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lundi 1 octobre 2018

BESTIARIUS – TOME 2


BESTIARIUS – TOME 2

Dans la région d'Hebden, en Albion, un groupe d'enfants se rend dans les montagnes alentour afin de vérifier si la rumeur évoquant la présence d'un monstre dans une grotte serait véridique. Menée par la blonde Elaine, le timide Arthur, l'elfe Galahad et Pan le faune ne sont pas vraiment rassurés lorsqu'ils effectuent quelques pas à l'intérieur de la cavité. Ils paniquent tous et fuient aussi sec lorsqu'ils tombent nez à nez sur un homme dont le visage est caché par une capuche et qui se trouve devant une wyverne ! De retour dans leur village, les adolescents parlent de ce qu'ils ont vu, ou cru voir, à leurs parents mais ceux-ci n'y prêtent pas attention. La nuit venue, alors que tout le monde dort, une légion romaine met le feu au village, fait des prisonniers et tue à foison. Elaine est capturée tandis que ses amis sont cachés. Peu après, alors qu'ils pensent être en sécurité, Arthur, Galahad et Pan sortent mais des soldats étaient restés pour massacrer les derniers survivants. Alors que les enfants s'apprêtent à mourir, l'homme qui se trouvait dans la grotte les sauve et élimine les romains. Souhaitant par-dessus tout faire libérer Elaine, Arthur demande à celui qui a été nommé Finn par les romains de l'entraîner au combat...


Bestiarius – Tome 2
Scénariste : Masasumi Kakizaki
Dessinateur : Masasumi Kakizaki
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre en vo : Bestiarius – vol 2
Parution en vo : 18 décembre 2014
Parution en vf : 08 octobre 2015
Langue d'origine : Japon
Editeur : Kazé Manga
Nombre de pages : 208

Mon avis : Loin de révolutionner le genre, le premier volume de Bestiarius avait tout de même fait mouche de par son mélange plutôt réussi de récit pseudo-historique – l’époque de l’Empire Romain – et de Fantasy – avec son lot de monstres mythologiques et autres. A cela, on pouvait ajouter sans le moindre problème les dessins du sieur Masasumi Kakizaki, tout simplement magnifiques, chaque planches, ou presque, étant un véritable régal pour les yeux ! Du coup, emballer par ces débuts hauts en couleurs, ce fut avec un enthousiasme non dissimulé que je me suis lancé dans la lecture de ce second volume et, ma foi, si l’effet de surprise est bien naturellement passé, force est de constater que cette suite est a la hauteur de nos espérances ! Pourtant, une nouvelle fois, de nouveaux protagonistes sont présentés et mis en avant, ce, au détriment des anciens car si Finn et Durandal apparaissent dans ces pages, c’est comme des personnages secondaires, quand a Zénon et Talos, ils brillent surtout par leur absence. Cependant, assez rapidement, on se prend au jeu grâce a une intrigue certes assez simpliste – le truc du village massacré par des soudards et des survivants qui veulent se venger et sauver une jeune femme prisonnière, c’est du vu et du revu – mais qui n’en reste pas moins efficace. De plus, comme le lien est fait avec Finn, devenu le maitre des trois jeunes adolescents, le lecteur n’est pas trop déstabiliser et pourra donc se contenter de parcourir, avec plaisir, les pages de ce second volume de Bestiarius tout en ayant la confirmation qu’il se trouve devant un fort bon manga !


Points Positifs :
- Encore et toujours les dessins de Masasumi Kakizaki. Il faut dire que celui-ci confirme de fort belle manière que les mangakas, eux aussi, savent dessiner, et pas qu’un peu – n’en déplaise a certains extrémistes qui ne jurent que par le franco-belge. Planches magnifiques, personnages qui le sont tout autant, les monstres le sont encore plus… bref, un régal pour les yeux !
- Exit, ou presque, une bonne partie des protagonistes du premier volume afin de faire place a des nouvelles têtes et, ma foi, disons que cela fonctionne plutôt bien. Les jeunes adolescents ne sont certes pas très originaux mais n’en sont pas moins attachants, quand à Elaine, disons qu’elle possède un potentiel certain.
- L’univers de Bestiarius, cet habile mélange entre réalité historique et Fantasy.

Points Négatifs :
- On peut tout de même regretter une certaine simplicité scénaristique dans l’ensemble et cette impression de déjà vu qui transparait par moments.
- Des gentils très gentils – humains et monstres vivent ensemble en bonne intelligence – des méchants très méchants – ces salauds de romains – bref, un manichéisme beaucoup trop présent, hélas.

Ma note : 7,5/10

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