mardi 6 mai 2014

GOLDFINGER


GOLDFINGER

Après avoir détruit la base secrète d’un baron de la drogue mexicain, James Bond se rend à Miami Beach, en Floride. À l’hôtel Fontainebleau, l’agent de la CIA Felix Leiter transmet à Bond un message de M demandant de surveiller Auric Goldfinger, un industriel milliardaire obsédé par l'or. En observant sa cible, 007 s’aperçoit que Goldfinger triche au gin rami. Il surprend son assistante cachée plus loin, une jeune et jolie blonde en sous-vêtements nommée Jill Masterson. En se substituant à elle, Bond force Goldfinger à perdre, ce qui amuse la jeune femme. Puis Bond et Jill consomment leur nouvelle relation dans la suite de l’agent secret. Alors qu’il cherche dans le réfrigérateur une bouteille de Dom Pérignon 1955, Bond est assommé par le majordome de Goldfinger, le Coréen Oddjob. Ce dernier recouvre entièrement le corps de Jill de peinture d’or, la tuant par asphyxie, la peau ne respirant plus, afin de la punir pour s'être moquée de son patron.


Goldfinger
Réalisation : Guy Hamilton
Scénario : Richard Maibaum, Paul Dehn
Musique : John Barry, chanson interprétée par Shirley Bassey
Production : EON Productions, United Artists
Genre : Espionnage, action
Titre en vo : Goldfinger
Pays d’origine : Royaume-Uni
Parution : 17 septembre 1964
Langue d'origine : anglais, chinois, espagnol
Durée : 105 min

Casting :
Sean Connery : James Bond 007
Gert Fröbe : Auric Goldfinger
Honor Blackman : Pussy Galore
Shirley Eaton : Jill Masterson
Harold Sakata : Oddjob
Desmond Llewelyn : « Q »
Bernard Lee : « M »
Lois Maxwell : Miss Moneypenny
Tania Mallet : Tilly Masterson
Cec Linder : Felix Leiter
Martin Benson : Mr. Solo

Mon avis : Certains pourraient trouver pour le moins singulier qu’en six ans et demi d’existence, environ, je n’ai jamais proposé la moindre critique d’un James Bond, et ce, alors que cette saga cinématographique,  composée de plus d’une vingtaine de films et âgée de plus de 50 ans, est l’une des plus célèbres au monde, mais bon, il faut dire, pour etre tout à fait franc, que je n’ai jamais été un grand fan des aventures de l’agent 007, et que, même si au cours de ma vie, j’eu l’occasion de voir bon nombre de James Bond, ceux-ci n’ont jamais été non plus parmi mes œuvres cinématographiques préférées. Pourtant, parmi les très nombreux films de cette longue saga, certains se démarquent largement et, de mon point de vu, les premiers, ceux avec le grand, l’immense, le charismatique Sean Connery, sans nul doute l’acteur le plus crédible dans le rôle de 007, en tous cas, celui qui a mes yeux sera à tout jamais le seul et unique interprète de James Bond : flegmatique, charmeur, charismatique, la classe à l’état pure, avec Sean Connery, James Bond était vraiment grandiose, et justement, parmi ces longs métrages interprétés par l’acteur écossais, ce Goldfinger est sans nul doute l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur opus de la saga. Car oui, cinquante ans plus tard, et malgré le constat flagrant que ce film date vraiment d’une autre époque (mais bon, quelque part, James Bond, c’était les années 60, au même titre que les Beatles ou la libération des mœurs), encore aujourd’hui, Goldfinger passe franchement bien et peut parfaitement etre regarder par les jeunes générations ; du moins, je l’espère. Car entre la chanson titre inoubliable et cultissime, interprété par Shirley Bassey, une intrigue captivante et audacieuse de bout en bout (rien de tel que l’attaque de Fort-Knox), une James Bond-Girl haute en couleur, des méchants charismatiques – le duo Goldfinger et Oddjob, le serviteur coréen au chapeau qui tue – et l’une des scènes les plus marquantes de l’histoire de la saga, lorsque Jill Masterson est retrouvée morte par suffocation, l’intégralité de la peau peinte en or, force est de constater que nous ne pouvons que nous incliner devant ce qu’il faut bel et bien appeler etre un superbe film, certes, qui plaira avant toute chose aux amateurs du genre, mais bon, si même quelqu’un comme moi, qui ne suit pas spécialement fan de la saga, chante les louanges de Goldfinger, c’est que ce film le mérite amplement…


Points Positifs :
- Sans nul doute l’un des plus grands si ce n’est le meilleur film de la saga : que ce soit pour son intrigue, son synopsis, les acteurs, les personnages, sa musique et tout un tas de petits détails, Goldfinger est quasiment le James Bond ultime.
- Peut-être que Sean Connery n’eut jamais autant de classe en tant que James Bond que dans ce film ?!
- La chanson du film, interprété par Shirley Bassey, sans nul doute la meilleure chanson de toute la saga, en tout cas, la plus connue.
- Entre Auric Goldfinger, homme d’affaire sadique obsédé par l’or et Oddjob, son serviteur coréen avec son chapeau qui tue, nous avons droit à un beau petit duo de méchants comme on les aime !
- La scène où Jill Masterson est retrouvée morte, le corps recouvert de peinture d’or, tout simplement culte.
- Ah, l’Aston Martin DB5 et tous ses gadgets !

Points Négatifs :
- Cinq décennies se sont écoulées depuis la sortie de ce troisième opus de la saga et, sans nul doute que certains détails ou comportements commencent à vieillir, au point même de gêner certaines personnes, plus habituées aux longs métrages modernes et peu coutumiers des films plus anciens… D’autres pesteront sur la misogynie légendaire du héros tandis que d’autres pointeront du doigt certains raccourcis faciles dans le scénario, mais bon, c’était une autre époque…

Ma note : 8,5/10

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