GOD
OF WAR III
À
la fin de God of War II, Kratos avec l'aide des Titans part à l'assaut du mont
Olympe afin de tuer Zeus à l'aide de la Lame de l'Olympe. Sur le dos de Gaïa,
Kratos affronte Poséidon, qui déchaîne les démons des mers contre le titan. Après
la mort du dieu des océans, les eaux envahissent les terres. Quand Kratos
parvient à rejoindre Zeus, ce dernier déchaîne sa foudre, blessant Gaïa au bras
et provoquant sa chute. Kratos ne peut se retenir et tombe dans le Styx, tandis
que Gaïa, lui refuse son aide en affirmant qu'il n'a toujours été qu'un pion.
Lorsque
fin décembre prochain, je m’attèlerais a la tache de l’écriture de mon habituel
billet consacré au récapitulatif de l’année écoulée et que je devrais choisir
celui qui sera considéré comme étant le jeu de cette année 2012, nul doute que
la saga de God of War, dans son
intégralité, sera probablement le grand vainqueur. Bien évidemment, affirmer
une telle chose dès le mois de septembre peut paraitre assez hasardeux, surtout
que, d’ici là, je peux changer d’avis – et quand je pense à Skyrim, pour ne citer que mon dernier
jeu en date que je viens tout juste à peine de commencer, force est de
constater qu’effectivement, changer d’avis est une possibilité à prendre en
compte – mais bon, et même si je peux me tromper, je pense que dans un peu
moins de quatre mois, lorsqu’il me faudra choisir, mon choix se portera le plus
naturellement du monde sur God of War.
Tout commença en mars derniers, quand, alors que j’étais pour la énième fois en
congés, je m’étais procuré le deuxième volet des aventures de Kratos : God of War II Divine Retribution.
Car, dès les premières minutes de jeu, ce fut un véritable choc ;
ambiance, scénario, protagonistes, musique, graphismes, je retrouvais en un
seul jeu une sensation que je n’avais pas ressenti depuis des années, celle
d’avoir la certitude de me trouver devant un très très bon jeu ; une
véritable tuerie, comme l’on dit de nos jours. Pourtant, à la base, lorsque ce
bourrin de Kratos fit ses premiers pas vidéoludiques, je n’avais pas
franchement accroché à celui-ci : trop violent, trop sanglant, trop…
bourrin, cet antihéros sans aucune morale ne m’attirait guère. Cela, ce fut
avant d’essayer le jeu en lui-même, et de comprendre que ce que je prenais pour
des défauts, collaient tellement bien à ce personnage et cet univers, qu’il ne
pouvait décidément pas en etre autrement. Bien évidemment, une fois God of War II achevé, j’eu tout de suite
l’envie de me procurer et de faire son prédécesseur, le tout premier épisode de
la série, celui par qui tout avait commencé : sobrement intitulé God of War,
celui-ci, malgré le fait qu’il était indéniablement un très bon jeu, portant
les germes de l’excellence du second opus, n’en possédait pas moins quelques
petits défauts, finalement assez compréhensibles, qui le rendaient inférieur à
sa suite : ainsi, entre les graphismes, sa courte durée de vie et le
nombre ridiculement bas de boss – seulement trois, un record – ce premier God of War, malgré ses qualités, ne
pouvait prétendre à rivaliser avec son successeur. Mais, bien évidemment, ce
n’était pas fini car, comme chacun sait – du moins, si l’on s’intéresse à la
chose vidéoludique – sur console de salon, Kratos poursuivait ses aventures sur
PS3.
Entre
le fait que God of War, second du
nom, s’achevait sur un formidable cliffhanger ainsi que l’envie de découvrir
l’univers de Kratos porté sur console dernière génération, l’envie de jouer à
ce dernier volet de la saga fut forte et je dois reconnaitre que long furent
les mois d’attente avant de, enfin, pouvoir enfin me lancer dans ce God of War, troisième du nom, que je me
suis procurer au mois de juillet
dernier. Or, une fois celui-ci acquis, je dus encore patienter avant de le
commencer puisque entretemps, j’avais un certain Dante’s Inferno
à finir (pour ce qui est de ce jeu, force est de constater qu’il me semble
inutile de vous rappeler d’où vient son inspiration) puis, ensuite, ma partie
de God of War III eu à connaitre
quelques coupures : deux semaines pendant mes vacances du coté de Lacanau,
puis, pour finir, juste avant le combat final contre Zeus, presque deux
semaines également par manque de temps. Pour un jeu tant attendu, cela peut
paraitre beaucoup, mais bon, ce sont les aléas de la vie comme dirait l’autre.
Quoi qu’il en soit, tout cela peut etre, ou pas, passionnant (hum, je pense que
non), ce qui compte avant toute chose, c’est que je vous dise ce que je pense
de ce troisième opus des péripéties barbaresques de Kratos ? Et sur ce
point, il me semble qu’il est grand temps que je m’y attèle !
Tout
d’abord, abordons le point qui, je pense, mettra tout le monde d’accord et sur
lequel peut d’entre vous trouveront à redire, je veux bien entendu parler des
graphismes. PS3 oblige, et comme il
fallait s’y attendre, ceux-ci sont bien évidement somptueux. Que ce soit les
décors, tous plus somptueux les uns que les autres, les personnages, les jeux
de lumière voir même les détails, comme les giclées de sang et certains effets
dus aux armes ou aux pouvoirs, il n’y a pas grand-chose à redire ; surtout
que, dans mon cas, je ne dispose que d’une vieille télévision et que, sur un
matériel plus moderne, je n’ose imaginer le rendu graphique !? Mais bon,
quelque part, ce constat n’est pas forcément une surprise en soit : après
tout, God of War II sur PS2 était déjà sublime en soit et l’on
se doutait bien que les petits gars de chez Santa
Monica Studio, a moins d’une défaillance monumentale, sur une machine
supérieure, ne pouvaient nous livrer qu’un jeu magnifique techniquement
parlant. Pas de surprise donc, juste une confirmation de ce à quoi il fallait
s’attendre, le principal était de toute façon ailleurs.
Oui,
le principal questionnement que le joueur pouvait éventuellement se poser, du
moins, celle qui me taraudait l’esprit après avoir achevé les deux premiers
opus, était de savoir ce qu’un énième épisode de God of War, en dehors du fait qu’il sortait sur une machine plus
puissante, pouvait bien apporter à la saga ? La conclure ? Certes, il
fallait bel et bien une fin, cela va de soit (quoi que, d’après ce que j’ai pu
voir, un quatrième volet et en préparation, la bonne blague !), surtout vu
comment s’achevait le volet précédant. Mais bon, les développeurs allaient-ils
réussir à se renouveler, allaient-ils véritablement apporter quelque chose de
neuf a cette saga, quelque chose qui marquerait une différence autre que d’un
seul point de vue technique ? Ce nouvel opus ne risquait-il pas de manquer
cruellement d’originalité, de n’etre que, finalement, une simple poudre aux
yeux pour le simple quidam qui n’y verrait que du feu ?
En
fait, la réponse n’est pas aussi simple que je l’aurais souhaité. Indéniablement,
il me semble évidant d’affirmer que ce troisième opus de God of War est un bon jeu, probablement l’un des tous meilleurs soient
sortis sur notre bonne vieille Playstation
3 ; en effet, tout ce qui avait fait la force de la saga, et que l’on
retrouvait déjà dans le premier volet, est toujours là, mais amplifier – plus beau,
plus grand, plus spectaculaire, plus violent, etc. Cependant, à mes yeux, la
problématique qui se pose est plus d’un point de vue scénaristique qu’autre
chose. Certes, une fois de plus, l’intrigue qui nous est proposé est captivante
au possible et, du coup, incarner Kratos est toujours un plaisir et il est dur
de décroché une fois la manette en main, mais, quelque part, tout cela n’est
que le prolongement de l’épisode précédant ; ainsi, au menu du scénario,
rien de bien nouveau au programme : Kratos veut se venger, Kratos tue des
dieux, Kratos se bat contre des cyclopes, Kratos fait encore une fois un tour
aux Enfers, Kratos marche, court, saute, vole, étripe, démembre, ouvre des
coffres, trouve de nouvelles armes, les rend plus performantes, devient, forcément,
de plus en plus balèze et se tape Zeus à la fin. En fait, comme dans les précédant
volets, tout simplement. Alors oui, il ne fallait pas s’attendre à de grands
bouleversements de la part de ce troisième volet de God of War, les développeurs ont fait leur boulot, l’adaptant tout
juste à la PS3 et, donnant une fin
(pour le moment), donc, à la saga. Mais si le jeu est indéniablement bon, si
techniquement, il n’y a rien à redire et si, je ne le nie pas, le plaisir est
toujours au rendez-vous, pour ce qui est de l’originalité, on ne peut pas
vraiment dire qu’elle soit, elle, au rendez-vous. Ais-je l’air d’exagéré, ne
chipoterais-je pas un peu trop ? Aux yeux de nombreux joueurs,
probablement que oui, cela n’étant qu’un point de détail pour la plus part.
Sauf que, pour moi, ce n’est pas le cas.
L’on a tendance à dire
que qui aime bien, châtie bien, et je pense que c’est ce que j’ai fait avec ce God of War III. Bien évidemment, ce n’était
surement pas dans ce genre de jeu qu’il fallait s’attendre à des surprises
scénaristiques époustouflantes, surtout que, quelque part, il faut rappeler que
ce troisième opus n’est que la suite directe de son prédécesseur, ce qui a pu
déjouer un peu en sa défaveur vis-à-vis de celui-ci, du moins, encore une fois
de plus, de mon point de vue. Car pour moi, le meilleur épisode de God of War est indéniablement le second
avec son scénario de folie mais aussi et surtout, sa longueur ; oui, ne l’oublions
pas, le volet PS3 des aventures de
Kratos ne brille pas non plus par une extrême durée de vie. Ce point aussi joue
en sa défaveur, ce qui est dommageable. Mais bon, il est peut-être temps que j’arrête
de taper (gentiment) sur ce jeu, mine de rien, si c’est avis peut paraitre plus
que désobligeant, surtout aux yeux de joueurs plus complaisants, je dois tout
de même reconnaitre que ce God of War III
n’en reste pas moins un sacré jeu, jouissif en diable, terriblement prenant et
très difficile à lâcher une fois la partie lancée. Dommage juste qu’il soit
trop court et ne se démarque pas vraiment de ses prédécesseurs, car sinon, c’est
du tout bon !
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