GENERATION WAR
Juin 1941. Alors que l'offensive
allemande en URSS, l'opération Barbarossa, vient de commencer, cinq amis se
retrouvent dans un café à Berlin pour une dernière soirée. Le Lieutenant
Wilhelm Winter va partir sur le front avec son petit frère Friedhelm. Charlotte,
secrètement amoureuse de Wilhelm, va également s'y rendre en tant
qu'infirmière. Quant à Greta Muller, elle va rester à Berlin pour tenter de
percer dans la chanson et aider son amant, Viktor Goldstein, à échapper aux
persécutions antisémites. Sûrs de la victoire rapide de la Wehrmacht sur
l'Armée rouge, les amis se promettent de se retrouver dans le même café à Noël
pour la victoire. En Russie, alors que Wilhelm, en tant que vétéran de la
Pologne, est vénéré par ses hommes, Friedhelm, traumatisé par les horreurs de
la guerre (le colonel SS Hiemer abat une enfant juive devant ses yeux), adopte
une attitude défaitiste et refuse de se battre. Mais face à l'hostilité de ses
camarades et à la résistance de plus en plus acharnée des soviétiques,
Friedhelm comprend qu'il doit changer d'attitude. Charlotte se lie d'amitié
avec une auxiliaire ukrainienne, Lilija, mais quand elle apprend qu'elle est
juive, elle la dénonce. Greta entretient une relation avec un officier de la
Gestapo, Dorn, en échange d'un coup de pouce pour démarrer sa carrière et de
faux papiers pour Viktor. En décembre, les cinq amis comprennent qu'ils ne
pourront respecter leur promesse.
Generation War
Réalisation : Philipp
Kadelbach
Scénario : Stefan
Kolditz
Musique : Fabian
Römer
Production : TeamWorx
Produktion für Kino und Fernsehen GmbH
Genre : Historique,
Drame, Guerre
Titre en vo : Unsere
Mütter, unsere Väter
Pays d’origine : Allemagne
Chaîne d’origine : ZDF
Diffusion d’origine : mars
2013
Langue d'origine
: allemand
Nombre d’épisodes : 3
x 90 minutes
Casting :
Volker Bruch : Lieutenant Wilhelm Winter
Tom Schilling : Friedhelm Winter
Katharina Schüttler : Greta Müller
Ludwig Trepte : Viktor Goldstein
Miriam Stein : Charlotte
Mark Waschke : Lieutenant-colonel Dorn
Christiane Paul : Lilija
Sylvester Groth : Hiemer
Henriette Richter-Röhl : Hildegard
Götz Schubert : Docteur Jahn
Bernd Michael Lade : Feldwebel Krebs
Maxim Mehmet : Hauptmann Feigl
Alina Levshin : Alina, une Polonaise de Varsovie
Samuel Finzi : père de Viktor
Dorka Gryllus : mère de Viktor
Johanna Gastdorf : mère de Winter
Peter Kremer : père de Winter
Anne Diemer : femme de Dorn
Trystan Pütter : Bertok
David Zimmerschied : Schneider
Joel Basman : Bartel
Antonio Wannek : Koch
Lucas Gregorowicz : chef de la police des partisans
Benjamin Trinks : Eins
Michael Ihnow : Francizek
Ludwig Blochberger : Andrew Freitag
Hildegard Schroedter : infirmière en chef allemande
Tino Mewes : Zwei

Points Positifs :
- Tout d’abord, l’originalité de l’intrigue
qui nous présente, une fois n’est pas coutume, la seconde guerre mondiale vue
du côté allemand ; c’est tellement rare qu’il faut le souligner.
- Du coup, le soldat allemand
(enfin, en dehors des traditionnels salauds qui l’étaient vraiment et sur
lequel il n’y a rien à dire) est présenté de façon plus humaine, avec ses bons
et mauvais côtés, ses espoirs et ses désillusions, ses envies, ses doutes, etc.
- C’est violent, très violent même
et aucune des horreurs de la guerre, surtout sur le front de l’est où elle fut
la plus terrible, n’est épargnée au spectateur ; mais bon, a quoi aurait
servi une œuvre édulcorée ?!
- Toute une flopée d’acteurs que je
ne connaissais pas mais qui n’en sont pas moins excellents et qui collent parfaitement
à leurs rôles.
- Décors, costumes, scènes de
combats, reconstitutions diverses : mine de rien, une série en Allemagne, ça
a tout de même plus de gueule et plus de moyens que ses équivalents français.
Points Négatifs :
- L’un des gros défauts de cette
mini-série, si ce n’est le gros défaut de celle-ci est la facilité avec
laquelle les protagonistes principaux ont le chic pour se croiser au cours de l’intrigue :
le front de l’est s’étalait sur des milliers de kilomètres mais bon, tout ce
petit monde semble etre au même endroit ?! Bon, je veux bien que des coïncidences
surviennent de temps en temps mais là, c’était le pompon.
- Nous laisser incertains sur le
sort des protagonistes à la fin d’un épisode, ça marche une fois mais pas forcément
deux…
- Peut-être bien qu’un quatrième
épisode, s’intéressant au sort des protagonistes dans l’immédiat après-guerre,
n’aurai pas été superflu ; mais bon, là, il s’agit davantage d’une envie
personnelle que d’un réel défaut.
Ma note : 8/10