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vendredi 15 octobre 2021

HAUTEVILLE HOUSE – LA CITÉ D'OR


HAUTEVILLE HOUSE – LA CITÉ D'OR
 
Nos héros venus de la vieille Europe poursuivent leur mission en Afrique, avec le terrible sentiment de se jeter dans la gueule du lion... mais avec l'espoir d'une abolition prochaine de l'esclavage Outre-Atlantique. Maintenant que le fantôme est libre, il faut restituer l'araignée de bronze au peuple zoulou à qui elle appartient légitimement. Il faut surtout que les négociations entre leur roi et l'Empire français permettent à ces derniers de contrôler l'or du Transvaal afin de financer leur armée et mettre fin à l'esclavage aux Amériques. Mais avec une telle fortune en jeu, l'entreprise sera ardue !
 

Hauteville House – La Cité d'Or
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 29 septembre 2021
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
Dix neuvième et dernier tome de Hauteville House, du moins, pour le moment – car la fin est ouverte et qu’une suite est d’ores et déjà prévu, ce qui classe, forcément, la BD de Fred Duval et de Thierry Gioux dans la catégorie de celles qui n’ont pas de fin – La Cité d’Or est, une fois de plus, l’exemple parfait de ce qu’est cette saga depuis ses tous débuts, c’est-à-dire, une BD hautement sympathique et plaisante à suivre avec son ambiance Steampunk et son scénario digne d’une série B mais qui, il faut le reconnaitre, souffre de beaucoup trop de défauts pour être vraiment un incontournable… Il faut dire que, alors qu’un énième cycle prend fin, une fois de plus, nous avons en droit à un volet qui, par certains cotés, possédait bien des qualités mais qui, par d’autres, avait de quoi nous laisser dubitatif. Ainsi, toute cette histoire de malédiction zoulou, de déesse dorée qui menaçait le monde et de multiples alliances contre natures qui allait entrainer nos protagonistes habituels – sauf Zelda – du coté du Transvaal, en Afrique du Sud, n’était pas déplaisante, loin de là, cependant, une nouvelle fois, Fred Duval est incapable de nous pondre un scénario non pas parfait mais, néanmoins, suffisamment solide du début à la fin et l’on ressort de la lecture de ce dix-neuvième tome de Hauteville House avec l’habituelle impression que l’auteur pouvait nettement mieux faire que de nous proposer, pour la énième fois, un scénario trop série B pour être honnête. Ajoutons à cela la problématique des dessins – Thierry Gioux possédant un style trop brouillon selon moi – et vous comprendrez pourquoi je ne peux pas ressortir de la lecture du dernier tome en date de Hauteville House totalement satisfait. Mais bon, d’un autre coté, je me connais et je sais également que je serais au rendez vous de la suite, alors, quelque part, c’est que j’y trouve mon compte…
 

Points Positifs
 :
- Les fans de Hauteville House seront bien entendu ravis de retrouver la suite d’une série qui, malgré ses défauts, n’en reste toujours aussi sympathique et plaisante à suivre. De plus, ici, un nouveau cycle – le quatrième – s’achève et, ma foi, il y a suffisamment de bonnes idées pour satisfaire les fans de la saga de Fred Duval et de Thierry Gioux.
- Sans être époustouflante – nous avons là probablement le cycle le moins aboutit de la saga – l’intrigue reste suffisamment intéressante et l’on prend un certain plaisir à suivre tout ce petit monde en terres africaines et a faire face à cette menace d’une déesse dorée…
- Comme ce fut quasiment à chaque fois le cas depuis les débuts de cette série, nous avons droit à une fort belle couverture.
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre même si Hauteville House est une BD plaisante, elle possède trop de défauts pour en faire un incontournable : ainsi, ne serais-ce que, scénaristiquement parlant, le fait que Fred Duval a souvent la manie d’user et d’abuser des mêmes vieilles ficelles narratives…
- Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années, on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste, celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il y a de quoi être dubitatif par moments.
- On ne peut pas vraiment dire que ce cycle ait été le plus aboutit de la saga…
- Et ce n’est pas encore fini puisqu’on nous annonce déjà une suite !
 
Ma note : 6,5/10

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