LE
PACTE DE VON BEK – LA CITÉ DES ÉTOILES D'AUTOMNE
Une
suite de l'histoire de la famille von Bek et de ses rapports avec Lucifer, prince
des Ténèbres. Seconde chronique, dans laquelle est rapportée la confession de
Manfred van Bek, qui fut capitaine dans l'armée de Washington puis député de la
Commune en France ; cette confession développe notamment certains événements
étranges ayant eu lieu dans la cité de Mirenbourg au cours de l'hiver 1794. Du
Paris de la Terreur au Mirenbourg de la Mittelmarch, la Cité des Étoiles
d'Automne où la Grande Conjonction des astres annonce une ère nouvelle, voici
le périple initiatique et picaresque du Ritter von Bek. À cheval et... en
montgolfière. Entre l'appel de Saint-Odhran, l'élégant escroc écossais, celui
de l'immortel renégat Klosterheim et celui de l'énigmatique Libussa de Crète,
alchimiste convaincue, dont il tombe éperdument amoureux, comment von Bek
interprétera-t-il la devise légendaire de sa famille : « faites œuvre du diable » ?
Le Pacte de Von Bek – La Cité des étoiles d'automne
Auteur
: Michael
Moorcock
Type
d'ouvrage : Fantasy
Première
Parution : 07 janvier 1986
Edition
Française : 19 juin 1998
Titre en
vo : The
City in the Autumn Stars
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Michel
Michaud
Editeur : Atalante
Nombre
de pages : 415

Points
Positifs :
-
Pour ce second volet du Pacte de Von Bek, Moorcock prend le risque de
changer de protagoniste principal et cela fonctionne de fort belle manière :
ainsi, en changeant d’époque et en nous proposant un des descendant d’Ulrich
Von Bek, Manfred, pris en pleine tourmente de la Révolution française, l’auteur
nous offre un héros très différent du premier, ce qui apporte un souffle
nouveau au cycle.
-
Une intrigue fort bien écrite et qui nous entraine, comme dans les vieux romans
d’aventure d’autrefois, en de multiples lieux du vieux continent avant de
basculer carrément dans le fantastique vers la fin.
-
Manfred Von Bek est un personnage complexe et plutôt intéressant. Quant aux
autres protagonistes, certains sortent indéniablement du lot comme la
mystérieuse Libussa de Crète et Saint-Odhran,
grand magouilleur devant l’éternel mais tellement attachant.
Points
Négatifs :
-
Certains pourront regretter que l’intrigue prenne autant de temps à se lancer :
en effet, ce n’est qu’une fois nos héros parvenus dans la Mittelmarch, c’est-à-dire,
vers la moitié du roman, que les événements se bousculent véritablement.
-
Moorcock a pris un soin évidant à l’écriture de son récit, cependant, certains
passages apparaissent un peu longuets par moments et cassent un peu le rythme
de l’intrigue.
Ma
note : 8/10
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