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vendredi 14 février 2020

BAD BANKS – SAISON 2


BAD BANKS – SAISON 2

Six mois après le crash de la banque Deutsche Global Invest et son sauvetage par l'État allemand, les cartes sont rebattues en profondeur. Gabriel Fenger, l'ex-patron de Jana, purge une peine de prison préventive, mais ceux qui ont véritablement orchestré la crise ont échappé aux sanctions. Christelle Leblanc, qui a œuvré en sous-main pour la prise de contrôle de la DGI par le Crédit International, se retrouve sur la touche, à l'instigation de Ties Jacoby. Mais si le vieux monde bancaire, assujetti à des réglementations plus contraignantes, tourne au ralenti, de jeunes loups brûlent de prendre le pouvoir au sein des start-up de la fintech, pour lesquelles la DGI vient de mettre en place un incubateur à Berlin. Tandis que des collègues malchanceux quittent quotidiennement l'open space de Francfort, leurs cartons à la main, Jana est convoquée par Christelle Leblanc, qui détient une vidéo accablant la jeune femme et son allié, Adam, titulaires de comptes secrets à l'île Maurice. Sommée d'aller jouer les taupes à Berlin au bénéfice de son aînée, Jana convainc Adam et Thao de créer leur propre fintech. Pour cela, tous trois doivent persuader la start-up écologiste Green Wallet de les choisir comme investisseurs. Les jeunes branchés berlinois qui y travaillent accueillent fraîchement les trois envoyés de la haute finance…


Bad Banks – Saison 2
Réalisation : Christian Zübert
Scénario : Oliver Kienle
Musique : Kyan Bayani
Production : Letterbox Filmproduktion, Iris Productions
Genre : Drame
Titre en vo : Bad Banks – Season 2
Pays d’origine : Allemagne, Luxembourg
Chaîne d’origine : ZDF, ARTE
Diffusion d’origine : 30 janvier 2020
Langue d'origine : Allemand, français, anglais, luxembourgeois
Nombre d’épisodes : 6 x 53 minutes

Casting :
Paula Beer : Jana Liekam
Barry Atsma : Gabriel Fenger
Désirée Nosbusch : Christelle Leblanc
Albrecht Schuch : Adam Pohl
Mai Duong Kieu : Thao Hoang
Tobias Moretti : Quirin Sydow
Germain Wagner : Ties Jacoby
Jean-Marc Barr : Robert Khano
Trystan Pütter : Alexander Schunk
Marc Limpach : Luc Jacoby
Noah Saavedra : Ben Kaufmann
Tobias Langhoff : Peter Richard
Utsav Agrawal : Shantimay
Mathilde Irrmann : Vicky
Tedros Teclebrhan : David Kubiak
Elisabet Johannesdottir : Lilou Guérin

Mon avis : Il y a de cela un peu d’un an, en janvier 2019 donc, j’avais eu le plaisir de vous parler, sur ce blog, d’une série un peu hors-norme, un certain Bad Banks. Hors-norme car, comme ceux qui avaient eu le plaisir de la regarder le savent bien, les œuvres consacrées au petit monde sans pitié de la finance ne sont pas légions, du moins, les œuvres traitant de la chose avec une certaine justesse bien sur – le maitre étalon du genre étant, selon moi, Margin Call. Et il faut reconnaitre que cette première saison s’était avérée être franchement réussie et riche en qualités : nous montrant, sans la moindre complaisance, le monde sans pitié de la finance européenne, terriblement captivante pour peu que l’on s’intéresse un minimum au genre et riche en protagonistes plutôt charismatiques, Bad Banks, lorsque j’étais arrivé au dernier épisode, m’avait laissé avec l’espoir qu’il y ait une seconde saison… et, pour mon plus grand bonheur, du moins je l’espérais, celle-ci fut diffusée il y a peu de temps sur Arte. Une bonne nouvelle a priori… sauf que… Oui, sauf que, après visionnage de la chose, que dis-je, grosso modo, dès la moitié de la saison, je me suis dit : a quoi bon !? Oui, a quoi bon nous avoir pondu cette seconde saison que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, d’indigne en comparaison de ce que fut la première ?! Car oui, incontestablement, cette seconde saison de Bad Banks fut mauvaise, très mauvaise même, a mon grand désarroi, j’entends bien, mais je ne peux tout de même pas occulter le fait que autant la première flirtait allègrement avec l’excellence et brillait par la justesse de son propos, autant, ici, on est tomber dans un grand n’importe quoi, que les situations sont terriblement exagérées, que des intrigues se lancent et sont abandonnées en court de route on ne sait même pas pourquoi, que tout cela est inutilement complexe et que, au passage, certains personnages majeurs ne jouent plus que les utilités… Bref, si vous avez adoré la première saison de Bad Banks et que vous souhaitez conserver un bon souvenir de cette série, alors, évitez de regarder cette suite : celle-ci est à des années lumières de sa devancière. Absurde par moments, ubuesque, limite ridicule, la saison 2 de Bad Banks est une lente descente aux enfers du grand n’importe quoi et, accessoirement, une sacrée déception ! La plus grosse, à mes yeux, de ce début d’année…


Points Positifs :
- Le premier tiers – en étant sympa, la première moitié – de la saison est convenable et se laisse regarder même si nous sommes loin de la qualité, indéniable, de la première saison.
- Le plaisir, pour les fans les plus conciliants, de retrouver la suite des péripéties de nos antihéros de la finance.
- Comme je l’avais souligné dans ma critique de la première saison, s’il y a une chose que l’on ne peut pas critiquer, ce sont les acteurs : plutôt bons dans l’ensemble, ils font le job même s’ils ne sont pas aidés par un scénario qui part en roue libre…
- Désirée Nosbusch est toujours excellente dans son rôle de vieille renarde de la finance.

Points Négatifs :
- Une seconde saison tout simplement indigne en comparaison de la première. Il faut dire qu’entre un scénario qui tombe très rapidement dans l’exagération et qui part dans tous les sens, des situations limite ridicules, des intrigues abandonnées en court de route et autres joyeusetés du même genre, il est difficile d’accrocher a cette suite de Bad Banks
- Comment une série qui était aussi bonne peut-elle être devenue aussi mauvaise d’une saison sur l’autre !?
- Plus les épisodes défilaient et plus il était pénible de suivre cette saison : du coup, la fin est mauvaise mais on l’apprécie finalement…
- Certaines têtes d’affiches – comme Thao – jouent les utilités dans cette saison, sans que l’on comprenne bien pourquoi.

Ma note : 4/10

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