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vendredi 11 janvier 2019

FAIREST – DES HOMMES ET DES SOURIS


FAIREST – DES HOMMES ET DES SOURIS

Alors que Blanche raconte une histoire à ses enfants, elle est attaquée par une horde de rats mutants semi-humains. Au même moment, Crispin est victime d’un kamikaze qui se fait exploser dans sa boutique. Crispin est sauvé in extremis par la Bête mais tombe dans le coma. Ces deux attentats semblent coordonnés pour nuire au monde des Fables. Mais qui est derrière cette sombre manipulation ? Pour tenter de résoudre ce mystère, Blanche fait appel à Cendrillon, la grande espionne des Fables. Cendrillon débute alors son enquête avec l’aide de Dickory la souris. Blanche ayant neutralisé les rats humanoïdes, reste à découvrir leur identité car ils ne ressemblent à aucune espèce répertoriée. Une piste se dessine : l’un des rats, ayant accompagné Cendrillon au fameux bal où elle trouva son Prince, s’était échappé et avait conservé une apparence humaine. Ceci a-t-il un rapport avec la prolifération de rats mutants? Et si quelqu’un d’autre manipulait tout ce petit monde en tirant des ficelles inextricables ?


Fairest – Des Hommes et des Souris
Scénario : Marc Andreyko
Dessins : Shawn McManus
Encrage : Shawn McManus
Couleurs : Lee Loughridge
Couverture : Adam Hughes
Genre : Aventure, Conte, Féerie
Editeur : Vertigo Comics
Titre en vo : Fairest – Cinderella – Of Men and Mice
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 07 octobre 2014
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 21 août 2015
Nombre de pages : 144

Liste des épisodes
Fairest 21-26

Mon avis : Sans atteindre les sommets narratifs de la série principale, je veux bien évidement parler de Fables, jusqu’à ce quatrième tome, Fairest pouvait être considérer comme étant un fort sympathique spin-of, plutôt réussi dans l’ensemble et assez plaisant, surtout pour les fans les plus ultras de l’univers du sieur Bill Willingham. Mettant en avant certains protagonistes féminins parmi les plus importants de Fables, Fairest, au cours de ses trois premiers tomes nous avait dont permis de suivre les aventures de la Belle au Bois Dormant, la Reine des Neiges, Raiponce et de Nalayani – bon, pour cette dernière, aperçue dans le troisième volume, je reconnaitrais qu’elle était une illustre inconnue – et donc, dans ce quatrième, intitulé Des Hommes et des Souris, c’était autour de Cendrillon d’être mise a l’honneur et comme tout fan de Fables le sait bien, cette dernière est un véritable James Bond au féminin, bref, il y avait de quoi nous pondre un arc narratif haut en couleur, ce qui, bien entendu… ne fut pas le cas ! Car oui, mille fois hélas, la déception fut au rendez vous, la première pour Fairest, mais pas une petite, non, une grosse, très grosse déception tant le résultat final fut a des années lumières de ce que cette série avait proposer jusqu’à alors… Il faut dire que l’histoire en elle-même est loin d’être emballante et que, sincèrement, au vu de l’importance de Cendrillon, on était en droit de s’attendre a un truc un poil plus intéressant que cette intrigue peu compréhensible ou notre héroïne a fort a faire avec des hommes-souris. Le début, passe encore, là, on se dit que la Marraine Fée est derrière tout cela, finalement non, Cendrillon va faire un tour en Inde en passant par Amsterdam, ramasse au passage un dieu local – en Inde – s’envoi en l’air avec lui, affronte sa demi-sœur qui possède le charisme d’une huitre, revient a Fableville, affronte des centaines d’hommes-rats en compagnie de Blanche Neige et puis… bah, c’est tout. Lire cet album en parallèle de Camelot, de Fables, est nécessaire pour essayer de s’y retrouver un minimum, mais si vous avez le malheur de le lire quelques mois plus tard, bref, en oubliant pas mal de choses sur l’intrigue en court, laissez tomber ! Forcément, comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, il y a le cas Shawn McManus qui, au cours des six épisodes, réussi l’exploit d’alterner entre des planches passables et d’autres totalement ratées, au point même qu’on a parfois l’impression qu’il y a deux dessinateurs différents, c’est pour dire ! Bref, vous l’avez compris, une grosse, très grosse déception que ce quatrième album de Fairest pour ma part… j’espère maintenant que le dernier, lui, relèvera un peu le niveau, car là, sincèrement, trop c’est trop !


Points Positifs :
- Cendrillon qui reste, malgré tout, un personnage assez réussi dans Fables et que l’on prend plaisir à retrouver en tête d’affiche dans cet album.
- Une couverture franchement réussie – comme c’est le cas, par ailleurs, tout au long de cette série.
- Cet arc narratif débute bien, cela, je ne peux le nier.
- Il y a un certain humour dans cette histoire, surtout avec cette souris transformée en homme et qui, au fil des siècles, à engendrer maints enfants – humains, rats, hommes-rats – et qui, soit disant, pour leur donner le meilleur avenir possible, les a… abandonner !

Points Négatifs :
- Une histoire plutôt confuse, peu enthousiasmante, décousue et inférieure aux autres arcs narratifs de Fairest – et je ne parle même pas de Fables, là, nous sommes a des années lumières !
- L’intrigue est à lire en parallèle avec l’album Camelot de Fables, et encore, c’est pour comprendre certains détails du scénario, cela n’empêche nullement cet arc narratif d’être, selon moi, franchement raté !
- Shawn McManus réussi l’exploit de donner l’impression qu’il y a deux dessinateurs différents dans cet album : ainsi, au gré des pages, l’artiste alterne entre des planches plus ou moins acceptables et d’autres franchement ratées…
- La demi-sœur de Cendrillon possède le charisme d’une huitre et ne sert pas a grand-chose dans l’histoire.
- On était tout de même en droit d’attendre une histoire plus enthousiasmante pour un personnage comme Cendrillon.

Ma note : 4/10

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