lundi 29 avril 2019

ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND


ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND

Un matin, Joel Barish, timide, dépressif et routinier, décide, sans raison particulière, de ne pas aller au travail et de prendre le train pour Montauk. Là-bas, il rencontre Clementine Kruczynski, extravertie, excessive et délurée. Ils sont irrémédiablement attirés l'un vers l'autre et après une soirée sous les étoiles, sur un lac gelé, ils tombent amoureux. Tout à coup, on voit Joel en pleurs, dans sa voiture puis on le retrouve chez ses amis Rob et Carrie à qui il fait part de son désarroi et surtout de son incompréhension. Alors que plus tôt dans la journée, il s'est rendu au travail de Clementine pour lui offrir un bijou de Saint-Valentin, il est resté choqué de voir qu'elle s'adressait à lui comme si elle ne le connaissait pas et qu'en plus elle avait un nouveau petit ami. C'est alors que Rob montre à Joel une étrange carte de la société Lacuna, qu'ils ont reçue, stipulant que Clementine avait fait appel à cette clinique pour éradiquer tout souvenir de lui de sa mémoire. Effondré, Joel veut comprendre…


Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Réalisation : Michel Gondry
Scénario : Charlie Kaufman et Michel Gondry
Musique : Jon Brion, Beck
Production : Focus Features, Anonymous Content, This Is That Productions
Genre : Drame, Romance
Titre en vo : Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 19 mars 2004
Durée : 108 mn

Casting :
Jim Carrey : Joel Barish
Kate Winslet : Clementine Kruczynski
Kirsten Dunst : Mary Svevo
Mark Ruffalo : Stan
Elijah Wood : Patrick
Tom Wilkinson : Dr Howard Mierzwiak
Thomas Jay Ryan : Frank
Jane Adams : Carrie
David Cross : Rob

Mon avis : Depuis que ce blog existe, et, mine de rien, cela fait déjà un peu plus de cinq ans, je n’avais jamais eu l’occasion de vous parler d’un film où officiait le sieur Jim Carrey. Cela peut sembler étonnant aux yeux de certains mais, pour ma part, cela n’est pas forcément anormal vu que je n’ai jamais été un grand fan de l’acteur qui acquis la célébrité, il y a déjà longtemps désormais, en jouant dans un certain The Mask ; il faut dire que, bien trop souvent par la suite, Carrey se contentait de grimaces débiles et d’humour a deux balles qui m’avaient toujours laisser froid… Or, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire, ce Eternal Sunshine of the Spotless Mind – sacré titre à rallonge tout de même – force est de constater que, pour la toute première fois dans ma vie, j’ai été fort agréablement surpris par l’interprétation, assez sobre quand on connait le personnage, d’un Jim Carrey plutôt inspiré et que, ma foi, au vu du résultat final, il est difficile de ne pas se dire que si ce dernier avait un peu mis de coté ses grimaces débiles et son pseudo-humour, peut-être aurait-il connut une carrière bien plus intéressante ?! Car Eternal Sunshine of the Spotless Mind, en dehors de son titre à rallonge et de la présence d’un Carrey inspiré est aussi un fort beau film d’amour, oh certes, aucunement un truc à l’eau de rose comme nous en vende si bien les américains, bien au contraire – et c’est tant mieux – oh certes, un truc complètement cintré et auquel il faut adhéré – vous êtes malheureux en amour, ne vous inquiétez pas, on vous effacera de la mémoire l’ancien être aimé et vous pourrez repartir tout neuf, ou presque – mais si c’est le cas, c’est tout simplement un pur régal. Touchant, visant juste et bien plus intelligent qu’on pourrait le penser de prime abord, Eternal Sunshine of the Spotless Mind mérite le détour et même si tout est loin d’être parfait et que, vers la fin, on n’échappe pas à quelques longueurs, je pense que passer à coté de cette œuvre serait fort dommage, ne serais-ce que pour le coté original de la chose… Ah, et au fait, comme en plus il y a également Kate Winslet – actrice bien plus présente sur ce blog que le sieur Carrey – dans un rôle étonnant mais qui lui va à ravir, pourquoi bouder son plaisir et ne pas tenter l’expérience ?


Points Positifs :
- Une idée de départ pour le moins originale et loufoque – si vous êtes malheureux en amour, on peut vous faire effacer tout souvenir de l’ancien être aimé – mais qui s’avère être tout simplement excellente, du moins, si l’on adhère au concept.
- Un fort beau film d’amour ou, plus précisément, sur les aléas de l’amour, la rupture faisant partie intégrante des relations humaines… alors, doit-on véritablement oublié pour être véritablement heureux ? Excellente question !
- Un Jim Carrey pour une fois sobre et, franchement, assez bon. Dommage qu’il ne sorte pas davantage de sa zone de confort celui-là…
- Les fans de Kate Winslet seront ravis de la retrouver dans un rôle un peu particulier mais assez bon dans l’ensemble.
- Même si ce film fait plus réfléchir qu’autre chose, quelques scènes sont vraiment drôles.

Points Négatifs :
- Malheureusement, on n’échappe pas à quelques longueurs vers la fin du film, principalement dans son dernier tiers : il faut dire qu’a force de voir Jim Carrey essayer de tout faire pour ne pas oublier son amour perdu, cela finit par lasser quand cela se répète sans arrêt. Dommage car on n’est pas passé loin d’un très bon film…
- Il faut tout de même adhéré au concept qui est très spécial et qui risque de ne pas plaire a tout le monde.

Ma note : 7/10

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