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dimanche 14 mars 2021

LES DRUIDES – LA PIERRE DE DESTINÉE


LES DRUIDES – LA PIERRE DE DESTINÉE
 
Il s’en est fallu de peu pour que Gwenc’hlan ne perde Taran, son jeune apprenti, dans les profondeurs de l’océan breton. Mais Brieg, un moine qui vit sur l’Ile de Mona, où notre druide vient d’accoster après une terrible tempête, a pu user des ses connaissances médicales pour le tirer d’affaire. Le jeune homme se remet peu à peu. Il profite des bons conseils du moine pour, à son tour, devenir un excellent guérisseur. Mawdez et ses Frères ont rejoint leurs compagnons d’aventure et attendent avec eux le moment propice pour poursuivre leur voyage, en quête du chaudron de Dagda (un des derniers symboles de l’ancienne religion). Néanmoins, leur départ se précipite lorsque Taran se rend au chevet d’un garçon qu’une flèche a transpercé : ses agresseurs sont des mercenaires Scots à la solde des encapuchonnés de l’Imperium Dei. Les hommes noirs marchent sur les pas de nos compagnons, bien décidés, le moment venu, à s’emparer du chaudron et à les éliminer. Gwenc’hlan reprend donc la mer, mais à la défaveur d’un épais brouillard, il est contraint de faire halte à Canaigh, en territoire Picte. Après un accueil peu hospitalier, Pictes, druides et moines font cause commune : le Chaudron de Dagda semble avoir pris le même chemin que la Pierre de Destinée, un objet dérobé par des Vikings et qui, par sa magie, protégeait depuis des lustres le clan. Ils feront donc route ensemble. Mais attention : leurs ennemis sont sur leur talons, copieusement renseignés par un traitre membre de l’équipée…
 

Les Druides – La Pierre de Destinée
Scénario : Jean-Luc Istin, Jigourel
Dessins : Jacques Lamontagne
Couleurs : Jacques Lamontagne
Couverture : Jacques Lamontagne
Editeur : Soleil
Genre : Historique, Aventure, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 14 octobre 2009
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
Depuis ses débuts, s’il y a bien une chose qui est évidente avec Les Druides, c’est que nous n’avons nullement affaire à un chef d’œuvre. D’ailleurs, on pourrait même aller plus loin, ici, on ne peut même pas véritablement parler de bonne BD : certes, si vous êtes fans de légendes celtiques et que les dessins trop conventionnels de Jacques Lamontagne ne vous dérangent pas, alors, vous passerez outre bon nombre des défauts de cette saga, cependant, si ce n’est pas le cas, difficile, vraiment, de trouver un véritable attrait ici, Jean-Luc Istin et Jigourel ne nous proposant pas vraiment un scénario original et qui vous laissera sur le cul, le contraire serait davantage exact… Ajoutons le fait que les tomes, depuis le début, alternent entre le moyen et le franchement bof et que le précédant, La Ronde des Géants, était le moins aboutit, et vous pouvez comprendre à quel point ce cinquième volet des Druides ne m’attirait guère… Et là, curieusement, ce fut une bonne surprise ! Oh certes, n’allez pas croire que, subitement, Les Druides ont eu droit à un chapitre digne de ce nom et que, qualitativement parlant, la série à franchit un palier, ce serait vous induire en erreur. Disons plutôt que La Pierre de la Destinée, cinquième tome de la saga, est non seulement plus réussi que son prédécesseur immédiat et que, ma foi, sans être époustouflant, ce petit sursaut scénaristique qui nous fera voyager au nord des îles britanniques et qui nous fera rencontrer une figure historique comme Saint Brendan n’est pas déplaisant. Bref, vous l’avez compris, dans cette saga mystico celtique qu’est Les Druides, ce cinquième tome s’en sort plus ou moins avec les honneurs même si, là aussi, il n’y a pas de quoi sauter au plafond ni même avoir un quelconque espoir quand au fait que le prochain soit sur la même lignée, mais bon, ceci est une autre histoire est il sera toujours temps de voir ce qu’il en sera par la suite…
 

Points Positifs
 :
- Qualitativement, nous avons affaire à un volet plus acceptable que son prédécesseur et qui vous fera voir du pays. Certes, pas de quoi sauter au plafond, mais bon, la petite virée en terres écossaises afin de rencontrer les Pictes et le petit détour en Islande – il me semble, à moins que ce soit les Iles Féroé – en compagnie de Saint Brendan n’est pas déplaisant.
- Si vous êtes un fanatique des légendes bretonnes et si vous ne jurez que par la bande dessinée franco belge actuelle, alors, se nouveau tome des Druides vous conviendra parfaitement. Ce n’est certes pas un incontournable absolu mais bon, vu que les éléments qui vous plaisent sont au rendez vous…
- Même si je ne suis absolument pas un fan du style de Jacques Lamontagne, je reconnais que, en comparaison des premiers volumes, celui-ci a fait quelques progrès.
 
Points Négatifs :
- Malgré un petit sursaut qualitatif, il ne faut pas se leurrer, Les Druides reste une saga beaucoup trop conventionnelle dans son traitement et sans grande originalité. A réserver, donc, aux fans absolus du genre.
- Il y a tout de même un gros anachronisme avec la présence des Vikings en une époque aussi reculée – pour rappel, nous sommes a la fin du Vème siècle et si ces derniers existaient déjà, leurs grandes explorations n’auront lieu que bien plus tard…
- Malgré une petite amélioration, le style de Jacques Lamontagne est toujours trop simpliste et sans la moindre once d’originalité. C’est un artiste correct mais sans plus et si vous aimez les dessinateurs qui possèdent un style plus marqué, les planches de cet album ne vous enchanteront guère.
- Une couverture loin d’être enthousiasmante et trop tape à l’œil…
 
Ma note : 6,5/10

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