STAR
TREK
La
plus grande odyssée spatiale de tous les temps voit le jour dans le nouveau
Star Trek, mettant en scène le premier voyage d'un tout nouvel équipage à bord
de l'U.S.S. Enterprise, le vaisseau spatial le plus sophistiqué de l'histoire. Dans
ce périple semé de dangers, d'action et d'humour, les nouvelles recrues doivent
tout faire pour empêcher le plan diabolique d'un être maléfique menaçant
l'humanité toute entière dans sa quête de vengeance. Le sort de la galaxie est
entre les mains de deux officiers que tout oppose : d'un côté, James Kirk,
originaire de la rurale IOWA, tête brulée en quête de sensations fortes, de
l'autre, Spock, issu d'une société basée sur la logique et rejetant toute forme
d'émotion. Quand l'instinct fougueux rencontre la raison pure, une improbable
mais puissante alliance se forme et sera seule en mesure de faire traverser à
l'équipage d'effroyables dangers, là où personne n'est encore jamais allé.
Avant
de rentrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire, la critique à proprement parler
de cette énième déclinaison au cinéma de la cultissime série Star Trek, je dois m’attarder sur deux
choses qui, de mon point de vue, sont nécessaires afin de comprendre mon
ressenti final. Et tout d’abord, comment ne pas débuter, justement, par cette
fameuse série, ce Star Trek qui aura
bercée ma jeunesse, et, accessoirement, par le biais de multiples rediffusions,
une bonne partie de ma vie ? Car oui, mille fois oui, sans etre un fan
hardcore comme il en existe tant de par ce bas monde (oui, vous savez, ceux qui
collectionnent les figurines des personnages de la série, qui se rendent à des
conventions déguisés ou qui ont vu chacun des épisodes de toutes les séries au
bas mot une centaine de fois), je ne m’en considère pas moins comme étant un
fan de Star Trek, oh certes, fan
comme je peux l’etre d’autres séries ou films, bande dessinées, etc., mais fan
tout de même. Car Star Trek, comme je
vous l’ai dit, ce fut, pour commencer, mon enfance, et si, encore aujourd’hui,
je suis un fan de Science-Fiction, je pense ne pas me tromper en affirmant que
cette série y fut pour une bonne part. Et puis, le Capitaine Kirk, Spock, l’Enterprise,
le générique, cette musique et même, n’ayons pas peur des mots, ce côté un peu
ringard – car bon, comment dire, tout cela date tout de même de la fin des
années 60 et point de vu effets spéciaux, ce n’était pas encore le top – tout en
étant visionnaire : un simple exemple, les premiers portables dans une œuvre
de fiction, c’était dans Star Trek
mes amis ! Bref, un respect total pour cette œuvre de ma part, enfin, pour
la série originale, le reste, selon moi, ne m’ayant jamais véritablement intéressé
– oh, l’époque avec le Capitaine Picard encore, ça passait, mais le reste, bof.
Ceci
étant dit, la deuxième chose que je voulais souligner avant de m’attaquer à la
critique de ce film, c’est que, depuis toujours ou presque – du moins, depuis
que j’ai un certain âge pour savoir que la chose existe – je déteste
franchement cette manie qu’ont les réalisateurs de nous ressortir, tous les
dix/vingt ans environ, de nouvelles versions d’anciens films qui ont eu du succès ;
tout en sachant que depuis les années 2000, parfois, deux ou trois ans suffisent,
la grande mode étant au Reboot… Cette façon de procédée, qui nous montre
surtout à quel point tout cela est avant toute chose une affaire de gros sous –
et oui, il est plus facile de nous refaire un énième Superman que de se creuser la tête en essayant de crée du neuf,
surtout que cela risque de ne pas fonctionner – en plus d’etre plus que
discutable, ne se limite d’ailleurs pas forcément au cinéma puisque, dans le
petit monde formidable de la musique des années 2000, les… euh… artistes… se
sont spécialisés dans les reprises de vieux succès, c’est plus facile et
surtout, cela évite de se créer ses propres morceaux, chose dont la plus part,
visiblement, son incapables. Mais bon, pour en revenir à nos moutons, c’est-à-dire,
au cinéma, toutes ces multiples versions – d’ailleurs, cela ne date pas d’hier
comme chacun sait – accouchent bien souvent du franchement bof au passable,
mais, de temps en temps, par je ne sais quel miracle, l’on peut avoir de très
bonnes surprises… et force est de constater que je n’aurais jamais cru que cela
soit le cas avec ce nouveau Star Trek !
En
effet, lorsque celui-ci est sorti sur les écrans en 2009, ce fut presque, à mes
yeux, comme un crime de lèse-majesté ! Hein, quoi, comment, ils osent nous
ressortir un Star Trek avec de
nouveaux acteurs a la place des légendaires William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest
Kelley et les autres !? Non, mille fois non, et malgré le fait que
certains avaient entretemps passé l’arme à gauche, je ne pouvais l’accepter et
cette nouvelle version sur grand écran fut immédiatement considérée, par ma
part, et sans que je ne la voie, bien évidemment, comme une bouse infâme, un
étron sans nom qui venait salir la mémoire de la série originale. Puis, le
temps s’écoula, les mois tout d’abord, puis les années et je n’y pensais plus
trop, ce, jusqu’à ce que je ne tombe sur la bande annonce d’un nouveau film :
Star Trek Into Darkness qui sort de
par chez nous dans quelques jours… Pff, à mes yeux, encore un truc sans intérêt,
un vulgaire film commercial et un beau piège a gogos… et puis, la semaine
passée, de façon totalement inattendue, alors que ce fameux Star Trek de 2009 allait etre diffusée
sur le petit écran, j’eu soudainement l’envie de voir finalement ce qu’il avait
dans le ventre, si c’était vraiment aussi nul que je le soupçonnais, ou bien,
si une fois de plus, après avoir descendu en flèche pendant des années une œuvre
que je n’avais jamais vu, j’allais changer d’avis ? Vous l’avez compris,
ce fut le cas !
Et
ce, dès les premières minutes, ce qui peut paraitre étonnant au vu de tout ce
que je pensais au sujet de ce film, mais bon, pour une fois, j’avais essayé de
mettre mes aprioris de coté, de voir ce que ça pouvait donner tout en n’attendant
pas la Lune… sauf que la Lune, je l’ai finalement eu, et sincèrement, ce fut
une belle surprise. Mais alors, qu’est-il arrivé pour que je change d’avis
aussi radicalement, pour que de jeunes et nouveaux acteurs remplacent au pied
levé de véritables légendes et, qui plus est, soient plutôt crédibles pour
certains, excellents pour d’autres, qu’est-il arrivé pour que, au final, ce Star Trek, ai été pour moi l’un des
meilleurs films qu’il m’a été donné de voir depuis quelques mois !? Eh
bien, je pense que le réalisateur de la chose, un certain J. J. Abrams, y soit
pour beaucoup. Les connaisseurs, bien évidemment, se souviennent de lui pour
une certaine série du nom de Lost
qui, il y a quelques années, avait connu un grand succès, mais pour moi, comme –
aussi curieux que cela puisse paraitre – je n’avais jamais eu l’occasion d’en
voir le moindre épisode, le sieur Abrams, je le connaissais par un de ses
films, un certain Super 8,
sorti en 2011, formidable hommage à Steven Spielberg et son œuvre, et qui m’avait
franchement bien plu. Et quand je vous dis, donc, que J. J. Abrams y ait pour
beaucoup dans mon changement d’opinion, c’est peu dire, car là, en s’attaquant à
un véritable mythe, non seulement la tâche n’était pas simple finalement, mais
la prise de risque plus qu’évidente, or, non seulement, ce bougre d’Abrams s’en
est diablement bien sorti, mais en plus, plutôt que de nous proposer une énième
version de Star Trek consensuelle et
destinée à marcher dans les salles, il nous a offert un film plutôt crédible de
par son scénario et son intrigue, spectaculaire de par ses effets spéciaux et
même étonnant de par ses acteurs qui, bien évidemment, sans faire oublier leurs
illustres prédécesseurs, sans sortent finalement plutôt bien, voire très bien
pour certains. Et histoire d’enfoncer le clou, ce reboot de la série, plutôt que
de faire table rasée du passé (et Dieu sait qu’il s’en ai passé des choses
depuis quatre décennies) nous offre, par le biais d’un voyage dans le temps, un
univers parallèle où les divergences entre la série et ce film ont donc toutes
leurs places de façon on ne peut plus logiques… enfin, quand on est un habitué
de la science-fiction, cela va de soi.
Bref,
au final, et après avoir pensé le plus grand mal de cette nouvelle version de Star Trek, le visionnage de celle-ci m’a,
non seulement, fait complètement changer d’avis (dire que cela m’arrive si
souvent et que je ne change pas) alors que c’était loin, très loin d’etre
gagner, mais en plus, cette version du mythe par J. J. Abrams s’est révélée
etre un fort bon film, et là, je dois reconnaitre que je ne m’y attendais pas
le moins du monde. Crédible et respectueuse de l’œuvre originale de bout en
bout, captivante et spectaculaire, bourrée de clins d’œil pour les fans, et se
donnant même le luxe de rajeunir la franchise, bien entendu, mais surtout, d’ouvrir
à celle-ci de nouveaux horizons et un nouveau public plus jeune, ce Star Trek m’aura laissé pantois – et, accessoirement,
rappelé qu’avant de critiquer une œuvre, il vaut mieux la regarder, non ?
Et du coup, forcément, maintenant que j’ai complètement retourné ma veste, je
le verrais bien ce Star Trek Into
Darkness, non ?!
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