THE
CODE
Sous
un soleil de plomb, le corps d’une jeune fille est retrouvé étendu sur la terre
rouge de l’arrière-pays australien. Alex Wisham, dont la victime est une élève,
essaie de comprendre ce drame. Au même moment, Ned Banks, journaliste avide de
scoops, reçoit des documents compromettants sur un membre du gouvernement. Le
lien entre les deux mystères ne tarde pas à être établi et, déjà, les soucis se
profilent à l’horizon. Avec l’aide de son frère Jesse, génie de l’informatique
très perturbé, Ned tente de percer le code de données top secrètes.
The Code
Réalisation
: Shawn Seet
Scénario
: Shelley Birse
Musique : Roger
Mason
Production : Playmaker
Media, ABC, HBO
Genre : Drame,
Thriller, Politique
Titre
en vo : The Code
Pays
d’origine : Australie
Chaîne
d’origine : ABC1
Diffusion
d’origine : 21 septembre 2014 – 26 octobre
2014
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 56 minutes
Casting :
Dan
Spielman : Ned Banks
Ashley
Zukerman : Jesse Banks
Adele
Perovic : Hani Parande
Lucy
Lawless : Alex Wisham
Aden
Young : Randall Keats
David
Wenham : Ian Bradley
Adam
Garcia : Perry Benson
Chelsie Preston Crayford
: Sophie Walsh
Aaron Pederson : Tim Simons
Steve Rogers : Malcom Coover
Dan Wyllie : Lyndon Joyce
Paul Tassone : Andy King
Aaron McGrath : Clarence Boyd
Madeleine Madden :
Sheyna Smith
Mitzi Ruhlmann :
Missy Wisham
Tim McCunn : Carl Smith
Sophie Gregg : Trina Daniels
Erik Thomson :
Niko Gaelle
Mon avis :
La dernière fois, sur ce blog, que je vous avais parlé d’une série
australienne, cela remonte sensiblement a un an et demi, avec, en octobre 2013,
La Gifle,
excellente mini-série qui narrait les conséquences, au cours d’un barbecue
entre amis, d’une gifle portée a un gamin insupportable. Ici, avec The Code, nous sommes bien entendu à
mille lieux du synopsis de La Gifle,
le seul point commun, finalement, étant que, qualitativement parlant, c’est
presque aussi bon. En effet, le synopsis de The
Code tient davantage du triller informatique que du huit-clos familial et,
si l’on devait faire des comparaisons, il me semble évidant que dans le cas
présent, cette mini-série a de faux airs d’un certain The
Killing : même liens entre une affaire criminelle et le monde
politique alors qu’a la base, la chose ne semble pas évidente, même façon de
conclure les épisodes, ou presque, sauf que, ici, on change de lieu – le Danemark
laissant la place a l’Australie – et, bien sur, la désormais culte Sarah Lund
laisse la place a deux frères : un journaliste et un hacker de génie,
légèrement perturbé mentalement, l’excellent Ashley Zukerman qui porte
quasiment a lui tout seul tout l’intérêt de cette série. Car si le synopsis de celle-ci
est fort intéressant – The Code renvoi
en fait à un code informatique volé qu’il va falloir décrypter – si les multiples
rebondissements entretiennent un suspens qui fait qu’il est difficile de lâcher
son petit écran et si, dans l’ensemble, les acteurs sont plutôt bons – eh, il y
a même Xena, les plus agés savent de qui je parle – force est de constater que
notre petit génie de l’informatique qui, visiblement, n’est pas tout seul dans
sa tête, est incontournable : pour ses talents, bien sur, pour ses crises
de folies, mais aussi et surtout car le sieur Ashley Zukerman, qui joue le rôle
de Jesse Banks, est plutôt crédible et fait preuve d’un excellent talent d’acteur.
Bref, et malgré quelques raccourcis un peu trop faciles et, par moments, un
certain manque d’originalité – les images d’écrans, en surimpression, cela
marche mais ce n’est pas nouveau – force est de constater qu’avec The Code, l’Australie démontre une
nouvelle fois qu’elle est capable d’offrir au monde d’excellentes séries – et puis,
un certain exotisme aidant, cela nous change franchement des séries made in
USA, ce qui, de mon point de vu, n’est pas plus mal.
Points
Positifs :
-
Un synopsis de départ loin d’être original – une espèce de Forbrydelsen où Sarah Lund serait remplacée par un autiste génie en
informatique – mais qui n’en fonctionne pas moins : l’intrigue est
captivante, tous les détails informatiques ne sont pas complexes pour les néophytes,
le lien avec les magouilles des politiciens raviront les adeptes du genre et,
origine de la série oblige – l’Australie – le coté exotique n’est pas
désagréable.
-
Si la plupart des acteurs sont franchement bons, comment ne pas mettre en avant
Ashley Zukerman, tout bonnement excellent dans son rôle de petit génie des
claviers autistes. Il n’est pas tout seul dans sa tête mais quel talent !
-
Eh, mais c’est Xena la Guerrière !
-
Le coté filmé caméra a l’épaule, certains plans, qu’ils soient proches ou éloignés…
-
Le générique : ses images et sa musique.
Points
Négatifs :
-
Si le scénario est suffisamment captivant, force est de constater qu’il y a un
certain manque d’originalité par moments et que l’on sent un peu l’hommage fait
a d’autres œuvres ; la chose n’est pas très grave, certes, mais bon…
-
Par moments, je trouve que les deux frères se sortent un peu trop facilement de
certaines situations un peu complexes.
-
Le personnage de Jesse Banks est tellement réussi qu’il en finit presque par
éclipser tous les autres.
Ma note : 8/10
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