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mardi 28 avril 2020

HOKUTO NO KEN – TOME 5


HOKUTO NO KEN – TOME 5

A la fin du vingtième siècle, une guerre atomique ravagea la terre entière et la civilisation comme on la connaissait a entièrement disparu. Les survivants forment maintenant des villages centrés autour des puits, l’eau potable, la nourriture et l’essence étant devenus ce qui est rare et chère dans ce nouveau monde dévasté. Le décor n’est plus que ruines de l’ancien monde et déserts arides où rien ne semble devoir repousser. La loi du plus fort a donc refait surface et des bandes organisées tuent et volent les honnêtes gens, les faibles et les sans défense. Ken ne comprend pas pourquoi il ne parvient pas à battre Raoh qui lui explique alors qu’il n’y a qu’une seule chose qu’il craint et qu’il s’agit de l’art de Toki. Ce dernier, aidé de Mamiya, se rend tant bien que mal au village où s’affrontent les deux frères. Toki est convaincu qu’il est trop tôt pour que Ken affronte Raoh et qu’un duel maintenant ne pourrait que conduire à leur anéantissement mutuel. Tandis qu’un sbire de Raoh se dresse face à Toki pour le ralentir, Raoh décide de tuer Ken tant qu’il en est encore temps et fonce vers lui. Rei intervient pour sauver Ken de justesse et tenter de le convaincre de cesser le combat. Ken refuse mais Toki arrive à ce moment...


Hokuto no Ken – Tome 5
Scénariste : Buronson
Dessinateur : Tetsuo Hara
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Arts-Martiaux, Post-Apocalyptique
Titre en vo : Hokuto no Ken vol.5
Parution en vo : 10 janvier 1986
Parution en vf : 02 juillet 2014
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kazé Manga
Nombre de pages : 368

Mon avis : Le tome le plus triste de toute la saga, le plus touchant, le plus à même de nous faire couler une larme et, accessoirement, celui qui aura le plus marquer les esprits… La raison pour cela ? En fait, elle est toute simple : comme je vous l’avais déjà dit, au cours de mes critiques précédentes de Hokuto no Ken, si Kenshiro, le héros, est plutôt réussi et que l’on suit ses pérégrinations avec un certain plaisir, force est de constater que, parmi tous les seconds rôles de la série – si l’on met de coté Raoh et Toki, bien entendu – un autre protagoniste marque tout autant les esprits de par son charisme fou, son style de combat et son sort oh combien dramatique, Rei. Bien entendu, au vu de ce qui lui était arrivé dans le tome précédent, sa mort était attendue, cependant, il faut tout de même noter que, au-delà du coté dramatique de celle-ci, au-delà du triste sort et de la souffrance incommensurable d’un personnage que bien des fans auront apprécié, il y à le fait que, dans l’ensemble de la saga, aucune mort ne marquera autant les esprits que celle de Rei. Premier compagnon de Ken a passé de vie à trépas, il annonce bien d’autres morts, bien d’autres drames, fatalement, moins marquants surtout que, assez rapidement, le lecteur aura compris qu’il n’est pas vraiment bon d’être un compagnon de Kenshiro et que, tôt ou tard, ceux-ci finissent par y passer… Mais bon, nous n’en sommes pas encore là et, dans ce cinquième volume de cette réédition, savourons donc ces ultimes instants du charismatique Rei, son combat face à Yuda, son amour pour Mamiya, sa souffrance et puis, bien entendu, comme il faut bien poursuivre l’intrigue, profitons également pour faire la connaissance avec deux nouvelles figures oh combien marquantes du Nanto : Shu et Souther, deux maitres en arts martiaux diablement charismatiques et qui vont nous occuper un petit peu, en attendant de passer à d’autres…


Points Positifs :
- Le tome le plus triste, le plus touchant, celui qui en aura fait pleurer plus d’un… bah quoi, Rei meurt dans ces pages et puis bon, comment dire… ce n’est pas n’importe qui tout de même ! Eh oui, l’un des protagonistes les plus charismatiques de toute la série nous fait ses adieux dans ce volume et, en toute franchise, même une trentaine d’années plus tard et en sachant ce qui allait lui arriver, sa mort fait toujours son petit effet pour moi…
- L’affrontement entre Rei et Yuda, son amour pour Mamiya, son indicible souffrance, ses adieux… que de scènes marquantes et tristes dans ces pages.
- Grands débuts de deux autres maitres du Nanto qui vont marquer les esprits : Shu et Souther, ce dernier étant le premier personnage de la saga a vraiment battre Ken, c’est pour dire !
- Pour ce qui est des dessins, Tetsuo Hara livre une prestation magnifique et même si ce n’est plus vraiment une surprise, il ne faut pas hésiter à le rappeler.
- Bien entendu, si vous avez plus de 40 ans et avez connu les années 80 et la diffusion de Ken le Survivant à la télévision, alors, vous serez nettement plus réceptif à ce manga.
- Cette réédition par les éditions Kazé est plutôt bonne dans l’ensemble, surtout si on la compare avec les anciennes, bien moins respectueuses du matériel originel.

Points Négatifs :
- Ambiance post-apocalyptique à la Mad Max et tellement utilisée dans les années 80, des méchants très méchants, un héros solitaire et peu expressif, des histoires de vengeances : tout cela n’est pas original pour un sou, bien entendu… Bref, si vous n’avez pas accroché à ce manga depuis le début, ce n’est pas ce tome qui vous fera changer d’avis…

Ma note : 8,5/10

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