L'HABITANT
DE L'INFINI – TOME 25 Samouraï
sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin
d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il
porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne
recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise
alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Meguro fait face à
Shira, interrompant son combat contre Magatsu. Ce dernier a d'ailleurs du mal à
comprendre pourquoi un agent du gouvernement s'en prend à Shira… Pendant ce
temps, Tampopo parvient à convaincre Renzô de l'aider à sauver Lin des eaux du lac.
Peu après, Manji revient affronter Shira, mais son séjour dans l’eau glacée l’a
fatigué et il s'en faut de peu pour que Shira ne l’achève. Heureusement, malgré
leurs blessures Magatsu et Meguro parviennent à se porter au secours de Manji.
Après avoir laissé Shira en pâture aux animaux sauvages, les trois combattants
rejoignent Tampopo, Renzô et Lin dans la cabane qui servait de refuge à Shira.
Une longue conversation commence alors pour tenter de convaincre Renzô de ne
pas tenter de tuer Manji alors que ce dernier finit de se remettre de son
éprouvant combat contre Shira…
L'Habitant de l'Infini – Tome 25 Scénariste
: Hiroaki
Samura Dessinateur : Hiroaki
Samura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame Titre
en vo : Mugen no jūnin vol.25 Parution
en vo : 23 septembre 2009 Parution
en vf : 06 octobre 2010 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Casterman Nombre
de pages : 240
Mon
avis : Indéniablement, ce vingt-cinquième
tome de L’Habitant
de l’Infini, excellent manga du sieur Hiroaki Samura, a de quoi marquer
les esprits, ne serais-ce que celui-ci va voir mourir un des protagonistes les
plus importants de cette saga, l’inquiétant et charismatique Shira ! Bon,
je pense que ce n’est pas un énorme spoiler que de débuter la critique de ce
nouveau volet de L’Habitant de l’Infini
de la sorte puisque, après tout, on se doutait bien que, alors que nous approchons
petit à petit de la conclusion de ce manga, certains personnages vont, tôt ou
tard, passer de vie à trépas. De plus, pour ce qui est de Shira, depuis son
retour en force dans le volume
précédent, comment ne pas reconnaitre que tout cela avait des faux airs –
qui, finalement, ne l’étaient pas – d’affrontement final ? Plus puissant
que jamais puisque, désormais, quasiment immortel, toujours aussi sadique,
ayant superbement piégé Manji et Lin, il avait fallut un Deus ex Machina limite
discutable pour que nos héros aient encore le moindre espoir de s’en sortir
puisque, comme on avait put le voir précédemment, les arrivées de Magatsu puis
de Meguro et de Tampopo avaient changé la donne… Ce tome, donc, est quasiment
uniquement consacré à l’affrontement entre nos héros et le terrible Shira et,
ma foi, force est de constater que cet ultime combat face à cet adversaire
redoutable tient toutes ses promesses : épique, il voit, naturellement,
Shira perdre, cependant, il aura fallut que ses adversaires s’y mettent à
trois, ce qui nous démontre que le samouraï psychopathe en avait sous le coude…
Et tandis que ce dernier finit donc son existence dévoré vivant par des chiens
errants, l’album se conclut par une longue discussion entre nos héros et Renzô
sur le désir de vengeance, passage bien évidement plus calme mais tout aussi important…
Bref, vous l’avez compris, encore un tome haut en couleur pour L’Habitant de l’Infini, un manga qui n’a
rien perdu de sa force depuis ses débuts et qui, ma foi, réussit la gageure de
tenir toujours autant ses lecteurs en haleine, alors, arrivé à ce point de ma
critique, que dire de plus si ce n’est vivement la suite !?
Points
Positifs : - L’affrontement
final face à Shira tient nettement toutes ses promesses et il aura fallut que
Manji, Magatsu et Meguro s’y mettent à trois afin de parvenir à terrasser leur
adversaire qui a donc droit à une ultime sortie pour le moins épique ! -
Amateurs d’action et de combats spectaculaires, vous allez être servis dans ce
tome. -
Une fin terrible pour Shira, qui finit dévoré vivant par une meute de chiens
errants… -
Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes
forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style
qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes
beautés. Un pur régal ! -
Encore une belle couverture comme cela a été quasiment le cas à chaque fois
avec ce manga ! Points
Négatifs : - Bon, on ne va pas se mentir, j’ai tout de même du
mal à admettre que Manji et, surtout, Lin, aient survécu aussi longtemps sous l’eau
sans se noyer. Ici, la crédibilité en prend un gros coup ! -
Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un
geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros
badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige…
mouais, tout cela est loin d’être franchement original, il faut le reconnaitre… Ma
note :8/10
Médiéval, féodal demeurent de nos jours des insultes. C'est le résultat d'une
légende ourdie dès le XVIIIe siècle et orchestrée par la Révolution, puis par
les maîtres de l'enseignement public. Jacques Heers montre ici les erreurs et
les malhonnêtetés qui ont fondé et alimenté cette légende. Saint Louis rendant
la justice sous son chêne, féodal devenu synonyme d'inégalité criarde, médiéval
utilisé à toutes les sauces dès qu'il s'agit de caractériser un retard ou un
blocage : le Moyen Age est encombré d'a priori, de légendes forgées afin
d'accentuer un misérabilisme imaginaire, voire de mensonges. Jacques Heers
utilise son érudition au service d'une démystification salutaire des mille ans
qui séparent la chute de l'empire romain d'Occident et la découverte de
l'Amérique.
Le Moyen Âge, une Imposture Auteur
: Jacques
Heers Type
d'ouvrage : Histoire Edition
originale : 10 septembre 1992 Edition
française : 04 décembre 2008 Titre
en vo :Le Moyen Âge, une Imposture Pays
d’origine : France Langue
d’origine :français Traduction : Néant Editeur :Tempus
Perrin Nombre
de pages : 384
Mon
avis : Il y a de cela quelques jours, je
vous avais parlé d’un essai plutôt intéressant du sieur David Colon, un certain
Propagande.
Comme son titre l’indique, cet ouvrage nous narrait l’histoire de la
manipulation de masse au fil des siècles, thématique franchement intéressante,
comme vous pouvez l’imaginer. Etant donc plutôt bien lancé dans le genre essais
historiques, je me suis décidé, ensuite, a aborder une autre thématique tout
aussi intéressante, celle, vous l’avez compris, du Moyen-âge et, plus précisément,
des très nombreuses idées fausses que le grand public, les médias, les
politiques et même les historiens se font au sujet de cette période historique
qui, comme chacun sait, n’a pas bonne presse… Vous en doutez ? En anglais,
Moyen-âge se dit Dark Ages ce qui, ma foi, veut tout dire et, d’ailleurs, il
suffit de regarder un peu les médias pour entendre des termes aussi péjoratifs
que médiéval, moyenâgeux, etc. Du moins, péjoratifs car ceux-ci le sont devenus,
au fil du temps : la faute, selon les pays, a des individus qui, pour
glorifier leurs propres faits, on mépriser ceux de leurs ancêtres, la faute,
pour ce qui est de la France, à la Révolution Française et à la République qui
avait besoin de boucs émissaires afin de justifier son existence, la royauté,
la noblesse et le clergé. C’est donc en démontrant tout cela dans cet ouvrage
que le sieur Jacques Heers nous fait découvrir un Moyen-âge différent de celui
que l’on connait, une époque qui, certes, n’est pas glorifiée en tant que telle
mais qui, finalement, ne mérite pas le traitement qu’elle subit depuis trop
longtemps alors que l’Antiquité, la Renaissance ou l’époque dite moderne, avec
leurs défauts, sont montrées en tant qu’exemples de vertus et de progrès
sociaux. Le Moyen Âge, une Imposture
est donc un ouvrage qui mérite le détour et dont le principal défaut,
finalement, est qu’il est trop court, l’auteur n’abordant pas tous les faits de
société et ayant, de plus, tendance à se répéter un peu trop souvent.
Cependant, si vous souhaitez en connaitre davantage sur ce Moyen-âge
réhabilité, je pense que le jeu en vaut la chandelle…
Points
Positifs : -
Un ouvrage intéressant qui nous présente un Moyen-âge pour le moins innatendu
et assez éloigné de celui que l’on nous présente depuis des décennies, pour ne
pas dire depuis quelques siècles. Bref, voilà une période historique qui mérite
d’être réhabilitée ! -
Il est instructif de voir comment, selon les pays et les différentes époques,
le Moyen-âge a été voué, petit à petit, aux gémonies, cette période étant accablée
de tous les maux alors que, si on la compare aux autres qui l’ont précédé ou
suivis, cela ne se justifiait nullement. -
La problématique française du traitement du Moyen-âge est fort intéressante
quand à la responsabilité de la Révolution et de la République. -
Un ouvrage qui plaira a la fois aux connaisseurs qu’aux néophytes. Points
Négatifs : -
Dommage que Jacques Heers survole par moments certains faits qui auraient
mérité d’être davantage développés, cela aurait donné de la consistance à ses
propos. -
L’auteur à tout de même la manie discutable de se répéter un peu trop souvent à
mon gout, ce qui est dommage. -
Un ouvrage un peu trop court et qui aurait, largement, mérité cent ou deux cent
pages supplémentaires… Ma note :7/10
PEAKY
BLINDERS – SAISON 6 Au
fil des années, le clan Shelby a vaincu ses rivaux de Birmingham, des gangsters
londoniens, des mafieux américains, des flics véreux et un prêtre pédophile.
Cependant, les plans de Tommy pour assassiner le leader fasciste britannique
Oswald Mosley se sont retournés contre lui, causant la mort de sa Tante Polly… Hanté
par des visions de sa première épouse décédée, Grace, et de « l’homme inconnu que je ne peux pas
vaincre », Tommy souhaite se suicider, appuie sur la gâchette et découvre qu’Arthur
a retiré les balles de son arme avant de s’effondrer ignominieusement face
contre terre dans la boue… Arrive alors sa seconde épouse, Lizzie, toujours
bien vivante, qui le trouve vautré dans la boue, le traite de lâche et lui
donne des balles au cas où il souhaiterait terminer le travail…
Peaky Blinders – Saison 6 Réalisation
: Colm McCarthy Scénario : Steven Knight Musique : Nick Cave Production :BBC Genre : Drame
historique Titre
en vo : Peaky Blinders – Season 6 Pays
d’origine : Royaume-Uni Chaîne
d’origine :BBC Two, Netflix Diffusion
d’origine : 27 février 2022 – 03 avril 2022 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 6 x 55 minutes Casting : Cillian
Murphy : Thomas Shelby Paul
Anderson : Arthur Shelby Junior Sophie
Rundle : Ada Thorne, née Shelby Finn
Cole : Michael Gray, le fils de Polly Natasha
O'Keeffe : Lizzie Shelby, née Starke Kate
Phillips : Linda Shelby, la femme d'Arthur Shelby Harry
Kirton : Finn Shelby, plus jeune frère Shelby Sam
Claflin : Oswald Mosley Amber Anderson :
Diana Mitford James Frecheville :
Jack Nelson Stephen Graham :
Hayden Stagg Conrad Khan :
Erasmus « Duke » Shelby Charlène McKenna :
Laura McKee Anya
Taylor-Joy : Gina Gray Brian
Gleeson : Jimmy McCavern Benjamin
Zephaniah : Jeremiah Jesus Daryl
McCormack : Isaiah Jesus Tom
Hardy : Alfie Solomons Aimee-Ffion Edwards :
Esme Shelby-Lee Helen
McCrory : Polly Gray, née Shelby Aidan
Gillen : Aberama Gold Charlie
Murphy : Jessie Eden Jack
Rowan : Bonnie Gold Ned
Dennehy : Charlie Strong Packy
Lee : Johnny Dogs Andrew
Koji : Brilliant Chang Stephen Graham :
Hayden Stagg Aneurin Barnard :
Docteur Holford Emmett
J. Scanlan : Billy Grade Neil Maskell :
Winston Churchill Darragh O'Toole :
Liam Peter Coonan :
Connor Dunn Assaad Bouab :
Henri Abbie Hern :
Mary Bone Ian
Peck : Curly Simon Wan :
Han Naomi Yang :
Li
Mon
avis : Toutes les bonnes choses ont naturellement
une fin et c’est donc avec cette sixième saison, qui, pour la petite histoire,
se sera fait attendre – en raison, bien entendu, de la pandémie de Covid-19 qui
aura bouleversé les plans initiaux prévus pour cette série – que Peaky
Blinders, sans aucun doute possible, une des meilleures séries de ces
dernières années, ce sera achevé. Certes, ces six nouveaux épisodes ne seront
pas tout à fait la conclusion des aventures du charismatique Thomas Shelby et
de ses compagnons puisqu’un film est prévu pour les années à venir, long
métrage qui, lui, à défaut d’une septième saison passée aux oubliettes, mettra
bel et bien fin à l’histoire, mais bon, en dehors de cette promesse à venir,
cette sixième saison de Peaky Blinders
n’en reste pas moins comme étant une conclusion fort acceptable et, accessoirement,
franchement réussie ! Cependant, d’entrée de jeu, il y avait un problème,
que dis-je, un énorme problème : je veux, malheureusement, parler du décès
d’Helen McCrory – la charismatique Tante Polly – qui eut lieu en 2021. Non
seulement, la mort de l’actrice fut un drame, naturellement, mais en plus, il
fallait trouver un artifice pour que son personnage – un des plus importants de
la série – n’apparaisse plus dans cette sixième saison. Sur ce point, on pourra
affirmer que les scénaristes s’en sont fort bien sortis et, par ailleurs, il
est difficile, en regardant la scène des funérailles de Polly, de ne pas être
touché… Ceci étant dit, quid, donc, de cette sixième saison de Peaky Blinders ? Eh bien, disons
que si, jusque là, cette série avait toujours frôlée avec une quasi-perfection,
le spectateur, lui, pouvait toujours craindre une baisse de régime où cette
fameuse saison de trop, lot commun de bon nombre de séries, faut-il le
rappeler. Fort heureusement, avec Peaky
Blinders, ce ne fut pas le cas et cette sixième saison, avec du recul,
apparait comme étant une des plus réussies du lot, tout simplement ! Plus
sombre que jamais, le scénario qui, naturellement, est la suite directe des événements
dramatiques de la saison
précédente, nous entraine dans une intrigue où se mêlent événements
historiques – la montée du fascisme en Europe, la fin de la Prohibition – et où
la mort ne cesse de roder autour d’un Thomas Shelby plus omniprésent que
jamais. Ce constat qui fait du personnage incarné par Cillian Murphy l’épicentre
de l’intrigue était déjà présent dans la cinquième saison, cependant, ici, cela
se justifie nettement plus et, accessoirement, cela passe plutôt bien : en
dehors de Thomas Shelby, il n’y a rien, ou presque, et tous les autres
protagonistes, membres de sa famille, épouse, adversaires, ne sont finalement
que des satellites qui tournent autour de notre gangster préféré. Le résultat est
tout simplement excellent et même si le désespoir et la noirceur sont les
maitres mots de cette ultime saison, comment ne pas reconnaitre que, une fois lancer
dans celle-ci, il est fort difficile de ne pas aller jusqu’au bout ?! Et
lorsque survint un final innatendu qui relance totalement ce que l’on croyait
savoir sur le sort de notre antihéros, on comprend alors l’utilité d’un film
futur et on se dit, satisfait, que même si nous en avons finit avec la série,
ce n’est pas encore le cas pour Peaky
Blinders. Mais bon, pour cela, il va falloir patienter bien longtemps…
Points
Positifs : -
Une dernière saison qui s’avère être, tout simplement, probablement une des
toutes meilleures de la série depuis ses débuts. Magistrale, d’une noirceur
indicible, Peaky Blinders nous fait
ses adieux – ou plutôt, son au revoir en attendant le film – de la plus belle
des manières ! -
Un Thomas Shelby omniprésent et au centre de tout, un scénario sombre,
désespéré mais qui n’en reste pas moins toujours aussi captivant ! -
Comme cela avait été le cas dans la saison précédente, l’intrigue est de plus
en plus liée avec l’Histoire et, une fois de plus, nos héros ont maille à
partir avec quelques figures réelles de l’époque comme Oswald Mosley et Diana
Mitford. -
Pour ce qui est des acteurs, comme je le dis depuis le début de la série, il
n’y a rien à redire tant ceux-ci sont tout simplement parfaits. Bien évidement,
Cillian Murphy est toujours aussi impérial ! -
Pour ce qui est de l’esthétique, comme je le disais dans mes critiques
précédentes, c’est tout simplement une pure merveille et si, désormais, nous y
sommes habitués, comment ne pas reconnaitre que certaines scènes sont tout
simplement à couper le souffle – ah, la fusillade du dernier épisode est un pur
régal ! -
Un bien bel et touchant hommage à Helen McCrory. -
Une bande originale toujours aussi rock et toujours aussi parfaite : Nick
Cave, Division Joy, ma foi, il y a de quoi faire ! Points
Négatifs : -
Thomas Shelby est tellement omniprésent que la plupart des autres protagonistes
ont un peu de mal à exister, ce qui est dommage selon moi – je pense,
particulièrement, à Arthur qui reste une figure marquante de la série et qui
joue presque les utilités ici. -
Dommage qu’Alfie Solomons apparaisse à peine dans cette saison… Ma
note :8,5/10
SEVEN
TO ETERNITY – LES SOURCES DE ZHAL Véritable
salut ou énième manipulation, les sources légendaires de Zhal promises par le
Roi Fange à Adam Osidis ont soudainement rebattu les cartes d'un jeu qui
semblait pourtant gagné pour le peuple Mosak et le royaume de Zhal. Aussi, Adam
fait désormais cavalier seul au côté du Maître des Murmures, chargé du lourd
fardeau d'avoir préféré la vie de son pire ennemi à celles de nombreux
innocents. L'honneur de la famille Osidis est mis à rude épreuve et l'heure d'affronter
son destin est venu pour chacun.
Seven to Eternity – Les Sources de Zhal Scénario : Rick Remender Dessins
: Jerome Opeña Encrage :Jerome Opeña Couleurs : Matthew Hollingsworth Couverture :Jerome Opeña Genre : Dark
Fantasy, Fantastique Editeur
: Image Comics Titre en vo
: Seven to
Eternity – The Springs of Zhal Pays
d’origine : Etats-Unis Parution
: 14
septembre 2021 Langue
d’origine : anglais Editeur
français : Urban Comics Date
de parution : 29 avril 2022 Nombre
de pages : 128 Liste
des épisodes Seven to
Eternity 14-17
Mon
avis : Avec ce quatrième volet, Seven
to Eternity, œuvre de l’inimitable et toujours aussi inspiré Rick
Remender, pour ce qui est du scénario, et du fort talentueux Jerome Opeña pour
ce qui est des dessins, arrive à sa conclusion... Et, la première chose qui me
saute aux yeux après lecture de la chose, c’est que, si, jusque là, cette mini-série
pouvait être qualifiée de plutôt bonne voir très bonne, son final, lui, est
tout simplement excellent ! Bien entendu, Seven to Eternity, avec du recul, ne sera pas à ranger dans la
catégorie des chefs d’œuvres absolus, loin de là : Remender et Opeña nous
livrent ici un très bon travail mais, à un moment donné, il faut savoir
relativiser les choses. Cependant, en dehors de ce constat, comment ne pas
reconnaitre que cette mini-série n’en reste pas moins une fort belle réussite –
une de plus, me direz vous, pour Remender – et que, justement, sa conclusion, innatendu,
surprenante, apporte incontestablement un plus à ce qu’on en attendait !
Car bon, comment dire… sans revenir sur tout ce qui avait put me plaire jusque
là – l’excellent mélange entre Dark Fantasy et Fantastique, la thématique
traditionnelle du scénariste, c’est-à-dire, l’importance des liens familiaux
et, plus précisément, filiaux, des protagonistes charismatiques, une intrigue
sombre pour ne pas dire désespérée, sans oublier, bien sur, une partie
graphique superbe – comment ne pas admettre que la conclusion, que l’on pouvait
éventuellement deviné mais sans croire que l’auteur ose aller aussi loin, est
tout simplement parfaite !? Rick Remender, avec celle-ci, franchit le
Rubicon, fait de son héros un salopard absolu doté d’un égoïsme peu commun et
envoie donc aux Calendes Grecques toute noblesse, tout héroïsme qui nous sont
tant familiers pour nous offrir un final tragique que je ne peux qualifier que
de superbe ! Naturellement, certains, amateurs de happy-end, n’aimeront
pas ce choix narratif mais peu importe : pour une fois qu’une œuvre finit
mal, pour une fois qu’un héros ne trouve pas la rédemption, pourquoi s’en
priver !? Alors certes, Seven to
Eternity n’est peut-être pas un chef d’œuvre mais bon, ma foi, ne serais-ce
que pour son univers, ses protagonistes et son final, comment ne pas
reconnaitre qu’il a de quoi marquer les esprits !?
Points
Positifs : -
Le plaisir, pour la dernière fois, de retrouver la suite et la conclusion d’une
saga qui brille particulièrement par son univers à la fois riche et original,
ses protagonistes hauts en couleurs, ce fort réussi mélange entre dark fantasy
et fantastique, sans oublier, Remender oblige, la thématique familiale,
omniprésente dans cette œuvre. -
Une conclusion innatendu, stupéfiante même, mais qui s’avère être excellente !
Certes, notre héros bascule totalement du coté obscur et devient un beau petit
salaud, mais bon, au vu de tout ce que l’on a lu jusqu’à là, comment ne pas
reconnaitre que ce choix scénaristique de Remender est tout simplement parfait !? -
Jerome Opeña livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier de
toute beauté. Incontestablement, une des grandes forces de cette mini-série. -
Comme cela avait été le cas avec les albums précédents, la couverture est, une
fois de plus, superbe ! Points
Négatifs : -
Les amateurs de happy-end risquent de ne guère apprécier ce final qui fait tout
de même du héros, Adam Osidis, un beau petit salaud des familles ! Bien
entendu, cela est une affaire de gouts personnels… -
Même si la conclusion est excellente, j’aurai souhaité qu’elle soit un poil
plus longue ! Ma
note :8,5/10
TOUTES
LES MORTS DE LAILA STARR Mumbai,
de nos jours. Mme Shah, en plein travail et coincée dans un embouteillage,
hurle sur son mari au téléphone. Laila Starr, une jeune femme déjà fatiguée de
tout, est allongée sur le rebord d'une fenêtre ouverte, plusieurs étages
au-dessus du trafic. Et plus haut encore, bien au-delà des nuages, la déesse de
la Mort est convoquée dans le bureau de son patron. Ces trois destins se
rejoignent au moment où, simultanément Laila saute dans le vide, Mme Shah donne
naissance à son fils Darius, et la Mort est renvoyée sans ménagement. Dans un
futur, Darius est en effet celui qui découvrira le secret de l'immortalité et
reléguera la Mort au rang de désagréable souvenir. Mais la Mort, incarnée dans
le corps sans vie de Laila, compte bien retrouver sa place, même si elle doit
pour cela éliminer le jeune Darius. Du moins, c'était le plan avant qu'un
camion ne la fauche et qu'elle ne se retrouve à nouveau ressuscitée quelques
années plus tard...
Toutes les Morts de Laila Starr Scénario
: Ram V Dessins
: Filipe Andrade Encrage : Filipe
Andrade Couleurs : Filipe
Andrade Couverture : Filipe
Andrade Genre : Fantastique Editeur
: BOOM! Studios Titre
en vo : The Many Deaths of Laila Starr Pays
d’origine : Etats-Unis Parution
: 14
avril 2021 Langue
d’origine : anglais Editeur
français : Urban Comics Date
de parution : 06 mai 2022 Nombre
de pages : 128
Liste des
épisodes The
Many Deaths of Laila Starr 1-5
Mon
avis : Je dois reconnaitre que je ne me
suis pas plongé dans la lecture de ce Toutes
les Morts de Laila Starr par hasard. En effet, en ayant entendu le plus
grand bien au sujet de cette mini-série en cinq parties du duo composé de Ram V
pour ce qui est du scénario et de Filipe Andrade – un portugais, ce que je ne
pouvais pas passer sous silence – pour ce qui est de la partie graphique, j’avais
placé ce comics sur mes tablettes, ne serais-ce que par simple curiosité et
afin de constater, par moi-même, si celui-ci méritait toutes les louanges que
les critiques et une partie du public lui avaient consacrer… Alors, le résultat
fut-il conforme à ce que j’attendais, Toutes
les Morts de Laila Starr est-il un comics qui mérite le détour ? Eh
bien, disons que, après lecture de la chose, je serais tenté de répondre par l’affirmative
mais sans, non plus, hurler au génie, loin de là. Bon, je suis tout de même d’accord
pour reconnaitre que cette mini-série qui nous présente l’incarnation mortelle
de la Déesse de la Mort, revancharde suite a son nouvel état et qui, au fil du
temps et de diverses passages de vis à trépas sur les traces d’un individu – de
sa naissance à son décès – qui aura trouver le moyen de vaincre la mort est,
dans l’ensemble, plutôt réussi : une fois le récit lancé et bien entamé,
le lecteur est entrainé dans une farandole plutôt plaisante qui, oui, mérite le
détour. De plus, la partie graphique, œuvre, donc, de mon compatriote Filipe
Andrade, sans être exceptionnelle non plus – il ne faut pas exagérer – est suffisamment
aboutie pour trouver grâce aux yeux des lecteurs, en particulier de par ses
couleurs. Cependant, ce qui fait la grande force de ce Toutes les Morts de Laila Starr, c’est que ce récit, malgré sa
thématique pour le moins morbide est, en fait, une véritable ode à la… vie !
Eh oui, cette pauvre Déesse de la Mort, incarnée en humaine qui ne cesse de
mourir et de revenir alors qu’elle est lancée dans une quête contre l’immortalité
– qui, forcément, la mettrais au chômage – n’est en fait qu’un prétexte, pour
les auteurs, de nous parler de la vie et de ses mystères sans oublier le fait,
incontestable, que la mort, naturellement, reste un élément de celle-ci et l’aboutissement
de toute chose. Une œuvre, donc, plus intelligente qu’il n’y parait de prime
abord et qui mérite, du coup, que l’on y jette un coup d’œil, ne serais-ce que
pour ses thématiques abordées et ses dessins. Après, en faire un incontournable
comme certains l’ont déclamé un peu trop hâtivement, ce serait aller un peu
trop rapidement en besogne : après tout, ce n’est pas parce que nous avons
affaire à une bonne mini-série qu’il s’agit d’un chef d’œuvre, loin sans faut !
Points
Positifs : - Une
sympathique et plaisante mini-série qui, malgré sa thématique pour le moins
morbide de prime abord, est, en fait, une véritable ode à la vie. Ainsi, malgré
toutes ces morts et cette course effrénée de notre déesse qui chasse cet homme
qui aurait inventé le moyen de tromper la mort, Toutes les Morts de Laila Starr est une œuvre qui, en fait, nous
présente en fait la mort comme étant l’aboutissement naturel de la vie… -
Pour ce qui est de la partie graphique, mon compatriote, Filipe Andrade,
nouslivre une prestation plus que
convenable, en particulier pour ce qui est du choix des couleurs. -
Une ambiance poétique qui nous amène à réfléchir sur le sens de la vie et de la
mort, bien entendu. -
Les éditions Urban Comics nous proposent à nouveau cette mini-série
sous un format de BD franco-belge. Du coup, nous avons droit à un fort bel
ouvrage, ce qui est fort appréciable. Points
Négatifs : -
Même si ce Toutes les Morts de Laila
Starr est une sympathique mini-série, il ne faut pas non plus tomber dans l’exagération
et reconnaitre que nous sommes tout de même loin de ce qu’il faut appeler un
chef d’œuvre, ce que l’on, selon moi, un peu trop rapidement fait quelque uns… -
Scénaristiquement, cela reste peut-être un peu trop conventionnel et sans
surprise même si l’ensemble est plaisant et se laisse lire. -
Un prix peut-être un peu trop excessif pour un récit aussi court ? Ma note :7,5/10
BORGEN
– POWER & GLORY Une
décennie après avoir été à la tête du Danemark, Birgitte Nyborg est désormais Ministre
des Affaires étrangères sous le gouvernement de la Première Ministre Signe
Kragh. Son quotidien de femme politique est chamboulé lorsqu'une société de
forage découvre un gisement de pétrole au Groenland. Un évènement qui déclenche
un bras de fer international en Arctique et où sont rapidement mêlés
américains, chinois et russes, tandis que le Danemark, en dépit de sa relation
de grand frère vis-à-vis du Groenland, n’occupe plus qu’un second rôle. Quand à
Birgitte Nyborg, obligée de renier ses convictions afin de rester au pouvoir,
elle est désormais menacée par son propre camp…
Borgen – Power & Glory Réalisation
: Adam Price Scénario
: Adam Price Musique : Halfdan
E. Production :Netflix Genre : Politique Titre
en vo : Borgen – Power & Glory Pays
d’origine : Danemark Chaîne
d’origine :DR1 Diffusion
d’origine : 13 février 2022 – 03 avril 2022 Langue
d'origine : danois, groenlandais, anglais Nombre
d’épisodes : 8 x 58 minutes Casting : Sidse Babett
Knudsen : Birgitte
Nyborg Christensen Birgitte Hjort
Sørensen : Katrine
Fønsmark Mikkel Boe
Følsgaard : Asker Holm Kierkegaard Simon Bennebjerg :
Oliver Hjort Lucas Lynggaard Tønnesen :
Magnus Nyborg Søren Malling
: Torben Friis Svend Hardenberg :
Hans Eliassen Nivi Pedersen : Emmy Rasmussen Magnus Millang :
Magnus Lindbaek Özlem Saglanmak :
Narciza Aydin Johanne Louise
Schmidt : Signe Kragh Peter Mygind
: Michael Laugesen Jens Albinus :
Jon Berthelsen Lisbeth
Wulff : Pia Munk Youssef Wayne
Hvidtfeldt : Benjamin Holmgren Lars Knutzon
: Bent Sejrø Freja Riemann : Laura Christensen
Mon
avis : Aussi incroyable que cela puisse
paraitre, Borgen
est revenu se rappeler à notre bon souvenir avec une quatrième saison et cela
fut, indubitablement, un des gros événements de cette année 2022 pour les
amateurs cette excellente série politique danoise et, dans un sens plus large,
pour celles et ceux qui ne jurent que par les productions nordiques… Il faut
dire que forte de ses trois saisons qui avaient grandement marqué les esprits
des amateurs du genre il y a de cela un peu plus d’une décennie à présent,
depuis lors, Borgen a sut maintenir,
dans le souvenir de celles et ceux qui ont le plaisir de regarder cette série,
un sentiment d’excellence peu commun. Cela s’explique fort bien puisque, tout
au long de ses trois saisons, Borgen nous aura proposer ce qui est sans aucun
doute l’œuvre de fiction politique la plus crédible qu’il m’a été donné de voir :
crédibilité de ce que l’on nous avais montrer à l’écran au sujet de cette
fameuse démocratie danoise – qui, elle, peut se targuer d’être nommer
démocratie contrairement au système français, nettement plus discutable – place
des médias et jeux pour le moins complexes de ces derniers avec le pouvoir,
nombreuses thématiques sociétales de premier plan mais aussi, la fameuse
problématique de la place de la femme de pouvoir, pour rappel, Borgen nous présentant une femme, Birgitte
Nyborg – formidablement interprété par l’excellente Sidse Babett Knudsen –
devenue Première Ministre du Danemark… Bref, une série proche de l’excellence
et que l’on ne pensait pas revoir jusqu’à la grosse surprise de cette année et
l’annonce, donc, du retour de Borgen
par le biais d’une quatrième saison intitulé Power & Glory – Le Pouvoir
et la Gloire en français. Naturellement, cette annonce me laissa à la fois
heureux et dubitatif… Heureux car c’était une bonne surprise que de pouvoir
retrouver Birgitte Nyborg et compagnie, dix ans plus tard, dubitatif puisque,
on ne va pas se mentir, il est toujours difficile, dans un tel cas de ne pas
décevoir les fans de la première heure. Fort heureusement, assez rapidement,
dès le premier épisode, j’ai compris que, qualitativement, malgré la reprise en
main par Netflix, Borgen n’avait rien perdu de son intérêt
et que oui, mille fois oui, ce Power
& Glory allait être une belle réussite, ce qui fut confirmer de fort
belle manière par les épisodes suivants. Ainsi, c’est avec un plaisir non
dissimulé que l’on retrouve notre ancienne Première Ministre, désormais
Ministre des Affaires Étrangères dans le gouvernement d’une autre femme, plus
jeune, plus moderne, qui, malgré le temps écoulé et quelques années de plus, n’a
rien perdu de sa soif de pouvoir. Car oui, comme son titre l’indique, cette
nouvelle saison de Borgen nous
présente une Birgitte Nyborg, plus seule que jamais et qui ne recherche plus qu’une
seule et unique chose : la quête de pouvoir avant tout et, accessoirement,
la volonté, coute que coute, de le conserver. Pour cela, notre ancienne
Première Ministre, plus sombre et cynique que jamais, est capable de tout, y
compris d’aller contre ses convictions et de s’en prendre à ses proches, ce qui
peut surprendre de prime abord mais s’avère, au fil du déroulement de cette
saison, plutôt logique : après tout, en tant qu’animal politique de
premier ordre, cela ne peut vraiment nous surprendre que Birgitte Nyborg bascule
un peu du coté du coté obscur. A cela, s’ajoute d’autres thématiques comme les
liens pour le moins complexes entre le Danemark et le Groenland, la place de
ces derniers face aux grandes puissances que sont les Etats-Unis, la Chine et
la Russie, mais aussi, l’évolution de la société occidentale de la décennie
écoulée qui nous montre une Birgitte mais aussi Katrine Fønsmark – ex-journaliste,
ex-Spin Doctor – complètement dépassés par la place qu’occupe désormais les
réseaux sociaux mais aussi, le politiquement correct et le wokisme. Naturellement,
je ne rentrerais pas davantage dans les détails car je pense déjà en avoir trop
dit, mais bon, quoi qu’il en soit, croyez moi quand je vous dis que cette
nouvelle saison de Borgen est tout
sauf une déception et que oui, indéniablement, si vous êtes un vieux fan de la première
heure, alors, vous serez oh combien ravis de retrouver cette série qui, malgré
le temps écoulé, n’a rien perdu de sa force et de son intérêt. Reste maintenant
la grande question : Power &
Glory aura-t-il une suite ? Ma foi, cela serait, éventuellement
possible et, au vu de la conclusion de cette saison, celle-ci pourrait bouleverser
pas mal de choses, alors, ma foi, pourquoi pas ?! Après tout, il serait
dommage de s’en priver…
Points
Positifs : -
Le retour en grâce de la meilleure série de politique fiction de l’histoire du
genre. Certes, le pari était pour le moins risquer, surtout lorsque l’on pense
au matériel de base original, cependant, pour notre plus grand plaisir, Adam
Price à réussi le pari de nous pondre une nouvelle saison, dix ans plus tard,
qui est tout aussi bonne que ses illustres ainées ! -
Le plaisir, indéniable, de retrouver Birgitte Nyborg et la quasi-totalité du
casting des premières saisons. Naturellement, le temps à passé, tout ce petit
monde à pris de l’âge mais on apprécie grandement de voir où ils en sont
désormais et de constater, avec ravissement, que leurs péripéties politiciennes
sont toujours aussi passionnantes. -
Pas mal de nouveaux protagonistes dans ce Power
& Glory et, ma foi, dans l’ensemble, ceux-ci sont tous intéressants et
ne dénotent nullement parmi les protagonistes historiques de la série. -
Un casting toujours aussi excellent avec, naturellement, Sidse Babett Knudsen
en tête d’affiche qui n’a rien perdu de son mordant ! -
Enjeux climatiques, problématique des rapports entre le Danemark et le Groenland,
rapport face aux grandes puissances, sans oublier, bien entendu, des évolutions
sociétales qui vont mettre à mal les protagonistes plus agés, de plus en plus
dépassés par les réseaux sociaux et un certain wokisme… Points
Négatifs : -
On se demande tout de même, par moments, comment Birgitte Nyborg réussit à s’en
sortir au vu des situations qu’elle affronte ou dont elle est la conséquence au
vu de son comportement, nettement plus sombre. -
Dommage tout de même que Pilou Asbæk ne soit plus de la partie ! -
Comme je l’avais déjà souligné dans mes critiques des trois premières saisons, Borgen n’est absolument pas grand public
pour un sou et même si cela reste une affaire de gouts personnels, il faut le
rappeler… Ma
note :8,5/10