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lundi 29 novembre 2021

SCANDALE


SCANDALE
 
Roger Ailes est l'un des créateurs de la chaîne de télévision d'information en continu américaine Fox News. Régnant en tyran depuis des années, il use de méthodes peu scrupuleuses avec comme objectif l'audience à tout prix. Il veut des journalistes sexys et des plans sur les jambes des présentatrices à l'antenne. Quand une jeune femme entre dans son bureau, il la fait défiler devant ses yeux et lui fait des propositions sexuelles. Ces méthodes ne sont plus du goût de Gretchen Carlson, rétrogradée et évincée de l'émission Fox & Friends. Elle subit les remarques sexistes de son patron. En 2016, après son renvoi, elle décide de poursuivre Roger Ailes pour harcèlement sexuel. Cela va briser la loi du silence au sein de la chaîne mais également auprès d'anciennes employées. Parmi toutes ces femmes, il y a la célèbre présentatrice Megyn Kelly, qui sort d'une année difficile après des attaques personnelles portées par Donald Trump, lors des débats des primaires républicaines. Il y a également la jeune et ambitieuse Kayla Pospisil, qui a subi des agressions sexuelles de Roger Ailes, en vue d'une éventuelle promotion.
 

Scandale
Réalisation : Jay Roach
Scénario : Charles Randolph
Musique : Theodore Shapiro
Production : Bron Studios, Annapurna Pictures
Genre : Drame biographique
Titre en vo : Bombshell
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 20 décembre 2019
Langue d'origine : Anglais
Durée : 109 min
 
Casting :
Charlize Theron : Megyn Kelly
Nicole Kidman : Gretchen Carlson
Margot Robbie : Kayla Pospisil
John Lithgow : Roger Ailes
Allison Janney : Susan Estrich
Malcolm McDowell : Rupert Murdoch
Kate McKinnon : Jess Carr
Connie Britton : Beth Ailes
Liv Hewson : Lily Balin
Brigette Lundy-Paine : Julia Clarke
Rob Delaney : Gil Norman
Mark Duplass : Douglas Brunt
Stephen Root : Neil Mullin
Robin Weigert : Nancy Smith
Amy Landecker : Dianne Brandi
Mark Moses : Bill Shine
Holland Taylor : Faye
Nazanin Boniadi : Rudi Bakhtiar
Ben Lawson : Lachlan Murdoch
Josh Lawson : James Murdoch
Alanna Ubach : Jeanine Pirro
Andy Buckley : Gerson Zweifac
Brooke Smith : Irena Brigante
Bree Condon : Kimberly Guilfoyle
D'Arcy Carden : Rebekah
Richard Kind : Rudy Giuliani
Michael Buie : Bret Baier
Marc Evan Jackson : Chris Wallace
Anne Ramsay : Greta Van Susteren
Jennifer Morrison : Juliet Huddy
Ashley Greene : Abby Huntsman
Ahna O'Reilly : Julie Roginsky
Elisabeth Röhm : Martha MacCallum
Alice Eve : Ainsley Earhardt
P. J. Byrne : Neil Cavuto
Spencer Garrett : Sean Hannity
Madeline Zima : Edie
Tricia Helfer : Alisyn Camerota
Katie Aselton : Alicia
John Rothman : Martin Hyman
Donald Trump : lui-même (images d'archives)
 
Mon avis :
 Bon, ici, les jeux étaient faits d’avance si vous me permettez l’expression… En effet, rien qu’avec le synopsis de ce film, on se disait que ce Scandale était un long métrage qui, à défaut d’être une indéniable réussite, allait plaire à une frange plutôt importante du public. Importante, peut-être pas en nombre mais, du moins, pour ce qui est de la place qu’elle occupe au sein des élites médiatiques et culturelles… En effet, ici, ce film traite d’un gros scandale de harcèlement sexuel qui eu lieu en 2016, aux Etats-Unis, quelques mois avant l’élection d’un certain Donald Trump à la présidence et qui toucha Fox News, alias, comme chacun sait – du moins, je le pense – la chaine conservatrice par excellence, c’est-à-dire, la chaine de droite, la chaine des forces du mal aux yeux de nos fameux progressistes. Bref, Scandale était la preuve évidente que, du coté de Fox News, de ses spectateurs, de Donald Trump, de ses électeurs, il ne pouvait y avoir que des salauds qui s’en prenaient aux femmes. Ce serait, bien évidement, oublié deux ou trois choses : déjà, ces femmes de chez Fox News sont tout aussi conservatrices que les hommes, ensuite, je ne pense pas que du coté des médias américains de gauche, il n’y ait pas de femmes harcelées, pour finir, quand on pense à certains politiques démocrates – Bill Clinton étant le plus récent mais il y a foule – disons que Trump, aussi détestable soit-il, est loin d’être le seul à se comporter comme un salaud… Mais tout cela, finalement, importe peu sauf car, après tout, qu’est-ce qui compte le plus dans ce genre de films qui traitent de faits réels ? Qu’il soit bon et plaisant à suivre, du moins, un minimum ?! Ma foi, oui, c’est ce que l’on demande et dans le cas présent, force est de constater que malgré un casting principal cinq étoiles – Charlize Theron, Nicole Kidman et Margot Robbie, excusez du peu – Scandale n’est pas un film que l’on regarde avec un enthousiasme certain, disons même que, a aucun moment, il n’y a le moindre souffle qui vienne relancer la machine et qui nous fasse dire que le jeu en valait la chandelle… Non, c’est fade, prévisible, terriblement conventionnel et il est indéniable que ce film est la preuve éclatante qu’un documentaire sur le même sujet aurait été autrement plus intéressant. Eh oui, pointer du doigt les perversités d’un ancien dirigeant de Fox News, c’est une chose, le faire avec talent, c’est une autre…
 

Points Positifs
 :
- Un film intéressant puisqu’il permet de découvrir, pour un public non américain, l’existence d’un énorme scandale de harcèlement sexuel à Fox News et qui fut découvert en 2016, c’est-à-dire, avant l’élection de Donald Trump mais aussi avant l’émergence du mouvement Me Too.
- Un trio d’actrices cinq étoiles au programme : Charlize Theron, Nicole Kidman et Margot Robbie.
- Coté acteurs, celui qui se démarque le plus est John Lithgow qui livre une fort belle prestation. Dommage qu’on ne le voit pas davantage à l’écran.
- Si vous détestez Fox News, le mouvement conservateur ou la droite en générale, Donald Trump, bref, si vous êtes un brave bobo progressiste de la cote est, alors, Scandale ne peut que vous plaire…
 
Points Négatifs :
- Tout cela est intéressant, je ne le nie pas, cependant, il apparait qu’un documentaire aurait été nettement plus réussi que ce film bien trop conventionnel dans son traitement.
- Mise en scène sans génie, ambiance qui ne décolle vraiment jamais, traitement maussade, personnages sans grand intérêt et auxquels on ne s’attache guère. Oui, il manque pas mal de choses à ce film pour en faire un véritable incontournable.
- John Lithgow livre une fort belle prestation, c’est un fait, cependant, non seulement on ne le voit pas assez à l’écran mais, pire que cela, on ne ressent pas trop le danger que celui-ci représente pour ses employées féminines. Voilà un film qui parle beaucoup mais qui ne montre pas grand-chose, ce qui est un comble !
- Un film américain qui traite d’un scandale américain avec moult personnalités américaines et qui ne touchera guère, par moments, un public qui n’est pas américain et qui ne connait pas vraiment tout ce petit monde.
- Certains pourraient estimer que Scandale est un film de l’intelligentsia hollywoodienne de gauche contre le principal média de droite du pays – et contre Donald Trump – et, quelque part, ils n’auraient pas forcément tord…
 
Ma note : 6/10

LES PRODUCTEURS


LES PRODUCTEURS
 
Un producteur proche de la ruine imagine une arnaque à l'assurance en montant la pire comédie musicale, sur un scénario indigent, dirigée par le pire metteur en scène, avec un cast improbable... rien ne se passera comme prévu. Une occasion exceptionnelle de retrouver l'humour caustique, irrévérencieux et déjanté de Mel Brooks.
 

Les Producteurs
Scénario : Mel Brooks, Thomas Meehan
Mise en scène : Alexis Michalik
Décors : Marion Rebmann
Costumes : Marion Rebmann
Musique : Mel Brooks
Genre : Comédie Musicale
Titre en vo : The Producers
Pays d'origine : Etats-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 26 novembre 2021
Durée : 120 mn
 
Casting :
Serge Postigo, Benoit Cauden, David Eguren, Andy Cocq, Regis Vallee, Roxane Le Texier, Alexandre Bernot, Loai Rahman, Leo Maindron, Sebastien Paulet, Herve Lewandowski, Melissa Linton, Veronique Hatat, Eva Tesiorowski, Marianne Orlowski, Carla Hugon
 
Mon avis :
 L’une des conséquences majeurs de la crise du Covid-19 est le fait que, par la force de celle-ci et des conséquences liées aux diverses fermetures décidées par le gouvernement depuis, sensiblement, un an et demi, cela faisait une éternité, ou presque, que je n’avais pas eu l’occasion d’aller voir une pièce de théâtre. D’ailleurs, la toute dernière fois remonte à octobre 2019, en une époque que l’on peut depuis surnommer le monde d’avant et où personne ne pouvait se douter qu’une pandémie venue de Chine allait frapper le monde. Un peu plus de deux ans, donc, après Elephant Man avec Joey Starr et Béatrice Dalle, j’ai enfin eu l’opportunité d’aller au théâtre et, ma foi, si l’attente fut longue, fort longue même, disons que le jeu en valut la chandelle puisque la pièce que j’ai été voir, Les Producteurs, donc, est un véritable petit bijou ! Mis en scène par Alexis Michalik que l’on ne présente plus – Le Porteur d’Histoire, Edmond cette comédie musicale, car oui, c’en est une, est l’adaptation de deux œuvres : tout d’abord, il y Les Producteurs, le film de l’inimitable Mel Brooks et qui date de la fin des années 60, ensuite, il y a la comédie musicale du même nom, qui date du début des années 2000 et qui fut, pour la petite histoire, une des plus grandes réussites de Broadway. Forcément, au vu du succès outre-Atlantique, il était plutôt logique que Les Producteurs débarque en France et puisque c’est le toujours si-doué Alexis Michalik qui si colle, ma foi, que dire au sujet du résultat final ? Que nous avons affaire à une belle réussite ? C’est un fait, indéniablement ! Que la transposition en français et un poil plus moderne est sans faute ? Ma foi, c’est exact ! Que tout cela est diablement rythmé et terriblement drôle ? Comment nier l’évidence ! Que la flopée d’acteurs et d’actrices ne sont pas en reste pour nous faire passer un bon moment ? Bien évidement que c’est le cas ! Alors, vous l’avez compris, une fois de plus, Alexis Michalik nous livre une fort belle réussite et même si l’œuvre originale n’est pas de lui, sa patte transparait tout de même sur scène, nous prouvant, une énième fois, tout le talent du bonhomme et si vous souhaitez passer un bon moment, si vous souhaitez renouer avec le théâtre avant qu’il ne soit trop tard – après tout, avec ce gouvernement qui ne cesse de fermer et d’ouvrir les commerces ou les salles de spectacles avant de les fermer a nouveau, qui nous dit que cela ne va pas encore arriver – force est de constater que Les Producteurs est la pièce qu’il vous faut !
 

Points Positifs
 :
- A la base, Les Producteurs était un film de Mel Brooks, grand comique devant l’éternel, puis, il y a deux décennies, il devint une comédie musicale à succès qui fut un des plus grands succès de Broadway. Le voir désormais arriver en France sous la houlette du talentueux Alexis Michalik est un vrai plaisir et, indéniablement, une belle réussite !
- Le matériel de base était déjà très bon et si l’on y ajoute la touche du sieur Michalik, alors, on obtient une comédie musicale de haute volée, superbement mise en scène et qui nous fait passer un superbe moment.
- Acteurs endiablés, décors superbes, mise en scène dynamique et moult chansons pour le moins drôles pour ne pas dire ubuesques selon certaines situations font que l’on ne s’ennui pas une seule seconde !
- Pour la petite histoire, c’est la toute première fois que j’ai l’occasion d’aller voir une comédie musicale et, ma foi, disons que je ne l’ai pas regretté vu la qualité de l’ensemble.

Points Négatifs :
- Bien entendu, si vous être totalement allergiques aux comédies musicales, alors, Les Producteurs n’est pas fait pour vous.
- On peut toujours pester contre le fait que, coté visibilité, il y a trop souvent un problème dans ces vieux théâtres parisiens mais ceci, bien évidement, n’a strictement rien à voir avec la qualité de la pièce en elle-même…
 
Ma note : 8/10

mardi 23 novembre 2021

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 200 – SUR LES TRACES DES GRANDS EXPLORATEURS


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 200 – SUR LES TRACES DES GRANDS EXPLORATEURS
Septembre/Octobre 2021
 
Au sommaire :
Édito : Explorer et remonter le temps
Dossier : Sur les traces des Grands Explorateurs
- Cadrage
- Des premiers curieux aux archéologues
- Retour à Pompéi et Herculanum
- Vivant Denon, un œil de sphinx
- L’archéologie : de la passion à la science
- Stephens et Catherwood, la passion maya
- L’archéologie dépasse les frontières
- Henri Mouhot, la fièvre d’Angkor
- Le magnétisme des ruines
- Heinrich Schliemann révèle Troie
- Ernest de Sarzec ressuscite Sumer
- L’année où l’humanité est devenue très âgée
- Paul Pelliot et la grotte aux manuscrits
- Restituer les œuvres spoliées : un sujet sensible
- Hiram Bingham, au bout du rêve inca
- Le fantasme des cités oubliées
- Caton-Thomson repense le Grand Zimbabwe
- Trop beau pour être autochtone ?
- Betty Meggers, reine d’Amazonie
- Entretien avec Stéphen Rostain
Actualités
- A Lalibela, les églises rupestres cachaient une culture plus ancienne troglodytique plus ancienne
- Le plus vieux set de tatoueur connu est agé de 3600 ans
- 55 ans individus maudits d’un coup en Grèce
- Le Géant de Cerne Abbas, dieu païen médiéval ?
- Le mystère des morts de Tell Banat
Muséologies
- Plongée en 3D dans les secrets d’une lyre oubliée
- Apparat impérial
- Techno-Lascaux
- Le papyrus au-delà de l’Egypte
En ligne
- Dr Orodru
 
Mon avis :
 C’était, bien évidement, l’événement de cette année 2021, du moins, si je m’en tiens à la catégorie presse de ce blog puisque, comme vous avez put le constater en lisant le titre de cette critique, aujourd’hui, c’est du deux-centième numéro des Cahiers de Science & Vie dont je vais vous parler… Bon, ce n’est pas vraiment une surprise pour celles et ceux qui suivent ce blog depuis ses débuts mais s’il y a bien une revue qui se démarque des autres, que je suis régulièrement et dont je ne rate aucun numéro – qu’il soit réussi ou pas – c’est bel et bien Les Cahiers de Science & Vie. D’ailleurs, je suis un fidèle lecteur de celle-ci depuis une bonne dizaine d’années et vous pouvez imaginer mon impatience, depuis longtemps d’ailleurs, de découvrir ce que les Cahiers allaient nous proposer pour ce numéro anniversaire – après tout, 200 numéros, ce n’est pas rien ! Pourtant, en découvrant le sujet de ce numéro des Cahiers, je dois reconnaitre que j’ai été déçu : les grands explorateurs !? Ma foi, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé et je dois admettre que je m’attendais à autre chose, peut-être, qui sait, un dossier sur les grandes civilisations ou quelque chose du même genre… Pourtant, malgré ma déception, à la lecture de ce numéro, j’ai dut changer d’avis et constater, par moi-même et devant la qualité du dossier proposé ici, que non seulement celui-ci était plutôt instructif et bon mais que, finalement, il était plutôt bien trouvé en tant que sujet pour un numéro anniversaire : après tout, sans ces anciens explorateurs dont certains ont payés de leur vie leur soif d’aventure et de découvertes, il n’y aurait jamais eu d’archéologie et maintes civilisations seraient restées dans l’oubli de la mémoire humaine… Bref, au final, ce deux-centième numéro des Cahiers de Science & Vie se sera avéré être une belle réussite et même si je dois reconnaitre que d’anciens numéros lui ont été largement supérieurs, de par leurs sujets ou leurs contenus, la satisfaction aura été au rendez vous. Et, puisque je parle de rendez vous, comment ne pas penser, à présent, a un futur numéro 300, dans bien longtemps et, qui sait, peut-être également sur ce blog, du moins, si ce dernier existe encore !?
 

Points Positifs
 :
- Un numéro anniversaire à la hauteur de l’enjeu et qui s’est avéré être fort intéressant à la lecture. Il faut dire que suivre le destin de ces hommes et de ces femmes qui, jadis, alors que l’archéologie n’existait pas encore, se sont lancés à la recherche de cités et de civilisations disparues ou mythiques est, pour le moins, passionnant !
- Comme c’est toujours le cas avec les Cahiers, l’ensemble est bien écrit et suffisamment clair pour ravir le grand public. De plus, nous avons droit à de nombreuses illustrations de qualité.
- Même la partie actualité est un poil plus intéressant que d’habitude.
- Une couverture simple mais fort plaisante.
 
Points Négatifs :
- Certains auraient put estimer que, pour un numéro anniversaire, il y avait de quoi faire un peu plus comme, par exemple, nous présenter l’intégralité des couvertures des numéros précédents ?!
- Même si la partie actualité est plus intéressante que d’habitude, il faut reconnaitre que celle-ci occupe toujours une place trop importante au sein de cette revue et que je m’en passerais bien…
 
Ma note : 7,5/10

DIRTY JOHN – BETTY


DIRTY JOHN – BETTY
 
Betty est une jeune fille de bonne famille avec des rêves plein la tête. Elle tombe follement amoureuse du jeune Daniel Broderick alors qu'elle n'a que 17 ans, et l'épouse à l'âge de 21. Elle accepte de sacrifier tout ou presque pour que son mari puisse faire des études de médecine puis d'avocat et construire sa carrière. Elle reste à la maison et s'occupe de ses 4 enfants. Mais la femme au foyer désabusée qu'elle est devenue, se rend compte que son mari entretient une liaison avec sa jeune assistante Linda Kolkena. Après 16 ans de mariage en 1985, il demande le divorce. Dans cette bataille contre son mari, avocat de renom, Betty Broderick perd tout, y compris la garde de ses enfants. Elle se laisse alors aller à des accès de violence tels qu'elle finit par être internée en hôpital psychiatrique.
 

Dirty John – Betty
Réalisation : Alexandra Cunningham
Scénario : Alexandra Cunningham
Musique : Mark Mothersbaugh
Production : Atlas Entertainment, Los Angeles Times Studios
Genre : Thriller
Titre en vo : Dirty John – Betty
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : USA Network
Diffusion d’origine : 31 mai 2020
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 46 minutes

Casting :
Amanda Peet : Betty Broderick
Christian Slater : Dan Broderick
Rachel Keller : Linda Kolkena
Lily Donoghue : Tracy Broderick
Missi Pyle : Karen Kintner
Emily Bergl : Marie Stewart
Holley Fain : Evelyn Crowley
Lena Georgas : Janet Ravis
Tiera Skovbye : Betty Broderick jeune
Chris Mason : Dan Broderick jeune
Cameron Crovetti : Ryan Broderick
Miles Emmons : Anthony Broderick
Anna Jacoby-Heron : Jenny Broderick
Joelle Carter : Yvonne Newsome
Sprague Grayden : Samantha
 
Mon avis :
 Comme je l’avais souligné il y a de cela quelques jours, je n’avais guère été emballé par Dirty John, mini-série en huit parties qui, malgré quelques qualités, possédait beaucoup trop de défauts pour en faire un véritable incontournable et m’avait, au final, laisser avec une impression mi-figue, mi-raisin. Ainsi, ce ne fut pas vraiment une surprise que je n’attendais pas grand-chose de Dirty John – Betty, une vrai-fausse seconde saison puisque, comme c’est un peu devenu de coutume avec pas mal de séries outre-Atlantique, celle-ci nous proposait un nouveau casting et une nouvelle histoire, Dirty John entrant, de fait, dans la catégorie des anthologies du crime… Pourtant, dans le cas présent, il y aurait peut-être un mieux, du moins, si j’en croyais mon épouse qui avait regardé cette mini-série avant moi et qui m’en avait dit le plus grand bien. Ainsi, ce fut avec une certaine méfiance mais, malgré tout, un certain espoir, que je me suis plongé dans ce Dirty John – Betty et, ma foi, au vu du résultat, disons que, oui, effectivement, cette vrai-fausse seconde saison de Dirty John est nettement plus intéressante que sa devancière, même si, il faut le reconnaitre, nous sommes encore loin, très loin même d’un quelconque chef d’œuvre… Le postulat, ici, est plutôt simple une fois de plus : un couple américain de la cote ouest dans les années 80, le mari, grand avocat, souhaite divorcer afin de se mettre en ménage avec sa secrétaire, l’épouse tombe des nues et finit par disjoncter de plus en plus jusqu’à ce que, quelques années plus tard, elle ne commette l’irréparable et finisse par assassiner son ex-mari et la femme de ce dernier. Une affaire qui fit la une des médias, en son temps, outre-Atlantique et qui, ma foi, est plutôt bien traité dans ce Dirty John – Betty qui, sans être exceptionnel, n’en reste pas moins une série fort plaisante à suivre, particulièrement par le biais de son casting plutôt réussi et, surtout, par une Amanda Peet en état de grâce qui interprète à merveille une épouse bafouée qui se fait bien roulée et manipulée par son mari qui connait, naturellement, a merveille les rouages du système judiciaire californien de l’époque… Malheureusement, même si ce Dirty John – Betty est nettement plus réussi que son prédécesseur, certains défauts subsistent et il est difficile, une fois de plus, de ne pas reconnaitre que tout cela est beaucoup trop long – huit épisodes, c’est beaucoup quand, finalement, il n’y a pas grand-chose à dire. De même, il est un peu difficile d’accrocher véritablement au personnage principal car bon, comment dire… si le mari, Christian Slater, est, effectivement, un beau salaud et qu’il pousse son ex-femme à commettre erreurs sur erreurs, cette dernière donne trop souvent le bâton pour se faire battre, semble effectivement davantage préoccupée par son train de vie que par le sort de ses enfants et, de plus, semble un peu dérangée, ce que confirme, après tout, son geste final que, pour la petite histoire, elle ne regrettera jamais… Bref, sans être une grande réussite, Dirty John – Betty est une mini-série qui se laisse néanmoins regarder et qui est loin d’être inintéressante, du moins, si vous êtes réceptif au genre. Supérieure à se devancière, elle pourra, éventuellement, vous faire passer un bon moment et, au passage, en faire réfléchir certains : après tout, il faut toujours se méfier des épouses bafouées et abandonnées…
 

Points Positifs
 :
- Une mini-série intéressante et qui, ma foi, est supérieure à se devancière. Il faut dire que cette affaire de divorce entre les époux Broderick qui s’acheva par l’assassinat du mari et de la nouvelle épouse de ce dernier est plutôt plaisante à suivre et tiendra en haleine les amateurs du genre.
- Un casting de qualité où l’on retrouve Christian Slater égal à lui-même et, surtout, Amanda Peet qui est tout simplement excellente dans un rôle d’épouse désespérée qui, abandonnée par son mari, va petit a petit tomber dans le délire avant de commettre le geste de trop.
- Dirty John – Betty est plutôt intéressant en nous montrant comment, effectivement, une femme peut être totalement démunie dans un cas de divorce face à un homme puissant et qui connait parfaitement son affaire, surtout lorsque ce dernier est un brillant avocat…
- Si vous êtes une femme qui a déjà été abandonnée par son compagnon pour une jeunette, je pense que vous aurez une vision différente de cette série et que le sort réservé à celui-ci et sa compagne vous ravira au plus haut point.
 
Points Négatifs :
- Oui, bon, cela se regarde, cela peut être plaisant par moments mais nous sommes loin, mais alors très loin  de ce que l’on attend d’une bonne série. Bref, si vous n’avez rien à vous mettre sous la main, Dirty John – Betty peut valoir le coup, si ce n’est pas le cas, alors, passez tranquillement votre chemin…
- On ne va pas se mentir, il est plutôt difficile d’accrocher véritablement à Betty Broderick car même si on éprouve, au départ, une certaine sympathie pour elle, assez rapidement, on se rend compte que cette dernière n’est pas toute seule dans sa tête, ne pense quasiment plus qu’a son niveau de vie et qu’elle est incapable de se contrôler… quand a son geste final et son absence de remords, ma foi, tout est dit !
- Huit épisodes, c’est un peu trop surtout quand, finalement, le scénario ne le justifie pas vraiment…

Ma note : 7/10

samedi 20 novembre 2021

DIRTY JOHN


DIRTY JOHN
 
Connaissez-vous vraiment la personne que vous aimez ? Conquise par John, la décoratrice d'intérieur Debra finit par l'épouser. Leur bonheur est-il réel ? Le charmant docteur ne jouerait-il pas un double jeu en la piégeant dans sa toile de mensonges ? Terra et Veronica, inquiètes pour leur mère, vont chercher à démasquer cet étranger qui s'est immiscé dans leur famille.
 

Dirty John
Réalisation : Alexandra Cunningham
Scénario : Alexandra Cunningham
Musique : Mark Mothersbaugh
Production : Atlas Entertainment, Los Angeles Times Studios
Genre : Thriller
Titre en vo : Dirty John
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Bravo
Diffusion d’origine : 25 novembre 2018
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 46 minutes

Casting :
Connie Britton : Debra Newell
Eric Bana : John Meehan
Juno Temple : Veronica Newell
Julia Garner : Terra Newell
Jean Smart : Arlane Hart
Keiko Agena : Nancy
Jake Abel : Trey
Kevin Zegers : Toby Sellers
Jeff Perry : Michael O'Neil
Vanessa Martínez : Celia
Judy Reyes : Verga
Joe Tippett : Bobby
Sprague Grayden : Tonia Sells
Lindsey Kraft : Ruth
John Getz : Dwight
Joelle Carter : Denise Meehan-Shepard
 
Mon avis :
 En attendant de pouvoir voir des séries autrement plus intéressantes, je me suis laissé tenter, histoire de passer le temps, par ce Dirty John, mini-série en huit parties dont le synopsis revenait sur le cas d’un sociopathe et d’un escroc de haut vol, un certain John Meehan, américain de naissance et qui, entre 1990 et 2016, commis pas mal de méfaits, principalement, envers ses multiples compagnes et qui, après moult condamnations pour harcèlements et menaces, finit par être tué par l’une des filles de sa dernière compagne en date, la femme d’affaires Debra Newell, après que celle-ci ait agi en état de légitime défense lorsque ce dernier a tenté de la tuer sur le parking du toit de son immeuble – la fille, bien entendu, pas la mère… Une mini-série sans grande prétention, du moins, à mes yeux et qui pouvait, éventuellement, être intéressante pour le fameux John Meehan, individu dangereux de la pire espèce, véritable sociopathe sans le moindre remord envers ses victimes et qui, forcément, ne pouvait que plaire aux spectateurs avide du genre – la fameuse fascination du mal, qui peut se comprendre puisque c’est toujours plus intéressant de voir un fou à l’écran qu’un type sympa, qui ne boit que de l’eau, qui ne fume pas, bref, un type chiant en gros… Sans surprise, donc, Dirty John se laisse regarder, est plutôt plaisant dans l’ensemble et oui, indéniablement, John Meehan est un véritable salopard de la pire espèce dont le sort, à la fin, ne peut que laisser le spectateur satisfait. Cependant, même si cette mini-série n’est pas mauvaise en soit, il faut reconnaitre que celle-ci est loin, mais alors, très loin, d’être un incontournable du genre : trop longue selon moi malgré ses huit épisodes, quelques fautes de casting évidentes – les deux filles et leurs voix insupportables – une mère de famille, victime de John Meehan, limite débile profonde, au bout d’un moment, lorsqu’elle ne veut pas voir l’évidence, sans oublier, pour finir, quelques démonstrations de bons sentiments à l’américaine et une mise en scène qui m’aura rappeler les vieux téléfilms de l’après-midi font que, oui, Dirty John peut se laisser regarder pour passer le temps en attendant mieux, mais ne restera nullement dans les anales, ni même dans les mémoires…
 

Points Positifs
 :
- Une mini-série intéressante uniquement pour la mise en avant de ce triste sir de John Meehan, individu de la pire espèce, magouilleur de première, sociopathe et qui, entre 1990 et 2016 – avant de se faire bêtement trucider par celle qu’il souhaitait assassiner – commis bon nombre de délits et de crimes outre-Atlantique.
- Voir comment ce salopard de John Meehan manipule sa compagne et pas mal d’autres personnes est plutôt jouissif par moments. Cet individu, véritable connard de la pire espèce, était franchement bon dans sa partie. Bien évidement, c’est pour cela que l’on regarde cette mini-série jusqu’au bout.
- Un casting mi-figue mi-raisin et où Eric Bana surnage totalement. Il faut dire qu’il est plutôt crédible en salopard finit !
 
Points Négatifs :
- Oui, bon, cela se regarde, cela peut être plaisant par moments mais nous sommes loin, mais alors très loin  de ce que l’on attend d’une bonne série. Bref, si vous n’avez rien à vous mettre sous la main, Dirty John peut valoir le coup, si ce n’est pas le cas, alors, passez tranquillement votre chemin…
- La dernière compagne de John Meehan est d’une débilité profonde au bout d’un moment : certes, tout le monde peut se faire manipuler mais là, après tant d’évidences et de mises en garde, on peut presque dire qu’elle cherche les problèmes !
- Les deux actrices qui interprètent les filles de Debra Newell sont l’un des gros points noirs de cette série, quand à leurs voix, disons qu’elles sont insupportables…
- Une réalisation d’un autre age, pas moderne pour un sou et qui rappelle par moments ces téléfilms bidons que les chaines nationales diffusaient – peut-être le font-elles encore – les après-midi en semaine.
- Histoire d’enfoncer le clou, quelques florilèges de bons sentiments à l’américaines sans oublier trop de dialogues d’une niaiserie insupportable !

Ma note : 6/10