lundi 11 novembre 2013

WALKING DEAD – CETTE VIE DERRIÈRE NOUS


WALKING DEAD – CETTE VIE DERRIÈRE NOUS

Partis chasser le gibier pour le groupe, Rick et Shane s’engueulent autour de la relation que ce dernier a entretenue avec Lori, la femme de Rick. Voyant Shane tenir son père en joue avec son fusil, Carl, le fils de Rick, tire et tue son co-équipier. Une fois l’enterrement effectué, Rick, en chef du groupe, décide que la troupe doit partir. Les problèmes ne sont pas seulement liés aux zombis : sur la route, de nombreux véhicules gênent le passage. Ainsi en poussant une voiture en travers de la chaussée, Rick voit arriver une ombre qu’il pointe avec son arme. Il s’agit pourtant bêtement de survivants, au nombre de trois. Le plus âgé est Tyresse, père de Julie seconde rescapé, accompagnée de son petit ami Chris. Rick se lie rapidement d’amitié avec ce nouveau quadragénaire, faisant de lui un membre actif du groupe dans la protection des zombis. Un soir, Lori a l’air troublé et s’écarte du feu de camp. Rick s’approche d’elle et lui demande, inquiet, ce qui ne va pas. Sa femme lui avoue alors qu’elle attend un nouvel enfant…


Walking Dead – Cette vie derrière nous
Scénario : Robert Kirkman
Dessins : Charlie Adlard
Encrage : Charlie Adlard
Couleurs : Cliff Rathburn
Couverture : Tony Moore
Genre : Fantastique, Etrange, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Walking Dead – Miles Behind Us
Pays d’origine : Angleterre, Etats-Unis
Parution : 24 novembre 2004
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 02 juin 2007
Nombre de pages : 144

Liste des épisodes
Walking Dead 7-12

Mon avis : Il y a donc environ un an, a quelques jours prêts, je vous avais parler sur ce blog du premier volume de Walking Dead, célèbre série post-apocalyptique, disant alors tout le bien que je pensais d’un comics bien plus original que la moyenne (car bon, comment dire, la plus part des comics ont pour sujet les super héros) et ce, même si le thème des zombis, en lui-même, ne l’est pas vraiment, original j’entends. D’ailleurs, ce fut justement l’une des raisons qui avait fait que, pendant des années, j’avais laissé de côté cette œuvre, estimant, a juste raison, que le genre zombie (comme celui des vampires ou celui des jeunes garçons magiciens a cicatrice sur le front) était trop à la mode, bref, que trop de zombis tuaient les zombis. Pourtant, en franchissant le pas et en découvrant ce premier volume de la saga de Kirkman et Moore, j’avais découvert une œuvre diablement intéressante, qui sans renier les canons du genre, bien au contraire, s’intéressait davantage aux relations entre les personnages… humains, bien entendu… la menace des morts vivants, bien évidement toujours présente, n’étant que la toile de fond d’une intrigue où ceux-ci auraient pu être remplacer facilement par n’importe quel autre menace : extraterrestre, vampires, communistes, etc. Et donc, après une année où j’ai eu l’occasion de me lancer dans la lecture de quelques autres œuvres post-apocalyptiques comme Le Fléau ou, justement, histoire de rester dans le petit monde des zombis, l’excellent World War Z, finalement, fin octobre, je me décidais à me procurer le second volume de Walking Dead ; franchement, il était temps pour une série que j’avais décidé de suivre. Forcément, vu qu’une année c’était écoulé entre les deux tomes, avant de me lancer dans Cette vie derrière nous, titre de ce second volume de Walking Dead, une petite relecture de son prédécesseur s’imposait, ce que je fis avec plaisir, et donc, après m’être remis en tête les protagonistes et l’intrigue en court, j’étais fin prêt pour la suite des événements : trois décès à l’issu du premier volume, dont un dramatique, celui de Shane, notre petit groupe qui décide enfin de prendre la route, les zombis toujours présents et aussi dangereux et, bien évidemment, l’interaction entre les personnages qui prime sur l’ensemble, d’un point de vu scénaristique, même si de nouvelles têtes font leurs apparition et que, dans ce second tome, nos survivants ne se contentent plus d’être retrancher dans leur camp, nous sommes donc en terrain connu, et sur ce point, c’est toujours aussi excellent. Robert Kirkman maitrise fort bien son sujet, nous livrant une intrigue pesante et des personnages hauts en couleurs, malgré le fait que ceux-ci ne soient que de simples « mesdames et messieurs tout le monde » complètement paumés dans un monde devenu fou, ce qui donne, une fois de plus, un fort bon album où les scènes intimistes alternent avec celles dramatiques. Du coup, le principal changement est ailleurs, et il est de taille : le changement de dessinateur. Exit l’excellent Tony Moore qui m’avait enchanté dans le premier tome pour le britannique Charlie Adlard et là, comment dire… si l’on reste dans le noir et blanc de circonstance qui fait la marque de cette œuvre, personnellement, j’accroche beaucoup moins au style d’Adlard, ce qui est un peu embêtant puisque celui va garder les rênes de la série… Du coup, que dire de ce second volume de cette fort bonne saga qu’est Walking Dead ? Eh bien, justement, sans atteindre des sommets qui en auraient fait sans nul doute un chef d’œuvre, nous avons là une fort bonne série post-apocalyptique qui reprend donc tous les canons du genre mais qui, comme je l’ai souligner, met l’accent principalement sur les relations entre les divers protagonistes, celles-ci étant fort bien narrées au demeurant – d’ailleurs, sur ce point, les habitants de la ferme où arrivent Rick et ses compagnons sont fort réussis dans leur volonté de préserver les zombis. Reste bien sûr, selon moi, la problématique des dessins : sincèrement, je n’ai strictement rien contre Charlie Adlard mais j’appréciais tellement le style de Tony Moore, plus précis, que j’avoue avoir eu un peu de mal. Mais bon, comme je l’ai dit, il va falloir que je m’y fasse puisque Adlard, par la force des choses, est le principal dessinateur de la série. Reste maintenant la grande question : attendrais-je encore un an pour lire le troisième tome ? 


Points Positifs :
- Comme dans le premier tome, ce qui fait la grande force de Walking Dead, ce sont les relations entre les protagonistes, en tous cas, davantage que la toile de fond – les zombies – qui, finalement, ne servent que de prétexte au scénario de Robert Kirkman. Bien évidement, au vu des circonstances et des nouveaux drames qui bouleversent notre petite communauté, c’est toujours aussi passionnant.
- C’est fou ce que Robert Kirkman est doué pour nous retransmettre les sentiments humains: amour, haine, jalousie, colère... une vrai palette d’émotions !
- Scénaristiquement, c’est toujours aussi bon et comme notre petit groupe voit enfin du pays, rencontre de nouvelles têtes et fait même un petit séjour du coté d’une ferme un peu particulière, il s’en passe des choses !
- Justement, le crédo vis-à-vis des zombies des habitants de la ferme est plutôt bien trouvé ; fort dangereux mais intéressant.

Points Négatifs :
- Je n’ai vraiment rien de personnel a l’égard de Charlie Adlard, mais bon, sincèrement, en perdant Tony Moore, Walking Dead perd énormément en qualité pour ce qui est des dessins. Certes, Adlard n’est pas un tâcheron mais il ne tient pas la comparaison avec le cocréateur de la série, surtout que si dans l’ensemble, cela reste correct, pour ce qui est des finitions, particulièrement des visages, c’est plus que léger…

Ma note : 8/10

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