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dimanche 30 septembre 2018

DEMAIN, LA TERRE


DEMAIN, LA TERRE

Où allons-nous ? À l'aube d'un probable bouleversement climatique annoncé par les scientifiques du monde entier, cette question n'aura jamais autant été d'actualité. Mais quelles sont réellement ces menaces ? À quoi pourraient bien ressembler notre monde, nos villes, ces paysages qui nous sont les plus familiers, lorsque nous les léguerons à nos enfants ? Faisant appel à certaines des plus récentes techniques d'effets spéciaux, voici pour la première fois une retranscription visuelle de six scénarios de référence, inspirés des travaux de PIPCC (Intergovernmental Panal on Climate Change) sur l'avenir climatique de la planète. Voyagez dans l'avenir et découvrez la Terre comme vous ne l'avez jamais vue... jusqu'à présent.


Demain, la Terre
Auteur : Yannick Monget
Type d'ouvrage : Ecologie
Parution : 01 septembre 2006
Titre en vo : Demain, la Terre
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Editions de la Martinière
Nombre de pages : 190

Mon avis : Il y a de cela un an, environ, je vous avais parlé sur ce blog de l’excellent ouvrage d’Alan Weisman, Homo Disparitus, œuvre franchement excellente qui nous montrerait ce que serait l’avenir de notre planète si l’homme disparaissait totalement de sa surface. Un ouvrage instructif, captivant et qui nous démontre assez bien un fait qui apparait comme étant indéniable : c’est-à-dire que sans notre présence, malgré tous nos méfaits causés a la nature, la Terre finirait par se relever suite a notre disparition. Dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, les choses sont un peu différentes et l’auteur de Demain, la Terre, Yannick Monget, ne s’intéresse pas a ce que serait un monde sans l’Homme mais plutôt a ce qui risque de nous arriver dans les décennies a venir si l’on ne change pas notre façon de vivre. Certes, a terme, la situation pourrait être la même, c’est-à-dire, une disparition plus ou moins totale de toute l’humanité mais là où Homo Disparitus traitait d’une planète post-humanité, Demain, la Terre, plus optimiste, aborde les catastrophes a venir mais aussi, le moyen de les éviter – du moins, si volonté politique il y a, ce qui, plus d’une décennie après la sortie de cet ouvrage, rien n’est venu nous montrer que nos décideurs aient souhaiter faire quelque chose pour l’avenir de notre planète. Autre différence, et ce n’est pas la moindre, les illustrations : dans Demain, la Terre, celles-ci sont très nombreuses et sont l’une des raisons principales pour lesquelles cet ouvrage mérite le détour, pourtant, curieusement, si certaines sont fort réussies, pour d’autres, ce n’est pas vraiment le cas, mais bon, ces dernières sont tout de même en minorité. Au final, Demain, la Terre est un fort bel ouvrage, intéressant et qui aurait peut-être gagner a posséder un peu plus d’illustrations mais le principal problème qui saute aux yeux a la lecture de celui-ci, c’est de constater que, douze années après sa sortie, rien n’a été fait par les politiques pour que les choses changent et que, plus le temps passe, plus les sombres prévisions de ce genre d’essais risquent d’arriver…


Points Positifs :
- Un bien bel objet sur ce qui risque d’arriver a notre planète et a notre civilisation si les politiques et autres décideurs ne se décident pas a faire quelque chose pour préserver notre avenir – pour la petite histoire, 12 ans après la sortie de Demain, la Terre, rien n’a changer…
- Bien évidement, ce genre d’ouvrages mérite le détour principalement pour ses illustrations et, dans le cas présent, si toutes ne sont pas exceptionnelles en soit, la majorité mérite néanmoins le détour, surtout pour que l’on puisse imaginer ce que pourrait être notre monde a la suite de ces diverses catastrophes écologiques majeures.
- Les divers risques qui nous menacent sont plutôt bien expliqués et même le néophyte ne sera pas perdu.
- Tout un tas d’idées de ce qui pourrait être fait pour préserver notre avenir sont au programme. Dommage que celles-ci soient laissé de coté, comme d’habitude…

Points Négatifs :
- Pour un ouvrage qui mise principalement sur ses illustrations, il y a deux gros défauts : déjà, on aurait put être en droit de s’attendre a ce que celles-ci soient plus nombreuses, ensuite, si la plupart méritent le détour, il subsiste tout de même un nombre conséquent d’entre elles un peu en deçà, qualitativement parlant.
- Un regard peut-être un peu trop optimiste dans la dernière partie ? La preuve, 12 ans après la sortie de cet ouvrage, on ne peut pas vraiment dire que les choses aient vraiment évoluées dans le bon sens…

Ma note : 7/10

jeudi 27 septembre 2018

LE CHANT DU BOURREAU


LE CHANT DU BOURREAU

Lors d’un concert au Madison Square Garden, Charles Xavier, fidèle a son idéal, fait de son mieux pour assurer la cohabitation pacifique entre humains et mutants. Un beau discours, émouvant, qui ne trouve guère d’échos positifs dans le public, tandis que ses élèves assurent une protection rapprochée mais qui s’avère inefficace : Cable, aussi incroyable que cela puisse paraitre, lui tire dessus et le blesse grièvement, laissant Xavier dans un état critique, qui plus est infecté par le virus techno-organique qui ronge déjà le corps du leader de X-Force. Son forfait effectué, Cable s'est enfui et les X-Men et X-Factor se lancent sur ses traces. Au même moment, Jean Grey et Scott Summers, sont enlevés par les Cavaliers d’Apocalypse qui les remettent à un individu bien mystérieux du nom de Stryfe, un homme qui semblerait tirer toutes les ficelles dans l’ombre…


Le Chant du Bourreau
Scénario : Scott Lobdell, Fabian Nicieza, Peter David
Dessins : Andy Kubert, Greg Capullo, Jae Lee, Brandon Peterson, Larry Stroman
Encrage : Terry Austin, Harry Candelario, Andy Kubert, Al Milgrom, Jimmy Palmiotti, Dan Panosian, Mark Pennington
Couleurs : Joe Rosas, Glynis Oliver, Mike Thomas, Steve Buccellato, Marie Javins, Brad Vancata
Couverture : Andy Kubert
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : The Executioner's Song
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Novembre 1992 – Février 1993
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 08 mars 2017
Nombre de pages : 312

Liste des épisodes
Uncanny X-Men 294-297
X-Men 14-16
X-Factor 84-86
X-Force 16-18

Mon avis : Il y a de cela quelques mois, je vous avais parlé du Complexe du Messie, sans nul doute un des derniers crosovers plus ou moins potables de la franchise mutante de chez Marvel. Pourtant, comme je l’avais souligné alors, cet event, malgré quelques bonnes idées, apparaissait beaucoup trop moyen si on devait le comparer aux heures de gloires des X-Men et de leurs séries sœurs – du moins, pour ce qui fut des crosovers – je veux bien évidement parlé des années 90. En effet, si ces dernières ont depuis longtemps mauvaises presse parmi les spécialistes – parfois a raison, parfois a tord – force est de constater que cette décennie vit les X-Men post-Claremont atteindre des sommets insoupçonnés ; ainsi, alors que leur père avait été débarqué comme un malpropre et que ses « tueurs », Jim Lee et consort, s’en étaient aller fonder Images, Marvel confia les rênes des X-Men a deux inconnus ou presque, Scott Lobdell et Fabien Nicieza, et, le plus incroyable, c’est que les deux hommes, parfaitement respectueux et connaisseurs du travail de Claremont, firent mieux que sauver les meubles ! Ainsi, sous leurs mains, chaque personnage avait droit au chapitre, il y avait moult intrigues et sous-intrigues qui accouchèrent, le plus souvent, du meilleur, et, au passage, ils nous offrirent quelques crosovers tout simplement exceptionnels comme L’Age d’Apocalypse – le maitre étalon du genre – Onslaught et, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, Le Chant du Bourreau, leur premier essai du genre et, ma foi, une de leur plus belles réussite ! Alors bien entendu, le temps étant passé, avec du recul, il est difficile de ne pas pointer du doigt les défauts propres a l’époque, c’est-à-dire, c’est héros aux musculatures improbables, ces héroïnes aux poses lascives, ces discours interminables en plein combats, ces dessinateurs – pour la plupart – qui cherchaient à copier Jim Lee, sans oublier, bien entendu, ces gros flingues complètement improbables, marques de fabriques de personnages comme Cable ou Bishop. Mais en dehors de ces fautes de gouts propres aux années 90, il apparait grandement que Le Chant du Bourreau, scénaristiquement, est une pure merveille, surtout si on le compare a ses équivalents modernes qui promettent tellement et qui déçoivent tant… Xavier victime d’une tentative de meurtre, tout semble accuser Cable – on comprend pourquoi – les X-Men et X-Factor sur les traces de ce dernier et de son équipe, X-Force, la plupart des protagonistes sont parfaitement mis en avant, on a droit a trois des quatre grand méchants de l’époque, c’est-à-dire, Mr Sinistre, Apocalypse et Stryfe – seul Magneto manque a l’appel – et au vu, justement, des raisons de ce dernier, c’est-à-dire, une sombre histoire de famille et de vengeance, comment ne pas se dire que oui, du moins pour ce qui était des X-Men et des crosovers, c’était bien mieux avant ? Epique, captivant de bout en bout, d’une intensité dramatique peu commune, Le Chant du Bourreau est le véritable premier coup d’éclat du duo Lobdell et Nicieza, un crosover d’une autre époque, comme on n’en fait plus et, je pense ne pas me tromper, comme on n’en fera plus jamais !


Points Positifs :
- Un des meilleurs crosovers de la franchise X-Men de tous les temps, rien que ça ! Il faut dire que, pour un coup d’essai, Scott Lobdell et Fabian Nicieza réussissent un formidable coup de maitre et nous proposent un truc énorme, en douze parties, une sombre histoire de vengeance familiale qui aura marqué toute une époque et bien des personnages…
- Stryfe est un personnage tragique, un vrai méchant qui possède une bonne raison de vouloir se venger de Scott, Jean, Cable et Apocalypse. Loin des débiles profonds que l’on retrouve un peu trop souvent dans les comics de super-héros, voilà un homme mauvais, certes, mais complexe et qui marque les esprits.
- Pour ce qui est des dessins, on retiendra, principalement, les épisodes de X-Factor dessinés par Jae Lee : un style particulier, sublime, sombre et qui sort indéniablement des sentiers battus. Petite mention, également, à Greg Capullo sur X-Force qui fait preuve de son talent naissant a l’époque.
- Il y en a des protagonistes dans Le Chant du Bourreau, mais quasiment tous sont développés, ont un rôle à jouer, ce qui laisse songeur, surtout si on fait les comparaisons avec les nombreux events plus récents de chez Marvel.
- Des débuts forts prometteurs pour Scott Lobdell et Fabian Nicieza, deux des plus grands noms de la franchise X-Men, toutes époques confondus.
- L’épisode final, fort beau, avec Xavier et Jubilee.

Points Négatifs :
- Les défauts des années 90 sont, malheureusement, présents, c’est-à-dire qu’on a droit, dans le désordre, à : des héros aux musculatures improbables, des héroïnes aux poses lascives, des discours interminables en plein combats, des dessinateurs qui cherchaient à copier Jim Lee, sans oublier, bien entendu, ces gros flingues complètement improbables et presque aussi grands que ceux qui les portaient.
- Pour ce qui est des dessins, on nage en pleines années 90 également avec du bon et du moins bon : ainsi, Andy Kubert, encore débutant, fait du Jim Lee, quand a Brandon Peterson, franchement, je n’ai jamais été fan du bonhomme…
- Quelques petites incohérences scénaristiques ici et là, ce qui n’est pas anormal dans un crosover aussi long où ont officié trois scénaristes et davantage de dessinateurs.

Ma note : 8,5/10

mardi 25 septembre 2018

HELLBOY EN ENFER – LA CARTE DE LA MORT


HELLBOY EN ENFER – LA CARTE DE LA MORT

Coincé en enfer, Hellboy se perd dans cet enchevêtrement de maisons. Il reçoit l'aide de deux individus se prétendant médecins, Jenks et Dean, qui proposent de l'aider. Alors qu'ils discutent tous les trois, une ombre s'approche d'eux et leur propose une partie de cartes. Hellboy croit connaître cet individu qui, la seconde suivante, le projette dans les airs. L'ancien agent du B.P.R.D. retombe sur ses pieds et se jette dans le combat. Seulement, celui-ci ne parvient à battre son agresseur et finit par chuter... Hellboy arrive dans le Prague des enfers et se rappelle alors que son ennemi n'est autre qu'un vampire. Des goules arrivent et se jettent sur lui. Il est élimine à coups de poing mais petit à petit, les bâtiments environnants s'écroulent...


Hellboy en Enfer – La Carte de la Mort
Scénario : Mike Mignola
Dessins : Mike Mignola
Encrage : Mike Mignola
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Mike Mignola
Genre : Fantastique, Etrange, Aventure
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Hellboy in Hell – The Death Card
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 18 octobre 2016
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 30 novembre 2016
Nombre de pages : 160

Liste des épisodes
Hellboy in Hell 6-10

Mon avis : Mike Mignola aura mis sensiblement vingt ans pour tuer ce qui restera comme sa principale création, je veux bien évidement parlé de Hellboy, ce démon décidément si humain et sa main droite pour le moins impressionnante. Le décès de notre héros eut lieu dans le treizième volume de la série, sauf que, alors que l’on était en droit de s’attendre à faire nos adieux a celui-ci, ne refit-il pas son apparition, toujours aussi mort, mais dans une nouvelle série, sobrement intitulé Hellboy en Enfer ! Le premier tome de cette mini-série, outre le fait de voir Mignola revenir aux dessins pour ce qui devrait être la toute dernière aventure de Hellboy fut, ma foi, assez plaisant dans l’ensemble, même si, en comparaison des derniers albums de la série régulière, sensiblement inférieur, du moins, pour ce qui fut de l’intensité dramatique. En effet, dans Hellboy en Enfer, notre héros se contente d’errer ou, plutôt, d’être balloter dans différentes régions du royaume des morts, faisant moult rencontres, le plus souvent, avec d’anciennes connaissances. Et, dans ce second tome, on ne change pas de formule et si l’ensemble reste assez plaisant a la lecture, il est évident, selon moi, que nous sommes a mille lieux des heures de gloire de la saga : Hellboy poursuit ses rencontres, bavarde un peu, se bat, se prend quelques raclées, le tout, sans grand enthousiasme, ce qui est tout de même dommage pour un personnage que l’on connut plus haut en couleur. Certes, le fait d’être mort ne doit pas beaucoup l’aider, mais bon, cette impression que notre héros subit plus qu’autre chose n’aide pas vraiment. C’est plutôt dommage car, pour ce qui devait être la conclusion des aventures de Hellboy, on était en droit de s’attendre a quelque chose de bien plus spectaculaire, or, ce ne fut pas le cas et s’il y a tout de même de bonnes idées, force est de constater qu’il est difficile de ne pas être déçus par cette fin… ma foi, en demi-teinte… enfin, fin est un bien grand mot puisque, coté série principale, d’autres albums, revenant sur d’anciennes aventures de notre héros, existent, ce qui signifie, bien entendu, que l’on n’en a pas tout a fait finit avec lui…


Points Positifs :
- Suite et fin de Hellboy en Enfer avec la conclusion, finale apparemment, des mésaventures de notre héros, au passage, une des figures les plus marquantes des comics de ces deux dernières décennies. Bref, une conclusion indispensable pour les fans !
- Le plaisir de retrouver Mike Mignola aux dessins, surtout que ce dernier est plutôt inspirer dans cette mini-série.
- Si tout est loin d’être parfait dans Hellboy en Enfer, il y a tout de même quelques bonnes idées tout au long des cinq épisodes qui composent cet album. Ainsi, entre la mort de tous les ducs infernaux, la destruction d’une partie de l’Enfer et les diverses rencontres faites par notre héros, on n’a pas le temps de s’ennuyer.

Points Négatifs :
- On aurait tout de même put espérer une conclusion plus spectaculaire pour notre héros qui, tout au long de ces dix épisodes, subit plus qu’autre chose les événements.
- Il y a tout de même quelques passages peu compréhensibles par moments, ce qui n’aide pas à ce que l’on accroche totalement a cet album.
- La dernière aventure de Hellboy ? Euh, en fait, pas vraiment puisque la série principale se poursuit et on peut y découvrir d’anciennes aventures de notre héros. Drôle de conclusion du coup ?!

Ma note : 7/10

OLYMPUS MONS – MILLÉNAIRES


OLYMPUS MONS – MILLÉNAIRES

A la fin du XXème siècle, Elena Chevtchenko n’est qu’une enfant lorsqu’elle assiste pour la première fois au lancement d’une fusée russe sur l’astroport de Baïkonour. Plus tard, en cette année 2026, elle fait partie de la première équipe humaine à fouler le sol de la planète Mars. Hélas, elle est aussi la seule cosmonaute rescapée, sans espoir de pouvoir revenir un jour sur Terre… sauf à espérer une mission de sauvetage américaine. Pour l’heure, avec l’aval à distance des autorités russes, elle a entrepris l’ascension du gigantesque Mont Olympe, à l’aide d’un petit robot rover pour porter ses bouteilles d’oxygène. Car la carcasse d’un astronef extraterrestre se trouve planté sur le flanc du volcan et l’humanité aimerait percer ce mystère. Au même moment, sur Terre, ou plutôt au fond de la mer de Barents, deux équipes de plongeurs tentent d’élucider un autre mystère extraterrestre : une anomalie, un autre astronef, a été trouvé échoué au fond de la mer et des commandos de plongeurs humains ont réussi à pénétrer à l’intérieur. Une équipe de Navy Seals y a même été dégommée par un plongeur isolé russe. Ce dernier pénètre dans la salle de pilotage et entre en contact avec des androïdes réactivés. Ces derniers lui montrent l’origine de leur épave, qui remonte à un affrontement en l’an 1013 entre plusieurs astronefs issus de civilisations aliens antagonistes…


Olympus Mons – Millénaires
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 19 septembre 2018
Nombre de pages : 56

Mon avis : Ce n’est pas la première fois que j’en parle dans une critique de la série Olympus Mons mais si son auteur, Christophe Bec, possède bien un défaut majeur, c’est celui, indéniablement, de nous pondre des œuvres qui ont bien souvent tendance à se ressembler les unes aux autres. Ainsi, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, comment ne pas penser a Prométhée, saga nettement plus ancienne, au demeurant, pas encore achevée et qui, en plus d’avoir un synopsis général plus ou moins semblable dans les grandes lignes, possède le même dessinateur, c’est-à-dire, Stefano Raffaele ? Du coup, si vous connaissez déjà Prométhée, œuvre plus ancienne, donc, comment ne pas ressentir comme une certaine impression de réédite avec Olympus Mons, comment ne pas se dire que, dans cette énième série, Christophe Bec ne fait qu’user de ses vieilles grosses ficelles, aussi bonnes soient-elles ? Cela est particulièrement dommage car, selon moi, Olympus Mons n’est pas une mauvaise série et mérite le détour, cependant, si vous êtes un vieux fidèle de Christophe Bec, si les œuvres de l’auteur vous sont familières depuis des années, comment ne pas pointer du doigt ce manque flagrant d’originalité, comment ne pas être déçu par ce sentiment de déjà-vu qui prime sur tout le reste ? Oui, c’est un gros problème pour cette BD qui, pourtant, est tout sauf mauvaise et, quelque part, ce quatrième tome le prouve bien : Olympus Mons mérite plus qu’un simple coup d’œil. Mais bon, malgré ses qualités, malgré ses quelques bonnes idées et certaines planches d’un Raffaele pour le moins inspirer, comment ne pas avoir l’impression, tenace, de se retrouver devant un sous-Prométhée ?


Points Positifs :
- Comme je l’ai déjà dit lors de mes critiques précédentes au sujet de cette BD, Christophe Bec réussit, malgré tout, a faire du neuf avec un vieux, a réutiliser plutôt bien ses vieilles grosses ficelles et des thématiques usées jusqu’à la moelle et, malgré tout, a nous pondre une série qui, a défaut d’être géniale, mérite plus qu’un simple coup d’œil, surtout si on est fan du genre.
- L’intrigue suit tranquillement son court, il y a quelques révélations, de nouvelles énigmes et, ma foi, si vous êtes un fan de Christophe Bec, les raisons d’accrocher sont au rendez vous.
- Pour une fois, c’est un Stefano Raffaele en bonne forme auquel nous avons droit et, en toute franchise, cela fait plaisir, particulièrement sur certaines planches que l’on peut qualifier, sans peine, de superbes !
- Les amateurs d’ufologie, comme d’habitude, seront aux anges devant cet Olympus Mons qui, bien évidement, reprend énormément de thématiques qui leur sont familières.

Points Négatifs :
- Plus Olympus Mons avance dans le temps et plus on a l’impression de lire un sous-Prométhée. Certes, les deux séries sont différentes, pourtant, les points communs sont tellement nombreux – sans compter la thématique générale – qu’il devient de plus en plus difficile de ne pas faire les comparaisons entre les deux œuvres, et a ce petit jeu là, vu que Prométhée est plus ancien…
- L’intrigue avance a pas de loups… euh, peut-être un peu trop d’ailleurs car bon, comment dire… il ne se passe pas grand-chose de véritablement flamboyant dans ce quatrième tome où, comme souvent avec Bec, il y a énormément de blabla…
- Si Stefano Raffaele est plutôt en bonne forme dans cet album, force est de constater qu’il a toujours autant de mal avec les visages des personnages.
- Quel dommage, tout de même, que Christophe Bec ne sache se renouveler un peu plus ?!

Ma note : 6,5/10

lundi 24 septembre 2018

MARCELLA – SAISON 2


MARCELLA – SAISON 2

Deux années se sont écoulées depuis l’arrestation d’Henry Gibson, Marcella, désormais séparée de son ex-mari, est appelée sur une scène de crime où une oreille humaine a été découverte. Cela ne tarde pas à conduire la police au corps d’un jeune garçon porté disparu que connaissait justement la détective. La mère de la victime blâme par ailleurs Marcella et son fils pour la mort de son enfant. Une taskforce est mise en place pour élucider cette affaire avec l’arrivée d’une certaine LeAnn dans l’équipe.


Marcella – Saison 2
Réalisation : Charles Martin, Jonathan Teplitzky
Scénario : Hans Rosenfeldt
Musique : Lorne Balfe
Production : Netflix
Genre : Policier
Titre en vo : Marcella – Season 2
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV
Diffusion d’origine : 19 février 2018 – 09 avril 2018
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 46 minutes

Casting :
Anna Friel : sergent détective Marcella Backland
Nicholas Pinnock : Jason Backland
Ray Panthaki : inspecteur Rav Sangha
Jamie Bamber : inspecteur Tim Williamson
Jack Doolan : agent de police Mark Travis
Charlie Covell : agent de police Alex Dier
Sophia Brown : officier de police Leanne Hunter
Keith Allen : Alan Summers
Nigel Planer : Reg Reynolds
Jason Hughes : Vince Whitman
Victoria Smurfit : Maya Whitman
Peter Sullivan : Phil Dawkins
Amy Dawson : Nina Dawkins
Josh Herdman : Eric Davidson
Harriet Cains : Gail Davidson
Victoria Broom : Sascha
Tamzin Malleson : Jojo
Vivienne Gibbs : Dr. Tracey Lewis
Andrew Tiernan : Nigel Stafford

Mon avis : Crée par Hans Rosenfeldt, réalisateur suédois de son état et auteur en son temps d’une petite merveille comme Bron, la première saison de Marcella avait sut me plaire de par son agréable mélange des genres, le polar nordique et britannique. Bien évidement, cette série reposait principalement sur les épaules de cette héroïne, cette inspectrice trompée par son mari, abandonnée, en deuil d’un enfant et qui, par-dessus le marché, était victime, régulièrement, de crises de colères monumentales dont elle perdait tout souvenir par la suite. Du coup, même si tout n’était pas parfait non plus – certaines sous-intrigues oubliées en chemin, quelques incohérences scénaristiques – j’étais plutôt curieux de voir ce que pouvait me réserver cette seconde saison, même si, au vu de la première, celle-ci ne s’avérait peut-être pas nécessaire. Bon, sur ce point, et après visionnage de la chose, il apparait que l’existence même de cette nouvelle saison de Marcella se justifiait, ne serais-ce que pour les quelques révélations primordiales au sujet du passé de notre héroïne. Ensuite, pour ce qui est de l’enquête en elle-même, force est de constater que celle-ci, dans un genre totalement différent de celle de la première nous tient en haleine quasiment jusqu’à la fin. Coté acteurs, là aussi, il n’y a rien à redire… mais alors, ou est le problème car oui, il y a un ? Eh ben ma fois, disons qu’après une enquête aussi captivante, il est difficile de ne pas être déçu par le coupable dont l’identité tombe un peu comme un cheveu dans la soupe. Ensuite, on se plaignait des pistes abandonnées dans la première saison ? C’est encore pire dans la seconde ! Ajoutons a cela un final qui aura divisé les fans et que j’ai trouvé pour le moins… euh, comment dire… discutable et vous comprendrez que je n’ai pas put m’empêcher de ressentir comme une certaine déception avec cette seconde saison de Marcella. Dommage tout de même, surtout au vu de toutes les promesses des débuts…


Points Positifs :
- Encore une fois, tout l’intérêt, ou presque, de la série repose sur les épaules – pas si frêles que cela – de Marcella, une femme qui, décidément, en deux saisons, en aura bavé énormément !
- Une enquête captivante qui nous tiendra en haleine quasiment jusqu’à la fin. Il faut dire que les nombreuses fausses pistes aident énormément à cela.
- Une fois de plus, Anna Friel est parfaite dans son rôle de Marcella, quand au reste du casting, plutôt renouveler dans cette suite, il est à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer.
- Même si la révélation quand au sort du bébé de Marcella était prévisible, cela fait tout de même son petit effet.
- Un mélange entre polars britanniques et nordiques qui fonctionne toujours assez bien.

Points Négatifs :
- De nombreuses sous-intrigues sont abandonnées en court de route, de même que certains protagonistes que l’on suit avec intérêt puis qui disparaissent totalement. Si dans certains cas, ce n’est pas trop grave, dans d’autres, c’est un peu plus discutable.
- Un peu bof l’identité du tueur d’enfants, quand a ses motivations, je n’ai pas vraiment été convaincu.
- Un final discutable… attention spoiler : Marcella aurait mieux fait de se tuer !

Ma note : 7/10