"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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jeudi 11 novembre 2021
NARCOS MEXICO – SAISON 3
NARCOS
MEXICO – SAISON 3 Après
l’incarcération de Miguel Ángel Félix Gallardo, El Jefe de Jefes ou El Padrino,
le trafic de drogue au Mexique s’est ouvert, permettant à des trafiquants
indépendants comme Ismael Zambada García ou El Mayo d’émerger et de prospérer.
Au début des années 1990, le trafic de drogue est en plein essor à Tijuana sous
la houlette de la famille Arellano, avec un chiffre d’affaires de trois
milliards de dollars. De l’autre coté de la frontière, à El Paso, l'infiltration
de Walt prend un tour inattendu et des liens se font jour avec les cartes
mexicains, en particulier celui de Amado Carrillo Fuentes qui vient tout juste
de sortir de prison après trois mois d'incarcération. À Juárez, l'inspecteur de
police Victor cherche une jeune fille disparue et son enquête va l’amener a
faire le voile sur une affaire nettement plus complexe que prévue…
Narcos Mexico – Saison 3 Réalisation
: Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha Scénario
: Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha Musique : Pedro
Bromfman, Rodrigo Amarante Production :Netflix Genre : Drame,
Policier, Thriller Titre
en vo : Narcos Mexico – Season 3 Pays
d’origine : États-Unis, Mexique Chaîne
d’origine :Netflix Diffusion
d’origine : 05 novembre 2021 Langue
d'origine : anglais, espagnol Nombre
d’épisodes : 10 x 58 minutes Casting : José
María Yazpik : Amado Carrillo
Fuentes Scoot
McNairy : Walt Breslin Alfonso
Dosal : Benjamín Arellano Félix Mayra
Hermosillo : Enedina Arellano
Félix Manuel
Masalva : Ramón Arellano Félix Alejandro
Edda : Joaquín « El Chapo » Guzmán Luis
Gerardo Méndez : Víctor Tapia Gorka
Lasaosa : Héctor Luis Palma Salazar Alberto
Ammann : Hélmer « Pacho » Herrera Alberto
Guerra : Ismael « El Mayo » García Jose
Zuniga : le Général
Jesus Hector Rebollo Luisa
Rubino : Andrea Núñez Yessica
Borroto : Marta Bobby
Soto : David Barron Corona Manuel
Uriza : Carlos Hank
Gonzalez Matt
Letscher : James Kuykendall Beau
Mirchoff : Steve Sheridan Kristen
Gutoskie : Dani Alejandro
Furth : Ramon Salgado Lorenzo
Ferro : Alex Hodoyan Fermin
Martinez : Juan José « El Azul » Esparragoza Moreno Bad
Bunny : Everardo Arturo « Kitty » Paez Jesús
Ochoa : Juan Nepomuceno Guerra Noé
Hernández : Rafael Aguilar
Guajardo Joaquín
Cosío : Ernesto « Don Neto » Fonseca Carrillo Damián
Alcázar : Gilberto
Rodríguez Orejuela Diego
Luna : Miguel Ángel Félix
Gallardo
Mon
avis : Faisant suite à Narcos,
sans aucun doute possible une des séries les plus enthousiasmantes de ces
dernières années, Narcos
Mexico était apparu sur le petit écran peu de temps après l’arrêt de
son illustre prédécesseur, et délocalisait le lieu de l’intrigue, comme son nom
l’indiquait, de la Colombie au Mexique. Bien évidement, il y avait de quoi être
pour le moins dubitatif quand à l’intérêt de cette suite : après tout, Narcos avait marquer les esprits de par
la mise en avant de Pablo Escobar, sans aucun doute possible le plus célèbre narcotrafiquant
de tous les temps et, d’ailleurs, même la troisième
saison, sans Escobar, mort, et qui s’intéressait aux Gentlemen de Cali ne
possédait pas la même saveur – tout en restant d’un très haut niveau, fort
heureusement. Pourtant, il serait judicieux de rappeler que, coté trafic de
drogue, le Mexique n’est pas en reste et n’a rien a envier à la Colombie, quand
à son importance stratégique, ne serais-ce que par sa longue frontière avec les
Etats-Unis, premier pays au monde consommateur de drogue, on se doutait bien
que nos amis mexicains avaient de quoi nous proposer tout un tas de barrons de
la drogue hauts en couleurs, ce qui fut, bien évidement, le cas… Le plus
charismatique de ces derniers, Miguel
Ángel Félix Gallardo, aura diriger tout ce petit monde pendant les années 80
avant de, finalement, chuter au tout début de la décennie suivante comme on
peut le voir dans la seconde
saison et, une fois ce dernier hors d’état de nuire – du moins, si on peut
le dire ainsi puisqu’au Mexique, même derrière les barreaux, on ne perd pas grand-chose
de son pouvoir de nuisance – il était grand temps que les anciens barrons sous
ses ordres prennent de l’importance, ce, en se livrant une belle petite guerre
des familles… Tel est le postulat de départ, donc, de cette troisième saison de
Narcos Mexico et, ma foi, disons que
le résultat est à la hauteur de nos espérances, cette suite et conclusion (car
oui, s’en est finit pour cette série) étant dans la lignée des saisons
précédentes et, ma foi, de celles de Narcos
également tellement les deux œuvres sont liés – par ailleurs, tout au long de celles-ci,
combien de fois certains protagonistes auront fait de courtes apparitions dans
les deux… Ainsi, une fois de plus, on ne change pas une formule qui gagne :
casting irréprochable, narration impeccable qui alterne entre une partie
historique et une autre plus ou moins romancée, sans oublier, bien sur, une
reconstitution proche de la perfection. Mais pour que tout cela soit efficace,
il fallait des protagonistes charismatiques et si, naturellement, le clan Arellano
marque cette saison de son empreinte, si El Chapo monte en puissance et s’il y
a même un petit nouveau plutôt charismatique comme El Mayo, si l’on ne devait
en retenir qu’un seul, ce serait, évidement, l’homme en noir, Amado Carrillo
Fuentes, plus puissant que jamais et qui, pour info, fut en son temps le plus
riche narcotrafiquant de tous les temps et qui a droit, ici, a un happy-end qui
lui va, décidément, plutôt bien… Bref, vous l’avez compris, cette troisième
saison de Narcos Mexico conclut à
merveille cette série qui est davantage qu’une simple suite de Narcos : captivante de bout en
bout, diablement intéressante, celle-ci nous aura entrainé, pour la dernière
fois, du coté de ce qui est l’un des pays les plus dangereux du monde, le Mexique.
Reste maintenant la grande question que tout le monde se pose : quid,
donc, désormais, d’une nouvelle série Narcos ?
Après tout, les producteurs de celle-ci avaient affirmé que celle-ci continuerait
tant que la guerre contre la drogue ne prendrait pas fin et comme, ma foi, celle-ci
a encore lieu de nos jours, il n’est pas impossible que dans les années à
venir, Narcos ne revienne, délocalisé
dans un nouveau pays…
Points
Positifs : -
Une conclusion parfaite pour Narcos
Mexico qui s’est avéré, après le coup, davantage qu’une simple suite au
légendaire Narcos. Ainsi, cette
délocalisation du coté du Mexique nous aura fait découvrir tout un tas de
barrons de la drogue pour le moins charismatiques et suivre leur destins, leurs
luttes de pouvoirs, leurs chutes respectives, aura été, pour la dernière fois,
toujours aussi passionnant. -
Le puissant clan Arellano, El Chapo qui
monte en puissance, l’arrivée d’un petit nouveau, El Mayo, mais si l’on ne
devait en retenir qu’un seul, ce serait, évidement, l’homme en noir, Amado
Carrillo Fuentes, le plus puissant narcotrafiquant de tous les temps qui possède
ici un charisme diabolique et qui a même droit a un sympathique happy-end…
Bref, pas de quoi s’ennuyer avec cette troisième saison de Narcos Mexico ! -
On reprend une formule qui a fait ses preuves depuis longtemps – le coté
historique fort intéressante, la narration, les protagonistes hauts en couleur
– et qui reste toujours aussi efficace. -
Mine de rien, que l’on soit passionné, ou pas, par l’histoire des
narcotrafiquants, tout cela est terriblement passionnant ! -
Encore une fois, nous avons droit a un casting principalement composé d’acteurs
sud-américains mais qui s’avère être tout simplement excellent. -
Le plaisir de retrouver, a quelques reprises et une fois de plus, l’inimitable
Pacho ! -
Le générique, toujours aussi parfait ! Points
Négatifs : -
Bien évidement, le spécialiste des narcotrafiquants regrettera certaines
libertés prises avec la réalité, certaines plus excusables que d’autres, mais
bon, cela reste une œuvre de fiction avant toute chose. -
De la même manière, certains pourront trouver un petit osé le happy-end final
pour Amado Carrillo Fuentes, mort des
suites d’une opération de chirurgie plastique qui a mal tourné, en 1997. Mais bon,
après tout, qui nous dit que… - Une fois de plus, je trouve dommageable qu’il n’y
ait pas eu un ou deux épisodes supplémentaires. Après tout, il y avait de quoi
faire un peu plus, vous ne trouvez pas ? Ma
note :8/10
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