LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE
Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.
Non mais qu’elle putain de claque j’ai pris hier soir, du genre que l’on n’oublie jamais, même si, avec le temps, celle-ci sera atténuée. Après tout, les émotions ne sont jamais aussi fortes que lors de la première fois, et je ne pense pas que, si un jours je revois ce film, j’éprouve les mêmes sentiments, ou du moins, pas avec autant d’intensité. Et, comme d’habitude, mais on ne me changera pas ainsi du jour au lendemain (surtout à mon age), j’étais plus que dubitatif devant le DVD lorsque je le vis dans les mains de ma femme hier : encore un film français, encore c’est fichus titres à rallonge, beurk ; moi qui rêvait d’aventure et d’évasion, de penser à tout sauf en train train quotidien, j’étais loin d’être servi avec ce « Premier jour du reste de ta vie ». Et pourtant, encore une fois je me suis trompé. Non pas que je n’avais pas besoin d’un genre complètement différent, mais qu’au vu de la qualité intrésèque du film, le jeu en valait amplement la chandelle (mais la prochaine fois, promis juré, je passe à autre chose !).
Ce qui fait la différence entre le cinéma français et américain, comme me le disait ma femme, c’est que dans le premier, on peut parfaitement s’identifier aux personnages, chose bien difficile dans le second. Et pour ce qui est de ce « Premier jour du reste de ta vie », il est plus qu’évidant que pour ce qui est de l’empathie, celle-ci est plus que forte. Le synopsis, d’une simplicité que l’on pourrait croire affligeante (et dans le genre, bon nombres de films se sont déjà cassés la gueule) accroche immédiatement le spectateur, et ce, tout simplement parce que la vie d’une famille, sur plusieurs années, avec les enfants qui grandissent, les parents qui vieillissent, les joies, les peines, les drames et les fâcheries parlent à tout le monde, parce que cela se passe ainsi dans toutes les familles. Du coup, comment ne pas se reconnaître dans ces personnages, qui parcourent deux décennies que ceux de ma génération et les plus âgés connaissent bien, les années 80 et 90 ; de même, les multiples clins d’oeils qui jalonnent le film comme un extrait de « Nulle part ailleurs » ou le premier « Tomb Raider » pour n’en citer que deux, ne peuvent que renforcer l’identification envers cette famille qui pourrait parfaitement être celle de chacun de nous, après tout, ces mêmes choses ont jalonner notre vie. Des exemples d’identification comme ceux là, le film en est rempli, et comme en plus, entre une BO accrocheuse et réussie et des acteurs tout simplement excellents dans leurs rôles, tous les ingrédients sont donc réunis pour faire du « Premier jour du reste de ta vie » une œuvre inoubliable et parfaitement réussie, de celles que l’on ne regrette absolument pas de découvrir et qui vous remuent les tripes en raison de tous les sentiments personnels qui, forcement, vous remontent à la surface. Une belle claque que je vous disais, et je ne mache pas mes mots. Et pour conclure, pour ce qui est des comparaisons avec le cinéma américain (pourtant capable de nous pondre d’authentiques chefs d’œuvres mais dans un style entièrement différent), celui-ci aurait été tout simplement incapable de nous bouleversés autant que ce « Premier jour du reste de ta vie ». Comme quoi, il faut savoir ne pas jurer que par Hollywood et s’intéresser au cinéma des autres pays, bien plus digne d’intérêt que l’on voudrait nous le faire croire. Sincèrement, malgré un titre à rallonge et les préjugés que l’on peut avoir envers le septième art tricolore, pourquoi se priver d’une telle réussite ? Cela serait impardonnable.
Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.
Non mais qu’elle putain de claque j’ai pris hier soir, du genre que l’on n’oublie jamais, même si, avec le temps, celle-ci sera atténuée. Après tout, les émotions ne sont jamais aussi fortes que lors de la première fois, et je ne pense pas que, si un jours je revois ce film, j’éprouve les mêmes sentiments, ou du moins, pas avec autant d’intensité. Et, comme d’habitude, mais on ne me changera pas ainsi du jour au lendemain (surtout à mon age), j’étais plus que dubitatif devant le DVD lorsque je le vis dans les mains de ma femme hier : encore un film français, encore c’est fichus titres à rallonge, beurk ; moi qui rêvait d’aventure et d’évasion, de penser à tout sauf en train train quotidien, j’étais loin d’être servi avec ce « Premier jour du reste de ta vie ». Et pourtant, encore une fois je me suis trompé. Non pas que je n’avais pas besoin d’un genre complètement différent, mais qu’au vu de la qualité intrésèque du film, le jeu en valait amplement la chandelle (mais la prochaine fois, promis juré, je passe à autre chose !).
Ce qui fait la différence entre le cinéma français et américain, comme me le disait ma femme, c’est que dans le premier, on peut parfaitement s’identifier aux personnages, chose bien difficile dans le second. Et pour ce qui est de ce « Premier jour du reste de ta vie », il est plus qu’évidant que pour ce qui est de l’empathie, celle-ci est plus que forte. Le synopsis, d’une simplicité que l’on pourrait croire affligeante (et dans le genre, bon nombres de films se sont déjà cassés la gueule) accroche immédiatement le spectateur, et ce, tout simplement parce que la vie d’une famille, sur plusieurs années, avec les enfants qui grandissent, les parents qui vieillissent, les joies, les peines, les drames et les fâcheries parlent à tout le monde, parce que cela se passe ainsi dans toutes les familles. Du coup, comment ne pas se reconnaître dans ces personnages, qui parcourent deux décennies que ceux de ma génération et les plus âgés connaissent bien, les années 80 et 90 ; de même, les multiples clins d’oeils qui jalonnent le film comme un extrait de « Nulle part ailleurs » ou le premier « Tomb Raider » pour n’en citer que deux, ne peuvent que renforcer l’identification envers cette famille qui pourrait parfaitement être celle de chacun de nous, après tout, ces mêmes choses ont jalonner notre vie. Des exemples d’identification comme ceux là, le film en est rempli, et comme en plus, entre une BO accrocheuse et réussie et des acteurs tout simplement excellents dans leurs rôles, tous les ingrédients sont donc réunis pour faire du « Premier jour du reste de ta vie » une œuvre inoubliable et parfaitement réussie, de celles que l’on ne regrette absolument pas de découvrir et qui vous remuent les tripes en raison de tous les sentiments personnels qui, forcement, vous remontent à la surface. Une belle claque que je vous disais, et je ne mache pas mes mots. Et pour conclure, pour ce qui est des comparaisons avec le cinéma américain (pourtant capable de nous pondre d’authentiques chefs d’œuvres mais dans un style entièrement différent), celui-ci aurait été tout simplement incapable de nous bouleversés autant que ce « Premier jour du reste de ta vie ». Comme quoi, il faut savoir ne pas jurer que par Hollywood et s’intéresser au cinéma des autres pays, bien plus digne d’intérêt que l’on voudrait nous le faire croire. Sincèrement, malgré un titre à rallonge et les préjugés que l’on peut avoir envers le septième art tricolore, pourquoi se priver d’une telle réussite ? Cela serait impardonnable.
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