lundi 31 octobre 2016

PATÉMA ET LE MONDE INVERSÉ


PATÉMA ET LE MONDE INVERSÉ

Patéma vient d'une civilisation vivant dans de longs tunnels souterrains profondément enterrés. Elle adore explorer ces tunnels et aimerait explorer le monde extérieur malgré les avertissements fréquents d'un mystérieux danger se trouvant à l'extérieur. En explorant la « zone dangereuse », elle se retrouve nez à nez avec un « homme chauve-souris », un être mystérieux aux yeux rouges se déplaçant au plafond. Attaqué par ce dernier, elle tombe au fond du puits. Arrivée à la surface, elle rencontre alors un jeune garçon nommé Age qui la sauve en l'empêchant de « tomber dans le ciel ». Tous deux découvrent alors que la gravité s'exerce de façon opposée pour eux deux, et que chacun de leur monde semble totalement inversé pour l'autre.


Patéma et le monde inversé
Réalisation : Yasuhiro Yoshiura
Scénario : Yasuhiro Yoshiura
Musique : Michiru Ōshima
Production : Purple Cow Studios Japan
Genre : Animation, Aventure, Drame
Titre en vo : Sakasama no Patema
Pays d'origine : Japon
Langue d'origine : japonais
Date de sortie : 9 novembre 2013
Durée : 98 mn

Casting :
Yukiyo Fujii : Patema
Nobuhiko Okamoto : Age
Shintarô Oohata : Porta
Shinya Fukumatsu : l'Ancien
Masayuki Katô : Lagos
Hiroki Yasumoto : Jaku
Maaya Uchida : Kaho
Takaya Hashi : Izamura

Mon avis : Connaissant fort mal ce film d’animation nippon sortit en 2013, ce fut avec une certaine curiosité que je me suis lancer dans le visionnage de ce Patéma et le monde inversé, œuvre dont le postulat de départ, lui, m’avait plutôt enchanter : ainsi, imaginez, dans un futur plus ou moins proche, une Terre qui, suite a une catastrophe majeure, cohabiteraient – mais sans se rencontrer – deux civilisations humaines, une souterraine et une autre habitant la surface. Mais là où il y a un hic, c’est qu’en raison de cette fameuse catastrophe, les habitants des souterrains possèdent une gravité inversée vis-à-vis de ceux de la surface, ce qui fait que, lorsque l’héroïne de l’histoire, la jeune Patéma, déboule suite a un accident, en surface, elle manque de tomber vers le… ciel ! Fort heureusement, un adolescent rêveur qui passait par là réussit à la sauver et, après quelques stupéfactions d’usages, eh ben, comment dire, disons que Cupidon, une fois de plus, est passé par la ! Bref, un postulat de départ pour le moins original et qui mérite le détour, surtout que ces histoires de gravitées inversées donnent des scènes pour le moins spectaculaires, comme on peut le deviner. L’animation, elle, est franchement réussie quant a l’histoire, eh bien, disons qu’elle est plutôt agréable et se regarde avec plaisir. Le souci, car tout n’est pas parfait, hélas, dans ce film, c’est que les protagonistes sont tous trop stéréotypés, et sincèrement, pas qu’un peu : ainsi, entre les deux héros, Patéma et Age, idéalistes et aventureux, le grand méchant, forcément très méchant, le chef de la police, méchant mais pas trop et qui s’amendera a la fin, le vieux sage car il en faut toujours un et même l’amoureux transit, il manque un petit quelque chose a tout ce joli monde pour faire de ce Patéma et ce monde inversé un incontournable. Alors certes, dans l’ensemble, cela reste un fort bon film d’animation comme nos amis japonais savent si bien en faire, mais loin, très loin des chefs d’œuvres du genre comme Princesse Mononoké.


Points Positifs :
- Un postulat de départ pour le moins excellent, il faut dire que cette histoire de deux peuples à la gravité inversée  est franchement une bonne idée et, surtout, originale. Accessoirement, cela nous donne des scènes spectaculaires et fort réussies.
- Même s’ils sont plutôt sans surprises, ils sont plutôt attachants nos deux jeunes héros.
- Question animation, il n’y a rien à redire, surtout pour ce qui est de certains décors, tout bonnement magnifiques.
- Ce n’est pas la première fois que l’on a droit à dystopie qui tourne à la dictature a la 1984, mais bon, c’est souvent efficace, ce qui est le cas ici.
- Une petite dose d’humour par moments plutôt bienvenue.

Points Négatifs :
- Malheureusement, les personnages sont tous trop stéréotypés pour marquer véritablement les esprits. De même, pour ce qui est des relations entre eux, là aussi, l’impression d’avoir vu cela des centaines de fois est trop présente.
- Dans la même veine, trop de manichéisme tue le manichéisme.

Ma note : 7,5/10

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