trois Érinyes (ou Furies). Alors qu'il se libère, il va chercher le moyen d'obtenir la rédemption qu'il cherche tant : le pardon des dieux et l'oubli des souvenirs de ses massacres. Le jeu débute à la Prison des damnés où Kratos a été torturé par les Érinyes. Alors qu'il se libère des griffes d'une Érinye et la tue ainsi que l'Hécatonchire qu'elle contrôlait. Il se remémore les trois dernières semaines passées avant son emprisonnement, sa rencontre avec Orkos, fils d'Arès qui lui dit que pour rompre son pacte avec le dieu de la Guerre et retrouver son esprit, il doit tuer les sœurs Érinyes.


God of War – Ascension
Éditeur : SCE
Développeur : SCE Santa Monica Studio
Concepteur : Todd Papy
Date de sortie : 12 mars 2013
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Beat them all, aventure, mythologie grecque
Mode de jeu : De un à huit joueurs
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3

Mon avis : Parmi les jeux qui auront le plus marquer la première décennie du vingt et unième siècle naissant, nul ne doute que la saga de chez Sony, je veux bien évidement parler de l’inimitable God of War,  est l’un des plus importants ; d’une violence rare, avec un anti-héros détestable à souhait mais qu’on se plait à incarner, la série de Santa Monica Studio aura marqué au fer blanc à la fois la fin de la PS2, avec un fort bon premier opus et un second tout simplement magistral, mais aussi la PS3 avec un troisième épisode moins bon scénaristiquement parlant mais exceptionnel d’un point de vu graphique. Cependant, et en attendant un éventuel quatrième opus pour la PS4 (avec Kratos, mort à la fin du troisième ?), un épisode un peu spécial, un peu dans la veine de ceux sortis sur la PSP, était paru en 2013, ce tant décrié God of War – Ascension. Du coup, je dois avouer que j’avais entendu tellement de mal à son sujet qu’il m’aura fallu presque deux ans pour franchir le pas, l’occasion s’étant présenté de le trouver à petit prix… et sincèrement, si je ne m’attendais pas à un grand God of War (quand tant de critiques sont négatives, c’est qu’il y a bien une raison), je n’aurais jamais pensé qu’il puisse etre aussi mauvais. Car a un moment donné, je veux bien etre gentil, reconnaitre que certains passages sont réussis et que graphiquement, c’est plutôt pas mal (mais bon, on est sur PS3 et c’est un minimum), assez rapidement, j’avais compris où j’avais mis les pieds, c’est-à-dire, dans un franc foutage de gueule ! Car oui, mille fois oui, Ascension est tout ce qu’un jeu vidéo ne devrait jamais etre : ici, les développeurs ayant tout misés sur une version online, ont osés nous proposer un scénario solo tout bonnement indigeste, sans aucune saveur et où on se contente d’avancer, sans but réel et sans vraiment comprendre où on va, tout en affrontant des centaines et des centaines d’adversaires tous plus ennuyants les uns que les autres. Tenez, ces fameux monstres, quelle misère : souvent réussis dans les précédents opus, ici, en dehors d’une version éléphantesque (Babar dans God of War), les autres sont les mêmes qu’avant mais avec un nouveau look… mais pas des plus réussis (les Gorgones) et qu’en vous aurez abattus un deux centième bouc, je pense que vous en aurez, comme moi, plus qu’assez de ces combats inutiles et qui ne servent qu’à augmenter de façon artificielle une durée de vie franchement bof. Ajoutons à cela des boss quasi inexistants et sans charisme et des passages où Kratos glisse et où on doit éviter des obstacles (bonne idée) mais qui sont en trop grand nombre (mauvaise idée) et vous comprendrez un peu mon désarroi, pour ne pas dire mon profond dégout vis-à-vis de ce jeu… D’ailleurs, assez rapidement, je me suis forcé à avancer, sans aucune envie, histoire d’en venir à bout, et puis, comme un coup de théâtre final, comme si tous mes griefs ne suffisaient pas, vin, vers la toute fin du jeu, ce fameux passage décrié dans de nombreuse critiques, celui où Kratos doit, sans aucune possibilité de regagner de l’énergie, se taper trois combats consécutifs plutôt ardus, et là, sincèrement, après un nombre conséquent d’essais et un profond dégout, j’ai retiré le jeu de ma PS3 et, estimant que j’avais trop perdu mon temps, ait définitivement abandonner la partie.


Points Positifs :
- Graphiquement, c’est plutôt bien réaliser, je ne le nie pas, mais bon, rien de neuf sous le soleil non plus, ne vous attendez pas à des décors exceptionnels, on est sur PS3, on le sait, et puis c’est tout.
- La musique du jeu, mais bon, c’est pareil, on la connait déjà.
- Allez, je les aime bien les Babars sauvages qu’on doit combattre par moments.
- Hum, disons que comme boss, Castor et Pollux sont réussis (enfin, il est réussi) mais en dehors d’eux, c’est morne plaine…
- Quelques énigmes sympas, la possibilité de réparer des parties du décor ou de faire intervenir un de nos doubles.

Points Négatifs :
- On a compris que les développeurs ne se sont absolument pas foulés pour le scénario solo, misant tout sur le mode online – mais comme je ne joue pas online, je serais incapable de dire du mal ou du bien de celui-ci. Mais bon, ça sent fortement le foutage de gueule !
- Une absence de scénario affligeante : Kratos ère comme une âme en peine, sans but véritable et sans grand enthousiasme, se contentant de tuer tout ce qui se présente devant lui et d’avancer bêtement, tout droit.
- Un comble, on réussit à s’ennuyer pendant les quelques rates cinématiques censées expliquer le pourquoi du comment au sujet du scénario ; et, accessoirement, on a du mal à tout comprendre.
- Des combats par dizaines, pas centaines, et ils durent des plombes, et on s’ennuie franchement au cours de ceux-ci, attendant tout juste d’en finir avec nos adversaires avant de passer aux suivants, trente secondes plus tard.
- Les ennemis sont carrément ratés et sont aussi charismatiques que François Hollande, c’est pour dire !
- Au bout de dix minutes de jeu, vous en aurez plus qu’assez des hommes boucs, et ce n’est que le début…
- Un nombre trop importants de phases de jeu où Kratos glisse et où on doit éviter des obstacles : la première fois, on trouve ça amusant, au bout de la dixième, on commence à saturer…
- Le combat de la mort qui tue vers la fin, en trois partie, où on se tape des légions d’adversaires assez coriaces, et ce,  sans possibilité de se soigner et sans sauvegarde. Un chalenge tout simplement ridicule au vu de sa difficulté mais au moins, il m’aura convaincu d’arrêter là les frais !

Ma note : 3,5/10

lundi 10 mars 2014

DE GRANDES ESPÉRANCES


DE GRANDES ESPÉRANCES

Pip, un jeune orphelin est recueilli par sa sœur et son mari, un forgeron. Un jour, il croise dans la campagne un prisonnier, Magwitch, qui s'est évadé et tente d'échapper aux soldats qui le poursuivent dans ces marais brumeux. Le fugitif effraie le garçon pour qu'il lui ramène un outil afin qu'il puisse se débarrasser de ses fers. Si Pip s'exécute, faisant même du zèle en ramenant à l'affamé une part de tarte, le prisonnier sera malgré tout recapturer peu après, ramené de force sur le bateau qui le déporte vers l'Australie. Cette même journée est riche en émotions. En effet, leur oncle annonce peu de temps après que la mystérieuse et recluse Miss Havisham, une dame très fortunée, requiert la présence d'un garçon, sans en préciser la raison. La sœur de Pip, espérant une récompense, l'envoie rencontrer cette étrange dame, dont l'apparence tout de blanc vêtue, pieds nus, est presque semblable à un fantôme. L'orphelin fait à cette occasion connaissance avec l'entourage de Miss Havisham, et notamment sa fille, jeune adolescente adoptée par la richissime dame. Pip découvre aussi dans cette maison luxueuse, mais laissée à l'abandon, un autre milieu social et surtout... une certaine ambition : cela pourrait-il être la porte ouverte à une ascension sociale loin de la forge et de son quotidien actuel ? 


De grandes espérances
Réalisation : Brian Kirk
Scénario : Sarah Phelps, d’après l’œuvre de Charles Dickens
Musique : Martin Phipps
Production : BBC Productions, Masterpiece co-production
Genre : Drame social
Titre en vo : Great Expectations
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC
Diffusion d’origine : 27, 28 et 29 décembre 2011
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 3 x 55 minutes

Casting :
Ray Winstone : Abel Magwitch
Gillian Anderson : Miss Havisham
David Suchet : Jaggers
Douglas Booth : Philip "Pip" Pirrip
Mark Addy : Uncle Pumblechook
Frances Barber : Mrs Brandley
Tom Burke : Bentley Drummle
Charlie Creed-Miles : Sergeant
Shaun Dooley : Joe Gargery
Oscar Kennedy : Young Pip
Vanessa Kirby : Estella
Harry Lloyd : Herbert Pocket
Susan Lynch : Molly
Izzy Meikle-Small : Young Estella

Mon avis : Je ne m’en cache pas, de Charles Dickens, immense écrivain britannique du XIXème siècle, je ne connais que certaines de ses œuvres parmi les plus célèbres comme, bien évidemment, Oliver Twist, David Copperfield et Un chant de Noël, et encore, quand je dis que les connais c’est davantage de par leurs adaptations cinématographiques qu’autre chose, n’ayant jamais lu le moindre ouvrage de l’auteur ; oui, je sais, honte à moi. Du coup, De grandes espérances faisait probablement parti, avant que je ne voie cette énième adaptation de la BBC sur ARTE, jeudi soir, de ce genre d’œuvres dont j’avais franchement oublié qu’elles avaient été écrites par le sieur Dickens. Rien de bien grave en soit, certes, surtout que, du coup, attiré par son synopsis et pas son casting – eh, Gillian Anderson les amis – l’envie me prit de voir ce que valait cette mini-série et, ma foi, je n’ai pas été déçu. Alors bien sûr, ne connaissant pas le roman original et n’ayant jamais regardé la moindre de ses adaptations, je manque d’éléments de comparaisons, cependant, ceci étant dit, force est de constater, après visionnage de la chose, que la première chose qui saute aux yeux, c’est que nos voisins anglais ont décidément un talent certain pour nous offrir de fort belles œuvres (films ou séries) en costumes : décors, vêtements, ambiance générale, on se croirait presque au XIXème siècle que ce soit dans un trou paumé de la campagne anglaise ou à Londres – et sur ce point, les français auraient énormément a apprendre pour parvenir à un tel niveau. De même, pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire : ainsi, avec en tête de liste une Gillian Anderson complètement hallucinée en Miss Havisham et un casting composée de nombreuses têtes connues des productions d’outre-manche, c’est un véritable régal que de suivre tous ses protagonistes dans une histoire où se mêlent bien entendu une certaine lutte des classes, cette volonté de s’élever dans la société quitte à renier son passé mais aussi, ne l’oublions pas, une histoire d’amour pour le moins désespérée (celle de Pip envers la froide Estella) ainsi que de haine. Hélas, le format choisis, tout juste trois petits épisodes, fait que le scénario abuse de nombreux raccourcis et, qu’au final, on a l’impression d’etre passer à côté d’un pan de l’histoire tellement les événements furent survolés. Dommage, un ou deux épisodes de plus auraient rehaussé le niveau général qui aurait pu, ainsi, devenir tout bonnement excellent.


Points Positifs :
- Bon, déjà, lorsque l’on s’inspire d’une œuvre de Dickens, on part déjà avec un avantage certain surtout que, De grandes espérances est l’une de ses plus belles œuvres.
- Décors, costumes, ambiance générale, sérieux de la mise en scène : décidément, à chaque fois que j’ai l’occasion de regarder une production de la BBC, ou britannique dans un sens plus large, je ne peux m’empêcher de me dire que ceux-ci ont un savoir-faire incroyable si on les compare avec leurs équivalents français.
- Un excellent casting ; quasiment que des têtes connues et puis, quel talent au kilomètre carré !
- Ca m’a fait plaisir de revoir Gillian Anderson après toutes ces années, surtout qu’elle est franchement excellente en Miss Havisham.

Points Négatifs :
- Malheureusement, trois épisodes, c’est bien trop court pour une adaptation correcte de l’œuvre de Dickens (alors, je n’ose imaginer ce que donnerait un long métrage) et, du coup, la série use et abuse de raccourcis, certains éléments sont absents ou trop rapidement expédiées. Dommage, surtout que, du coup, par moments, on ne comprend pas vraiment le pourquoi du comment de certaines scènes ou réactions des protagonistes.

Ma note : 7/10

mercredi 5 mars 2014

THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARS


THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARS

David Bowie

1 - Five Years (David Bowie) 4:42
2 - Soul Love (David Bowie) 3:34
3 - Moonage Daydream (David Bowie) 4:39
4 - Starman (David Bowie) 4:13
5 - It Ain't Easy (Ron Davies) — 2:57
6 - Lady Stardust (David Bowie) 3:19
7 - Star (David Bowie) 2:47
8 - Hang on to Yourself (David Bowie) 2:38
9 - Ziggy Stardust (David Bowie) 3:13
10 - Suffragette City (David Bowie) 3:24
11 - Rock 'n' Roll Suicide (David Bowie) 2:58


The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars
Musicien : David Bowie
Parution : 6 juin 1972
Enregistré : septembre 1971/janvier 1972
Durée : 38:37
Genre : Glam Rock
Producteur : David Bowie, Ken Scott
Label : RCA

Musiciens :
David Bowie : chant, guitares, saxophone
Mick Ronson : guitare, piano, chant
Trevor Bolder : basse
Mick Woodmansey : batterie
Dana Gillespie : chœurs sur It Ain't Easy

Mon avis : Alors là, je m’attaque tout bonnement à ce qu’il convient d’appeler un monument de la musique populaire occidentale de la fin du vingtième siècle, un truc tout simplement magistral, et ce, même si, curieusement, je reste persuadé que ce The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars (difficile de faire plus long comme titre) n’est pas l’album le plus connu au monde, bien au contraire. Mais peu importe, les amateurs de musique, les connaisseurs, et, bien entendu, les fans, eux, savent à quel point cet album, paru il y a déjà plus de quarante ans, aura marqué indéniablement la carrière du grand David Bowie. Alors bien sûr, le bel anglais au regard vairon nous aura offert, tout au long de sa longue carrière, bien des disques marquants et même d’autres chefs d’œuvres (Low, Station to Station pour ne citer que deux de mes opus préférés), or, pourquoi, neuf fois sur dix, c’est ce fameux Ziggy Stardust qui revient la plus part du temps sur la plus haute marche du podium de ses principaux albums, pourquoi bon nombre des fans et des spécialistes du sieur David Robert Jones sont si souvent d’accord à son sujet ? Peut-être que tout simplement, ici, Bowie atteint une quasi perfection en compagnie de son groupe qui l’accompagnait depuis quelques années déjà (Ronson, Bolder et Woodmansey) et que, du début à la fin de cet album, il n’y a décidément rien à jeter ? Peut-être que la plus part des titres qui composent ce Ziggy Stardust sont, dans le pire des cas, excellents, dans le meilleur, exceptionnels ? Peut-être qu’outre le titre éponyme, je pourrais écouter des milliers de fois des chansons comme Soul Love, Starman, Lady Stardust ou Rock 'n' Roll Suicide, pour ne citer que mes préférées, avec le même plaisir que la première fois ? Peut-être parce que ce disque représente le plus beau représentant d’un genre, le Glam Rock, qui allait bientôt tomber en désuétude ? Peut-être parce que dans ce Ziggy Stardust, Bowie est au sommet de son art, et ce, même s’il le fut déjà auparavant et qu’il le sera encore par la suite, mais dieu, qu’est-ce qu’il était bon ! Ou bien, peut-être tout simplement par le simple fait que lorsqu’un album est aussi réussi et qu’il ne possède pas de défauts, il n’y a tout simplement qu’à s’incliner bien bas et savourer, encore et encore…


Points Positifs :
- L’un des plus grands albums de Bowie si ce n’est le meilleur – après, c’est une question de gouts personnels – mais quoi qu’il en soit, ici, tout est parfait du début à la fin, tant musicalement (mélodies, paroles, riffs endiablés, refrains inoubliables) que par le concept même de ce Ziggy Stardust, car oui, c’est un concept album… un peu tordu, je le reconnais.
- Bowie était déjà grand avant, il le sera encore après, mais franchement, qu’est-ce qu’il est bon tout de même ici !
- Aucune mauvaise chanson, aucun ratée, des titres franchement excellents, c’est tout de même rare un album sans défauts et même si dans la longue histoire de la musique, Ziggy Stardust ne fut ni le premier ni le dernier, il faut tout de même le noter.
- Si vous souhaitez savoir ce qu’était le Glam Rock, cet album me semble etre le plus bel exemple de ce vieux courant musical, ce rock décadent tellement jouissif et qui nous offrit tant de grands moments musicaux.

Points Négatifs :
- Bon, je sais que depuis le temps, la pochette est devenue culte et qu’en dire du mal pourrait paraitre aux yeux de certains comme un crime de lèse-majesté mais bon, en toute franchise, Bowie nous en a offert des plus belles au court de sa carrière, non ?! Mais c’est vraiment pour chipoter…

Ma note : 10/10