L’HISTOIRE
SECRÈTE – L’AIGLE ET LE SPHINX
A
la fin du XVIIIe siècle, l’esprit des lumières s’empare de l’Europe occidentale
et aboutit aux révolutions sanglantes. En 1793, Toulon est alors le théâtre
d’un combat qui voit les français (soutenus par Dame Aker) tenter de prendre le
petit Gibraltar aux anglais (soutenus par maître Erlin). Aker manipule alors
ses arcanes et une pluie torrentielle permet le coup d’éclat. Dans ce contexte,
un homme, Sidney Smith, tente – en vain – de tuer un jeune caporal appelé
Bonaparte. Les années passent, le pouvoir de Bonaparte se renforce. Ce dernier
lance alors la France dans d’étranges conquêtes, notamment l’Egypte, d’où il
souhaite rapporter une « aiguille »
en pierre, incrustées de hiéroglyphes, pour l’ériger en plein Paris. Lors de
cette campagne, l’un des ses hommes de main, le chevalier Lascaris, ordonne le
bivouac à sa troupe auprès de la seconde cataracte. Tandis que, pris d’une
étrange excitation, il se met à recopier sur une feuille de papier les sigles
gravés sur les murs, ses hommes provoquent malencontreusement une véritable
tempête surnaturelle en ces lieux occultes…
L’Histoire Secrète – L'Aigle et le Sphinx
Scénario
: Jean-Pierre Pécau
Dessins
: Igor
Kordey
Couleurs : Carole
Beau, Isabelle Rabarot
Couverture : Manchu,
Olivier Vatine
Editeur
: Delcourt
Genre : Fantastique,
Action, Esotérisme, Historique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 01
août 2006
Nombre
de pages : 48

Points
Positifs :
-
Le synopsis de départ est plutôt intéressant et nous entraine sur les
traces de Napoléon au cours de sa campagne égyptienne.
-
Rendons à César ce qui lui appartient et, donc, reconnaissons une fois de plus
les immenses connaissances historiques de Jean-Pierre Pécau : les références
sont multiples et l’utilisation de personnages réels mais inconnus du grand
public (vous connaissiez, vous, Sidney Smith ?) ne peut que plaire aux amateurs
d’Histoire.
-
Encore une fois, une couverture tout bonnement magnifique.
Points
Négatifs :
- Igor
Kordey livre ici une prestation tout bonnement ignoble (et dire que j’attendais
avec impatience son retour) de la première a la dernière planche :
énormités anatomiques, personnages trop ressemblants au point que l’on ne sait
plus qui est qui, dessins trop brouillons et donnant l’impression de travail
non achevé, encrage par moment oublié ou trop chargé. Une véritable honte, tout
simplement.
-
La colorisation du duo Carole Beau et Isabelle Rabarot ne s’en sort guère mieux :
ainsi, par moments, on ne sait plus qui est qui (pourtant, a la base, les français
ont un uniforme bleu et les anglais rouge) et je ne parle pas des oublis,
encore plus inquiétants.
-
Comme d’habitude, Pécau nous démontre toutes ses immenses connaissances
historiques mais pour ce qui est de narrer une histoire, c’est une autre paire
de manches et il finit même par se perdre dans les dates…
-
On a l’habitude mais c’est vrai que ces habituels sauts dans le temps font que
l’on a du mal a s’attacher aux protagonistes.
Ma
note : 3/10
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