TRUE
STORY Le
journaliste Michael Finkel se fait renvoyer du New York Times pour avoir falsifié des informations. Quelques mois
plus tard, il obtient une chance de rédemption lorsqu'un présumé assassin
déclare qu'il s'est fait passer lors de son arrestation. Michael Finkel qui
souhaite en savoir davantage à son sujet, va donc à la rencontre de cet homme,
Christian Longo, qui était, dans les années 2000, sur la liste des dix fugitifs
les plus recherchés du FBI pour avoir assassiné sa femme et ses trois enfants.
True Story Réalisation
: Rupert Goold Scénario
: David Kajganich, d'après Le Journaliste et le Meurtrier de Michael Finkel Musique : Marco
Beltrami Production :New
Regency Pictures, Plan B Entertainment Genre : Drame,
Biopic Titre
en vo : True Story Pays
d’origine : Etats-Unis Parution
: 10
avril 2015 Langue
d'origine : Anglais Durée
: 100
min Casting : Jonah
Hill : Michael Finkel James
Franco : Christian Longo Felicity
Jones : Jill Maria
Dizzia : Mary Jane Longo Ethan
Suplee : Pat Frato Connor
Kikot : Zachary Longo Gretchen
Mol : Karen Betty
Gilpin : Cheryl John
Sharian : le shérif Robert
Stanton : Jeffrey Gregg Robert
John Burke : Greg Ganley Genevieve
Angelson : Tina Alvis Dana
Eskelson : Joy Longo Joel
Garland : Dan Pegg Rebecca
Henderson : Ellen Parks Byron
Jennings : juge Odenkirk
Mon
avis : Dans la série des films que l’on
regarde et que l’on oublie aussitôt, aujourd’hui, c’est True Story qui est à l’honneur ! Il faut dire que le long
métrage du sieur Rupert Goold – auteur d’un certain Judy
dont je vous ai parlé il y a quelques jours et qui était nettement plus réussi –
possède tous les défauts qui le classent, immédiatement, dans cette catégorie
peu reluisantes de films dont on se demande bien comment ils ont finit par
sortir au cinéma. En effet, ici, il n’y a pas grand-chose à sauver tellement la
réalisation de ce True Story est d’une
fadeur sans nom, tellement celle-ci manque d’imagination et ne peut que lasser
le spectateur. D’ailleurs, reconnaissons-le : True Story m’aura fait penser à un vulgaire téléfilm comme il en
existe tant, et encore, je suis probablement désobligeant envers les téléfilms
puisque certains d’entre eux lui sont supérieurs ! Il faut dire que, d’entrée
de jeu, le postulat de départ n’avait pas grand-chose d’engageant : un
journaliste se fait virer du prestigieux New
York Times pour avoir légèrement traficoter la réalité de son reportage –
oui, on ne rigole pas outre-Atlantique avec ce genre de choses, contrairement à
la France où, par exemple, un PPDA, en son temps, nous pondit une fausse
interview de Fidel Castro et continua a parader pendant des années au Vingt
Heures de TF1 – et, quelques temps
plus tard, alors qu’il est naturellement blacklisté par la profession, il
apprend qu’un assassin s’est fait passer pour lui lors de son arrestation.
Mouais, pas de quoi sauter au plafond, il faut le reconnaitre surtout que l’on
ne comprend pas trop pourquoi le journaliste s’empresse d’aller rendre visite a
l’assassin en prison. Mais bon, passons… S’en suit, sans la moindre surprise,
des visites régulières où le premier se met en tête d’écrire un livre sur le
second et où ce dernier, manipulateur en diable, sème le doute dans l’esprit d’un
pauvre journaliste un poil trop crédule… Car oui, autre problème de ce film :
si le journaleux tombe immédiatement dans le panneau, le spectateur, à moins d’être
débile profond, non, du coup, on se demande bien comment celui-ci ne s’aperçoit
pas qu’il est mené en bateau par un assassin sans le moindre scrupule qui jouit
de son petit manège. Il faudra pour cela arriver à la toute fin du film et du
procès pour que le journaliste comprenne toute la mythomanie de cet assassin qu’il
admirait, mais arriver là, il est trop tard : trop tard pour que le public
ne voit plus le premier que comme étant l’homme qui à écrit un livre sur un
horrible assassin, trop tard pour le spectateur qui aura perdu presque deux
heures de sa vie devant ce film sans intérêt… et là, c’est peut-être plus grave
encore !
Points
Positifs : -
Un film qui, éventuellement, pourra plaire aux amateurs du genre qui auront décidé
de passer le temps sans trop se prendre la tête. Naturellement, il y a beaucoup
mieux du coté des thrillers psychologiques, mais bon, malgré cela, si vous avez
du temps à tuer, ma foi, pourquoi pas. -
Jonah Hill et James Franco sont plutôt crédibles dans leurs rôles respectifs et
font le job. Certes, nous sommes loin d’avoir droit à des performances
éblouissantes, mais bon, on peut au moins leur reconnaitre cela… -
L’intrigue en elle-même, sans être exceptionnelle, n’est pas vraiment mauvaise. Points
Négatifs : -
Réalisation poussive et sans la moindre imagination, mise en scène fade, longs
monologues qui tombent trop souvent à plat, protagonistes peu intéressants,
mouais, tout cela est trop moyen pour être honnête. -
Force est de constater que True Story
tient davantage du vulgaire téléfilm que du long métrage et encore, je
suis désobligeant pour les téléfilms dont certains sont plus crédibles… -
Un rythme d’une lenteur digne d’une limace sous perfusion et qui fait que l’on
s’ennui très rapidement. -
Le journaliste est d’une connerie monumentale et tombe si facilement dans le
panneau que l’on peut se demander comment, en son temps, il fut considérer
comme étant une pointure du New York Times ?! -
La copine du journaliste qui va voir le meurtrier en prison, comme si n’importe
qui avait le droit de le faire ! N’importe quoi… Ma
note :5/10
THE
ROMANOFFS À
Paris, l'Américain Greg Moffat et sa petite amie Sophie rendent visite à la vieille
tante du premier, Anushka La Charnay, après que celle-ci ait subi une crise
cardiaque. Greg, espérant secrètement qu'Anushka – qui se dit être une
descendante de la famille Romanov – mourra bientôt pour que lui et Sophie
puissent hériter de son appartement, lui engage une aide-soignante. Cette
dernière est une musulmane nommé Hajar, ce qui irrite profondément Anushka, qui
voit la jeune femme comme étant une terroriste. Cependant, malgré des débuts
pour le moins difficiles, les deux femmes finissent par se rapprocher,
réalisant chacune qu’elles se considèrent toutes deux comme des étrangers qui
ont subi de grandes difficultés dans leur vie. Contre toute attente, Anushka modifie
son testament et décide de léguer son appartement à Hajar, au grand désarroi de
cette dernière mais aussi et surtout, de Greg et de l’irascible copine de ce
dernier.
The Romanoffs Réalisation
: Matthew Weiner Scénario
: Matthew Weiner Musique : Anton
Sanko, David Carbonara Production :Weiner
Bros, Picrow, Amazon Studios Genre : Drame Titre
en vo : The Romanoffs Pays
d’origine : États-Unis Chaîne
d’origine :Prime Video Diffusion
d’origine : 12 octobre 2018 – 23 novembre 2018 Langue
d'origine : anglais, français, russe Nombre
d’épisodes : 8 x 80 minutes
Casting : Diane
Lane : Katherine Ford Aaron
Eckhart : Greg Corey
Stoll : Michael Romanoff John
Slattery : Daniel Reese Radha
Mitchell : Victoria
Hayward Amanda
Peet : Olivia Wells Christina
Hendricks : Olivia Rogers Kathryn
Hahn : Anka J.
J. Feild : Jack Inès
Melab : Hajar Louise
Bourgoin : Sophie Isabelle
Huppert : Jacqueline Hera
Hilmar : Ondine Jack
Huston : Samuel Ryan Kerry
Bishé : Shelly Romanoff Jon
Tenney : Eric Ford Jay
R. Ferguson : Joe Garner Andrew
Rannells : David Patton Marthe
Keller : Anushka Janet
Montgomery : Michelle
Westbrook Cara
Buono : Debbie Newman Annet
Mahendru : Elena
Evanovich Griffin
Dunne : Frank Shefflied Paul
Reiser : Bob Isaacson Ben
Miles : George Burrows Clea
DuVall : Patricia Callahan Nicole
Ari Parker : Cheryl Gowans Noah
Wyle : Ivan Mary
Kay Place : Marilyn
Hopkins Ron
Livingston : Alex Myers Michael
O'Neill : Ron Hopkins David
Sutcliffe : Philip Hayward Mike
Doyle : Brian Norris Darina
Al Joundi : Raha Azim Mark
Valley : Steve Lewis Zofia
Wichłacz : Nadya Uriah
Shelton : Julian Myers Franc
Bruneau : JP Vernon
Dobtcheff : Mr Audran Morten
Suurballe : Max Gruber Évelyne
Dandry : Mme Audran Laurent
Bateau : Denis Goran
Navojec : Karl James
Naughton : Dimitri Janne
Mortil : Gloria Alexandra
Naoum : la française Regina
Spektor : la chanteuse Hélène
Cardona : la présentatrice française
Mon
avis : Matthew Weiner est, apparemment,
un grand scénariste, réalisateur et producteur américain de séries télévisées
dramatiques. Je dis apparemment car, si je dois être tout à fait franc, je n’ai
jamais regardé la moindre de ses créations – eh oui, même pour ce qui est de Mad Men et Les Soprano ! Certains, en lisant ce début de critique vont
probablement tomber des nues, je n’en doute pas, mais bon, que voulez vous, je
ne peux pas non plus tout regarder même si je suis tout a fait d’accord pour
reconnaitre que le sieur Weiner est un grand nom du média télévisuel… Ceci
étant dit, histoire de chacun comprenne que, par la force des choses, je n’étais
nullement un fan du réalisateur, l’annonce de la sortie d’une nouvelle série de
celui-ci, intitulé The Romanoffs
ne passa nullement inaperçue, il y a de cela quelques années, en 2018 et l’on
peut dire sans problème que celle-ci était pour le moins attendue. Pour ma
part, grand amateur d’Histoire devant l’éternel et oh combien familier de la
première moitié du vingtième siècle, j’étais pour le moins attirer par une
série consacrée aux Romanov, famille qui régna sur l’Empire Russe jusqu’à la
fameuse révolution Bolchévique de 1917 qui finit par leur couter la vie – eh
oui, ils sont comme cela nos amis communistes… Or, d’entrée de jeu, il y a
presque tromperie sur la marchandise puisque The Romanoffs n’est pas une
série historique, bien au contraire ! Composée de huit – très longs –
épisodes, cette dernière nous montre le sort de descendants – ou prétendus
descendants – de la famille Romanov qui vivraient actuellement. Bon, tout de
suite, mon enthousiasme avait descendu d’un ou deux crans mais, après tout,
pourquoi pas ? Nous montrer le sort de descendants de cette famille
prestigieuse et au destin tragique, cela pouvait être intéressant sauf que…
comment dire… en toute sincérité, The Romanoffs rate le coche et ce, de
superbe manière ! Ainsi, pris individuellement, chaque épisode est bon
voir très bon, même, pour ce qui est de certains d’entre eux. Le souci, c’est
que, non seulement les liens sont quasiment inexistants entre chaque épisode
mais que, surtout, le lien avec la famille Romanov apparait davantage comme
étant un artifice scénaristique qui justifie la série plutôt qu’autre chose –
après tout, si on enlève ce pseudo lien familial, chacune des histoires de ces
huit épisodes tient la route. Du coup, je n’ai pas compris le concept de cette
série ou plutôt, un peu trop bien : huit scénarios plus ou moins bons sont
écrits, on crée un lien bidon entre chacun d’entre eux par le biais d’une
pseudo descendance Romanov et on nous vent la chose comme étant une série…
Désolé mais, personnellement, je vois davantage cela comme étant un attrape
nigaud plutôt qu’autre chose. Cela est dommage car, pris individuellement,
chaque épisode est plutôt bon et certains sont même excellents, mais bon,
quelque part, il n’aurait pas fallut nommer cela The Romanoffs…
Points
Positifs : -
Si l’on prend chacun des huit épisodes individuellement, il faut reconnaitre
que quasiment chacun d’entre eux est bon voit, très bon pour certains. Ainsi,
les différents scénarii sont de qualité, plutôt prenants et on ne peut s’empêcher
de se dire que, pour deux ou trois d’entre eux, il y avait matière a faire un
film convenable. -
Un casting pléthorique, international et de qualité. Il est rare, en effet, de
voir autant de têtes d’affiches ou de figures connues dans un tel projet et il
faut reconnaitre que tout ce petit monde est pour beaucoup pour l’intérêt que l’on
peut avoir à regarder cette série. -
Une petite mention, pour ma part, à Isabelle Huppert pour son rôle de
réalisatrice complètement halluciné et qui m’aura fait énormément rire. -
Décors, photographie, costumes… bon, la qualité est au rendez vous et, sur ce
point, il n’y a rien à redire. Points
Négatifs : -
On ne va pas se mentir, la pseudo origine de certains des protagonistes a la
famille Romanov n’est qu’un lien complètement artificiel et bidon qui ne fonctionne
pas le moins du monde tellement la supercherie saute rapidement aux yeux. -
Une série américaine avec ses qualités et ses travers, particulièrement pour ce
qui est des idées reçues sur les pays étrangers – ici, ce sont particulièrement
les français et les russes qui en prennent plein la gueule, les premiers pour
leur supposé islamophobie, les seconds présentés comme étant des alcooliques
cupides. -
Naturellement, dans ce genre de séries où chaque épisode est indépendant, la
qualité alterne entre le très bon et le franchement moyen, selon les gouts de
chacun… -
Ce genre de séries est intéressante lorsque les protagonistes des différentes
histoires finissent par se croiser plus ou moins à un moment ou un autre, or,
ici, ce n’est quasiment pas le cas.
L'HABITANT
DE L'INFINI – TOME 20 Samouraï
sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin
d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il
porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne
recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise
alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Tandis que Manji
continue d’affronter le bourreau en combat singulier, Burandon fait tout son
possible pour ne laisser personne s’échapper du dédale souterrain qui abritait
jadis ses expériences. Pris au piège, Dôa et Isaku – sauvé in extremis –
tombent nez à nez avec un étrange individu masqué, lui aussi fruit de la folie
du chirurgien. Déjà un nouvel affrontement se prépare... Mais le temps presse,
les souterrains se trouvant bientôt inondés ! Ce labyrinthe de mort et de
désolation se refermera-t-il pour de bon sur nos héros ?
L'Habitant de l'Infini – Tome 20 Scénariste
: Hiroaki
Samura Dessinateur : Hiroaki
Samura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame Titre
en vo : Mugen no jūnin vol.20 Parution
en vo : 23 octobre 2006 Parution
en vf : 09 octobre 2007 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Casterman Nombre
de pages : 240
Mon
avis : A la fin du quatorzième
volume de cet excellent manga qu’est L’Habitant
de l’Infini, œuvre du sieur Hiroaki Samura, notre héros, Manji, était
tombé entre les mains du Mugairyû et, plus précisément, dans celles d’un
certain Kagimura, moustachu de son état et, accessoirement, maitre de cette
puissante école de sabre. Et donc, depuis le quinzième
tome, Manji subit moult expériences de la part de plusieurs médecins peux
scrupuleux – dont, le principal est un certain Burandon – qui souhaitent percer
le secret de son immortalité. Ces expériences, souvent horribles, ont accouché,
au fil des volets, de quelques tomes vraiment excellents mais il était temps,
finalement, que cet arc narratif prenne temps, ce qui, vous l’avez compris, est
arrivé dans ce vingtième volume du manga… Mais pour cela, il aura fallut que
Lin, l’autre héroïne principal de la saga, vienne à la rescousse de son
compagnon, aidée en cela par deux petits nouveaux, la charismatique Dôa et le
pacifique mais non moins puissant Isaku, deux protagonistes, donc, apparus dans
le quinzième tome du manga et qui ont, depuis, pris de l’importance. Les
retrouvailles entre Lin et Manji ayant eu lieu dans le volet
précédent, nos deux héros sont encore loin d’être tirer d’affaire et,
justement, ce vingtième tome nous le prouve bien puisque tout ce petit monde va
devoir affronter quelques adversaires pour le moins puissants : un maitre
bourreau petit de taille mais oh combien dangereux, que l’on avait déjà vu
auparavant et une véritable machine à tuer, expérience indicible d’un Burandon
tombé dans la folie. Ces divers affrontements, hautement spectaculaires, marquent
les esprits des lecteurs de plus en plus convaincus par ce manga qui, ma foi,
reste toujours aussi captivant alors que, petit à petit, nous approchons de la
dernière ligne droite puisqu’il ne reste plus que dix tomes pour que l’on
parvienne à sa conclusion. Et si, à l’issu de ce vingtième volet, tout le monde
se retrouve et semble aller pour le mieux, nul ne doute que nos héros vont
encore avoir fort à faire face aux nouveaux dangers qui vont bientôt leur faire
face, mais, ceci, naturellement, est une autre histoire…
Points
Positifs : - La
conclusion de ce qui restera comme étant un des meilleurs arcs narratifs du
manga et qui, par ailleurs, mérite le détour tant ce vingtième tome est
spectaculaire et captivant de bout en bout. Affrontements spectaculaires,
adversaires surpuissants : nos héros vont avoir bien du mal à faire face à
bien des dangers, ce, pour le plaisir des fans qui n’en perdent pas une miette ! -
Hiroaki Samura nous livre ici des affrontements dantesques et c’est un pur
régal que de retrouver ces fameux combats qui font le sel de ce manga depuis
ses débuts. -
Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes
forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style
qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes
beautés. Un pur régal ! -
Une couverture simple mais qui n’en reste pas moins efficace. Points
Négatifs : -
J’ai trouvé que quelques cases étaient un peu brouillonnent. Certes, le style
du mangaka y est pour beaucoup, cependant, c’est un peu dommage. -
Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un
geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros
badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige…
mouais, tout cela est loin d’être franchement original, il faut le reconnaitre… Ma
note :8/10
MARIE-ANTOINETTE Marie-Antoinette,
la plus jeune des filles de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, est une
jeune archiduchesse belle, charmante et naïve. En 1770, étant la seule des
filles de l'impératrice à ne pas encore être mariée et à l'âge de seulement
quatorze ans, elle est envoyée en France par sa mère pour épouser le dauphin du
royaume, le futur Louis XVI, afin de conclure une alliance entre les deux pays
rivaux. À son arrivée en France, Marie-Antoinette est débarrassée de tous ses
souvenirs d'Autriche, y compris son carlin de compagnie, et rencontre le roi
Louis XV ainsi que Louis-Auguste, son futur mari. Ils arrivent au château de
Versailles, où ils se marient. Ils sont encouragés à produire un héritier au
trône le plus rapidement possible, mais le lendemain, il est reporté au roi que
rien n'est arrivé lors de leur nuit de noces.
Marie-Antoinette Réalisation
: Sofia Coppola Scénario
: Sofia Coppola, d'après l'œuvre d'Antonia Fraser Musique : Brian
Reitzell Production :Columbia
Pictures, American Zoetrope, Tohokushinsha Film Corporation Genre : Historique,
Biopic Titre
en vo : Marie-Antoinette Pays
d’origine : Etats-Unis, France, Japon Parution
: 24
mai 2006 Langue
d'origine : Anglais, Latin, Français Durée
: 123
min Casting : Kirsten
Dunst : Marie-Antoinette Jason
Schwartzman : Louis XVI Jago
Betts : Louis-Charles de France,
second dauphin Judy
Davis : la comtesse de Noailles Steve
Coogan : l'ambassadeur Mercy Rip
Torn : Louis XV Rose
Byrne : la duchesse de Polignac Asia
Argento : la comtesse du Barry Molly
Shannon : Tante Victoire Shirley
Henderson : Tante Sophie Danny
Huston : l'Empereur Joseph Marianne
Faithfull : Marie-Thérèse
d'Autriche Jamie
Dornan : le comte Axel de Fersen Tom
Hardy : Raumont Al
Weaver : le comte d'Artois Mary
Nighy : la princesse de Lamballe Sebastian
Armesto : le comte de Provence Io
Bottoms : une dame de compagnie Céline
Sallette : une dame de
compagnie Aurore
Clément : la duchesse de Chartres Guillaume
Gallienne : Le comte
Vergennes Jean-Christophe
Bouvet : le duc de Choiseul James
Lance : Léonard Mathieu
Amalric : un homme au bal masqué André
Oumansky : le cardinal
Charles Antoine de La Roche-Aymon Jean-Paul
Scarpitta : le baron
Scarpitta René
Lucien Rolland : l'archevêque Clémentine
Poidatz : la comtesse de Provence Camille
Miceli : le Grand Chambellan Paul
Fortune : le duc Fortune Natasha
Fraser-Cavassoni : la comtesse de
Cavazzoni Katrine
Boorman : la duchesse anglaise Sarah
Adler : la comtesse d'Artois Jean-Marc
Stehlé : le Docteur
Joseph-Marie-François de Lassone Francis
Leplay : Docteur Delivery Provence Carlo
Brandt : le jardinier du château Scali
Delpeyrat : le docteur
accoucheur Dominic
Gould : un comte
Mon
avis : Si je dois être tout à fait franc,
je dois reconnaitre que je n’aurai jamais pensé, un jour, regarder ce Marie-Antoinette, film de Sofia Coppola
– la fille de qui vous savez – paru sur les écrans en 2006 et qui, jusque là,
ne m’intéressait pas le moins du monde. Il faut dire que, d’entrée de jeu, les
choses étaient mal parties avec ce long métrage… Ainsi, à l’époque, une simple
bande annonce annonçait la couleur, c’est-à-dire, celle d’un film a priori
historique mais à la bande son très rock, donc, trop moderne pour être honnête,
ainsi qu’une esthétique générale – images entraperçues, affiches, etc. – qui me
faisaient dire que, décidément, Marie-Antoinette
n’était pas pour moi… Et donc, presque seize ans plus tard, je me suis laissé
tenter par ce film, un soir où je n’avais rien de prévu mais où je m’étais dit
qu’il était bien trop tôt pour me plonger dans le sommeil. Ais-je commis une
erreur ? Aurais-je mieux fait d’aller dormir ou de faire autre
chose ? Et bien, disons plutôt que, au moins, à présent, je peux me faire
mon propre avis sur ce long métrage et que, finalement, celui-ci n’est pas
aussi catastrophique que je ne l’aurai pensé… Ainsi, aux rayons des bonnes
choses, je dois reconnaitre que, esthétiquement, Marie-Antoinette est plutôt pas mal : certes, c’est flashi,
certes, je suis probablement pas le plus a même d’apprécier ce choix artistique
– après tout, je n’ai plus 15 ans et je n’ai jamais été une fille – mais bon,
la vision de Sofia Coppola, son désir d’apporter une touche de modernité à
l’histoire de cette reine autrichienne mal aimée et qui finit guillotinée ne
fut pas déplaisante. De même, la bande son moderne qui alterne entre morceaux
rock et new-wave, si elle déstabilise au début, passe mieux que je ne l’aie cru
de prime abord… comme quoi, tout peut arriver. Ajoutons à cela le fait que le
film ait été tourné à Versailles et que, naturellement, Kirsten Dunst est
effectivement excellente dans le rôle principal – on ne va pas se mentir, cette
dernière porte, quasiment à elle seule, l’intérêt du film sur ses épaules – et
j’étais presque à deux doigts de me dire que ce Marie-Antoinette était un bon film… Sauf que non ! Ainsi, si
la première demi-heure peut faire illusion, a un moment donné, le spectateur
est plongé, comme cette jeune reine, dans l’ennui le plus total où les scènes
se succèdent les unes aux autres sans que l’on sache très bien où la
réalisatrice veut en venir : nous montrer que Marie-Antoinette se faisait
chier, que pour passer le temps, elle picolait, essayait des chaussures – dont des
Converses – prenait des bains, se
roulait dans l’herbe et se tapait le beau Comte Axel de Fersen ? Ouais, ma
foi, pauvre petite fille riche… La chose politique, les grands bouleversements
qui auront amené la Révolution, la mort de la famille royale ? Pas vu à
l’écran, ce qui est un comble pour un film historique qui, au final, semble
davantage nous montrer la vie débridée de Paris Hilton que celle de l’une des
plus célèbres Reine de France… Bref, au final, j’estime que ce Marie-Antoinette n’est pas la bouse
innommable que je croyais et je reconnais même que celui-ci possède bien des
qualités, mais, décidément, comme je suis un grand passionné d’Histoire et que
les futilités des jeunes adolescentes n’ont jamais été ma tasse de thé, disons
que ce film n’est pas pour moi, mais alors, franchement pas…
Points
Positifs : -
Un film plutôt osé de par son parti prix esthétique mais qui s’avère,
finalement, plutôt réussi même si, naturellement, il ne plaira pas à tout le
monde. Bien entendu, ici, nous sommes plutôt éloignés de la réalité historique
et cette Marie-Antoinette me semble trop moderne, dans son comportement, pour
être honnête. Cependant, ce choix narratif fonctionne plutôt bien finalement. -
Kirsten Dunst porte quasiment à elle toute seule ce film. Il faut dire que son
interprétation de la Reine Marie-Antoinette est plus qu’excellente. -
Une œuvre historique emprunte de modernisme. Le mélange peut sembler, de prime
abord, incongru, cependant, il passe plutôt bien. -
La bande originale, très rock, n’est pas aussi déplaisante qu’on aurait put le
penser, pour peu, bien entendu, que l’on ne soit pas allergique aux mélanges
des genres. -
Un casting pléthorique et plutôt bon dans l’ensemble, il faut le reconnaitre. Points
Négatifs : -
La bien désagréable impression de suivre la vie de Paris Hilton – ou d’une
autre soit disant célébrité moderne – plutôt que celle de la véritable
Marie-Antoinette. Il faut dire que cette dernière se comporte comme une gamine
actuelle – enfin, du début des années 2000 car cela a encore changé depuis – plutôt
que comme une princesse royale de la fin du XVIIIème siècle… -
Si la première demi-heure fait illusion, ensuite, le spectateur finit par s’ennuyer
de plus en plus, un peu, finalement, comme cette jeune reine qui boit du
champagne, essaye des chaussures, trompe son mari et joue à la fermière pour
tuer le temps. -
Faire un film sur la vie de Marie-Antoinette et faire l’impasse sur la
Révolution Française puis la décapitation de la reine est tout de même
problématique. -
Naturellement, les amateurs d’Histoire tiqueront fortement devant pas mal d’incohérences
et autres raccourcis qui parsèment ce film. -
La bande son rock, les Converses, ça
passe où ça casse et je comprends parfaitement que pas mal de spectateurs n’aient
pas adhérer au concept. Ma
note :6/10
DIAMOND
LIFE Sade 1
- Smooth Operator (Sade Adu, Ray St. John) 4:58 2
- Your Love Is King (Sade Adu, Stuart Matthewman) 3:40 3
- Hang On to Your Love (Sade Adu, Stuart Matthewman)
5:54 4
- Frankie's First Affair (Sade Adu, Stuart Matthewman) 4:38 5
- When Am I Going to Make a Living (Sade Adu, Stuart
Matthewman) 3:25 6
- Cherry Pie (Sade Adu, Stuart Matthewman,Andrew
Hale, Paul Denman) 6:20 7
- Sally (Sade Adu, Stuart Matthewman) 5:20 8
- I Will Be Your Friend (Sade Adu, Stuart Matthewman) 4:43 9
- Why Can't We Live Together (Timmy Thomas) 5:27
Diamond Life Musicien
: Sade Parution
: 16 juillet 1984 Enregistré : Octobre
1983 – Novembre 1983 Durée : 44:25 Genre
: Smooth
Soul, Sophisti-Pop, Quiet Storm, Smooth Jazz Producteur : Robin
Millar Label
:Epic Musiciens : Sade Adu : vocals Stuart Matthewman : saxophone, guitare Andrew Hale : claviers Paul S. Denman : basse Dave Early : batterie, percussion Martin Ditcham : percussion Paul Cooke : batterie Terry Bailey : trompette Gordon Matthewman : trompette
Mon
avis : Paru en 1984, Diamond Life est toujours aussi magistral presque quarante ans plus
tard, tout simplement ! Bon, comme entrée en matière pour cette critique,
je pense que vous avez compris que je suis fan de cet album et, ma foi, c’est
bel et bien le cas… car bon, comment dire, comment ne pas reconnaitre que, avec
ce premier opus de Sade – qui est le nom du groupe, la chanteuse se nommant
Sade Adu, ce qui, par la force des choses, à longtemps prêté à confusion – on avait
déjà atteint la perfection, ce qui, après tout, est chose peu commune, même
chez les plus grands. Mais bon, avec du recul, comment ne pas reconnaitre que
oui, Sade – la chanteuse, le groupe – fait parti des plus grands, ce, n’en
déplaise à celles et ceux qui estiment, encore aujourd’hui, que les années 80
ont été une purge pour la musique – ce qui est on ne peut plus faux, surtout en
comparaison de notre époque – ainsi que ceux qui ne jurent que par le rock. Après
tout, avec Sade, nous sommes à mille lieux du rock si conventionnel… du jazz,
de la soul, une pop sophistiqué ? Oui, un peut de tout cela à la fois, un
mélange des genres aux multiples inspirations dont l’une des plus évidentes,
finalement, serait Roxy Music. Et à cette ambiance qui flirte allègrement avec
les années 50 et qui n’a rien perdu de sa force aujourd’hui, il y a cette voix,
magnifique, celle d’une déesse car oui, la belle Sade Adu fut – et est encore,
même s’il elle se fait trop rare depuis longtemps – une véritable déesse de la
musique, une chanteuse comme on en fait peu et qui sait nous transporter dans
des univers musicaux qui nous touchent au plus profond de l’âme. Alors, oui,
vous comprenez mon enthousiasme pour ce premier album de Sade, cet opus si
parfait et qui comporte quasiment que de grandes chansons : Your Love Is King, Hang On to Your Love, When Am
I Going to Make a Living, Cherry Pie,
Sally et Why Can't We Live Together étant les exemples les plus évidents de
cela et Smooth Operator, évidement,
méritant presque une critique à lui tout seul… Bref, d’entrée de jeu, Sade s’imposait
avec ce Diamond Life magistral et qui
connu un succès phénoménal dans le monde – moins en France car les critiques,
ici, n’appréciaient guère cette chanteuse qu’ils ne voyaient que comme une
ancienne mannequin – quand à la suite, eh bien, là aussi, elle démontrerait que
le groupe en avait encore sous le coude, mais bon, il sera toujours temps de
vous en parler en temps venu…
Points
Positifs : - Un
album magistral, quasiment parfait de bout en bout et qui impose, d’entrée de
jeu, Sade – la groupe – comme étant un des meilleurs des années 80. Il faut
dire qu’il est rare, pour un groupe, un artiste, de faire aussi bien avec un
premier opus, or, ici, force est de constater que c’est le cas, ce qui est plus
que notable. -
Bien évidement, que serait Sade sans sa chanteuse ? D’ailleurs, le groupe
se nomme comme elle, ce qui veut tout dire. Possédant une voix rare, capable de
chanter un peu n’importe quoi et excellent, naturellement, dans ce style qui
flirte allègrement avec le jazz et la soul, Sade Adu fait montre, dès ce
premier album, de son immense talent. -
Si Smooth Operator est un hit
intemporel et le gros morceau de ce premier opus, le reste n’est pas mal non
plus et Your Love Is King, Hang On to Your Love, When Am I Going to Make a Living, Cherry Pie, Sally et Why Can't We Live
Together sont de superbes chansons. Quand aux titres que je n’ai pas cités,
disons que, eux aussi méritent le détour… -
Jazz, de la soul, une pop sophistiqué mais, surtout, un formidable mélange des
genres qui n’a rien perdu de sa force, malgré les quatre décennies écoulées. -
Une pochette simple mais néanmoins efficace. Points
Négatifs : -
Bon, là, à moins d’être totalement allergique au style musical de cet album ou
d’être un fan obtus d’un genre précis et de détester les autres – bref, d’être
un sacré intégriste – je ne vois pas ce que l’on peut trouver comme défauts à Diamond Life !? Ma
note :9/10