jeudi 26 décembre 2013

LODGER


LODGER

David Bowie

1 - Fantastic Voyage (Bowie, Eno) 2:55
2 - African Night Flight (Bowie, Eno) 2:54
3 - Move On (Bowie) 3:16
4 - Yassassin (Bowie) 4:10
5 - Red Sails (Bowie, Eno) 3:43
6 - D.J. (Bowie, Eno, Alomar) 3:59
7 - Look Back In Anger (Bowie, Eno) 3:08
8 - Boys Keep Swinging (Bowie, Eno) 3:17
9 - Repetition (Bowie) 2:59
10 - Red Money (Bowie, Alomar) 4:17


Lodger
Musicien : David Bowie
Parution : 18 mai 1979
Enregistré : septembre 1978 Montreux, mars 1979 New York
Durée : 35:07
Genre : Rock, Rock experimental, Word-Music
Producteur : David Bowie, Tony Visconti
Label : RCA

Musiciens :
David Bowie : chant, piano, guitare, synthétiseur, Chamberlin
Brian Eno : synthétiseur, drones, traitements de piano et guitare, cuivres, voix
Carlos Alomar : guitare, batterie
Dennis Davis : percussions, basse
George Murray : basse
Sean Mayes : piano
Simon House : violon, mandoline
Adrian Belew : guitare, mandoline
Tony Visconti : voix, guitare, mandoline, basse
Roger Powell : synthétiseur
« Stan » : saxophone

Mon avis : Décidément, je vous en aurai fait manger a toutes les sauces du Bowie en ce mois de décembre 2013 puisque, après vous avoir présenté la critique de Aladdin Sane en début de mois puis celle de Hunky Dory il y moins d’une semaine, voilà un nouvel album de mon chanteur préféré qui a droit aux honneurs sur ce blog : Lodger. Ici, donc, je fais un petit saut dans le temps jusqu’à la fin des années 70 pour vous parler du dernier opus de la célèbre trilogie berlinoise, ce Lodger donc, qui a succéder aux excellents Low et Heroes. Pourtant, s’il est commun de considérer ces trois albums comme faisant partie d’une trilogie, force est de constater que si, effectivement, les deux premiers sont forts proches de par leurs structures et les titres qui les composent (morceaux pop et instrumentaux), Lodger en est plutôt fort éloignée. En effet, ici, en dehors du fait que David Bowie poursuit sa collaboration avec son compère Brian Eno (qu’il ne retrouvera que dans les années 90 avec Outside), on ne peut pas vraiment dire que cet album ait quelque chose à voir avec ses prédécesseurs : plus basique dans sa conception, ne comportant que des chansons et aucun instrumental, ici, Bowie nous livre une fois de plus un excellent album, nous offrant au passage de bonnes chansons (mais aucun véritable hit) plutôt variées, s’inspirant ici ou là de divers artistes, groupes et courants musicaux – un simple exemple, African Night Flight qui ressemble bigrement aux titres des Talking Heads, ceux-ci étant curieusement, ou pas, produits par… Eno – mais, si l’on fait la comparaison avec ses prédécesseurs de la trilogie berlinoise, Low et Heroes, donc, force est de constater que d’un simple point de vue de l’originalité et de la prise de risque, c’est un ton en-dessous. Après, d’un autre côté, Bowie n’allait pas non plus nous refaire le même coup (par-là, j’entends dans la structure des albums) une troisième fois et puis, malgré cela, ne serait-ce que pour la qualité des titres proposés dans Lodger, comment ne pas reconnaitre que ce dernier n’en est pas moins un fort bon album ?!


Points Positifs :
- Véritable patchwork des genres musicaux de la fin des années 70, Bowie et Eno usent et abusent des influences, tout en inventant la musique de la décennie suivante.
- Des titres comme African Night Flight, Yassassin, D.J. ou Boys Keep Swinging sont tout bonnement excellents, et le reste de l’album n’est pas en reste.
- Indéniablement plus accessible pour le grand public, contrairement à Low et Heroes, ces deux derniers étant bien évidement plus complexes et élitistes, même si personnellement, ce fait ne m’a jamais gêner, bien au contraire.

Points Négatifs :
- Contrairement à ses prédécesseurs de la trilogie berlinoise, Lodger est à mille lieues du côté « concept album » de ces derniers et malgré la qualité intrinsèque de la plupart des titres, cela manque tout de même d’originalité.
- Si bien évidement et par la force des choses, la pochette est devenue elle aussi un classique dans la discographie de Bowie, personnellement, elle est loin d’etre ma préférée, bien au contraire.

Ma note : 8/10

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