"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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mardi 3 août 2021
LES MÉDICIS – LORENZO LE MAGNIFIQUE
LES
MÉDICIS – LORENZO LE MAGNIFIQUE Avant-même
la mort de son père, Piero de' Medici, Lorenzo prend la tête de la famille et
de la banque dont les affaires sont au plus mal. Il essaie de récupérer ses
créances, de trouver de nouveaux revenus, de conclure des alliances
stratégiques ou matrimoniales mais les ennemis sont nombreux. À Florence, la
rivalité avec l'aristocratique famille de banquier Pazzi reprend de la vigueur
et à l'extérieur, les ambitions territoriales de Lorenzo entrent en concurrence
avec celles de la papauté. Les ennemis des Médicis ne tardent pas à s'unir.
Les Médicis – Lorenzo le Magnifique Réalisation
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer Scénario
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer Musique : Paolo
Buonvino Production :Lux
Vide, Big Light Productions, Rai Fiction Genre : Historique Titre
en vo : Medici – The Magnificent Pays
d’origine : Royaume-Uni, Italie Chaîne
d’origine :Rai 1 Diffusion
d’origine : 23 octobre 2018 – 13 novembre 2018 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes Casting : Daniel
Sharman : Lorenzo de' Medici Bradley
James : Giuliano de' Medici Synnove
Karlsen : Clarisse Orsini Alessandra
Mastronardi : Lucrezia
Donati Sarah
Parish : Lucrezia de' Medici Sean
Bean : Jacopo de' Pazzi Matteo
Martari : Francesco de' Pazzi Raoul
Bova : le Pape Sixte IV Julian
Sands : Piero de' Medici Sebastian
de Souza : Sandro
Botticelli Annabel
Scholey : Contessina Aurora
Ruffino : Bianca de' Medici Charlie
Vickers : Guglielmo de' Pazzi Callum
Blake : Carlo de' Medici Jacob
Fortune-Lloyd : Francesco
Salviati Filippo
Nigro : Luca Soderini Jacopo
Olmo Antinori : Bastiano Soderini Matilda
Lutz : Simonetta Vespucci Alessio
Vassallo : Marco Vespucci David
Brandon : Petrucci, Gonfalonnier de
justice Francesca
Del Fa : Novella Foscari
Mon
avis : Indéniablement, la première saison
des Médicis
était apparue comme étant, à mes yeux, une très bonne saison. Ainsi, entre l’originalité
de la période historique proposée à l’écran – l’Italie de la Renaissance et,
plus particulièrement, la famille des Médicis, ce n’est pas ce que l’on a l’habitude
de voir – un casting de qualité avec quelques grands noms, une reconstitution
sans faute et une véracité historique plus ou moins acceptable, force est de
constater qu’il était difficile de ne pas accrocher à cette série – a moins,
bien entendu, d’être totalement allergique aux séries historiques mais ceci est
une autre histoire… Bien évidement, il y avait quelques défauts, la plupart,
propres au genre, mais bon, rien de quoi gâcher mon enthousiasme, bien au
contraire, ce qui fait que je n’ai guère attendu à me plonger dans le
visionnage de la seconde saison, Lorenzo
le Magnifique. Bon, dès le titre, l’amateur d’Histoire sait que cette
seconde saison va s’attaquer à du lourd, du très lourd même : en effet, si
Cosmo fut un personnage historique majeur, le plus grand nom de la famille des
Médicis, celui qui sera resté dans l’Histoire, c’est, bien entendu, son petit
fils, Lorenzo – le fameux Laurent le Magnifique. Bref, j’avais hâte de voir ce
qu’allait donner cette seconde saison qui allait, grosso modo, de la prise du
pouvoir de Lorenzo au sein de sa banque a la célèbre Conjuration des Pazzi. Et,
ma foi, dans les grandes lignes, je n’ai pas été déçu, loin de là… Certes, le
casting nous propose une fois de plus son lot de beaux gosses forcément
éloignés des figures historiques réelles, mais bon, on s’y fait même si Daniel
Sharman et à mille lieux du véritable Lorenzo de' Medici. De même, on n’échappe pas aux défauts déjà présents dans la
première saison : libertés prises avec la réalité, certains événements vus
à l’écran seraient probablement discutables, raccourcis et autres divers
éléments que les habituels détracteurs de séries historiques prêtent au genre…
Le souci, car il y en a un, c’est que celles-ci sont plus présentes et
nettement plus problématiques : ainsi, les raccourcis historiques sont
légions de même que les libertés prises avec certains personnages – mais voyons,
Sandro Botticelli n’a jamais été un orphelin élevé par les Médicis !
Ensuite, le faible nombre d’épisodes fait que l’intrigue n’a guère le temps de
se développer par moments ce qui nous vaut des aberrations comme Francesco de'
Pazzi qui, en un épisode, passe d’ancien méchant devenu meilleur ami de Lorenzo
a ennemi implacable de ce dernier… Bref, il y aurait de quoi être déçu, pourtant,
de manière plutôt surprenante, la sauce prend plutôt bien et le résultat est suffisamment
bon pour satisfaire le spectateur, ce, pour ces quelques raisons : un
casting une nouvelle fois irréprochable et de qualité – il y a même Sean Bean,
alias Ned Stark de Game
of Thrones, en grand méchant – une reconstitution toujours aussi
excellente, un scénario captivant et, surtout, un final somptueux qui a de quoi
marquer les esprits. Au final, sans être parfaite et malgré bien des défauts, cette
seconde saison des Médicis est une
belle réussite qui, j’en suis persuader, ravira les amateurs du genre et
plus particulièrement celles et ceux qui avaient apprécié la première saison.
Attendons à présent de voir ce que nous réserve la troisième et dernière saison
de la série, mais ceci, bien entendu, est une autre histoire…
Points
Positifs : -
La suite d’une bonne série historique qui a pour elle, indéniablement, le fait
qu’elle mette en avant une des familles les plus célèbres de l’Histoire de
l’Italie – pour ne pas dire de l’Histoire européenne – les fameux Médicis. Le
plus intéressant, c’est qu’il y a tout de même une certaine originalité dans
cette série puisque les œuvres traitant des maitres de Florence ne sont pas
légions… -
Si Cosmo est un personnage historique important, c’est son petit fils, Lorenzo,
qui est resté dans l’Histoire comme étant une des figures les plus importantes
de son époque. Du coup, cette première saison qui va de la prise du pouvoir de celui-ci
au sein de sa banque à la célèbre Conjuration des Pazzi ne pouvait qu’être passionnante. -
Une fois de plus, nous avons affaire à un casting de qualité et les amateurs de
Game of Thrones seront ravis de
retrouver Sean Bean, alias, le type qui
meurt toujours lorsqu’il apparait à l’écran – voir, entre autres, Boromir dans Le
Seigneur des Anneaux… -
Une reconstitution historique de qualité et sur laquelle il n’y a pas
grand-chose à redire : décors, costumes, on se croirait replonger en
pleine Renaissance Italienne. De plus, le tournage ayant lieu à Florence et à
Venise, nous avons droit à de magnifiques décors – surtout pour ceux qui ont eu
la chance de visiter ces cités. Points
Négatifs : -
On retrouve, malheureusement, les traditionnels défauts propre au genre,
c’est-à-dire, les libertés prises avec la réalité historique, les quelques
inventions pures et simples, les nombreux raccourcis destinés à tout faire
tenir en huit petit épisodes, etc. Le souci, c’est que ceux-ci sont plus
nombreux que dans la première saison. -
Francesco de' Pazzi est un méchant
caricatural puis devient le meilleur ami de Lorenzo avant de, en moins d’un
épisode, redevenir le salaud implacable qu’il était avant. Mouais, pas très
crédible tout cela… -
Non, non et non : Sandro
Botticelli n’a jamais été un orphelin élevé par les Médicis ! -
Quand on connait les visages des figures historiques et que l’on voit leurs
interprètes à l’écran, il y a de quoi rigoler, mais bon, rien de bien grave… -
Un peu bof le générique, mais bon, ce n’est qu’une broutille… Ma
note :7,5/10
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