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mardi 6 novembre 2018

MALHORNE – LA MATIÈRE DES SONGES


MALHORNE – LA MATIÈRE DES SONGES

Tout a commencé avec la découverte, par l'ethnologue Franklin Adamov, d'une statue en Amazonie. Puis, la rencontre inoubliable avec Malhorne, l'horreur de sa disparition, le retour d'Ilis et la révélation d'Anasdahala, la reine sumérienne aux deux visages. Eternels, ils perpétuent le souvenir d'un secret enfoui depuis près de quarante mille ans : l'Aratta, le pouvoir des eaux du monde, la matière des songes. Un trésor inestimable dont ils ont oublié jusqu'aux origines. Car de l'évolution des espèces à la naissance des religions, de l'extinction des hommes de Neandertal aux civilisations disparues, des mystères de l'univers aux arcanes de l'inconscient collectif, toutes ces énigmes trouvent leur réponse dans l'Aratta. A présent, Franklin et ses compagnons n'ont jamais été aussi proches de l'ultime vérité. Mais un homme veille. Un meurtrier sanguinaire qui n'a pas intérêt à ce que l'Aratta soit révélée à la multitude. Un monstre capable de semer la terreur et la mort aux quatre coins de la planète. Alors, pour tenter de donner une dernière chance à l'humanité, Franklin Adamov devra faire des choix, fuir ou se battre, tuer et peut-être même mourir...


Malhorne – La Matière des Songes
Auteur : Jérôme Camut
Type d'ouvrage : Esotérisme, Historique, Aventure
Première Parution : 31 octobre 2006
Edition Poche : 17 juin 2009
Titre en vo : Malhorne – La Matière des Songes
Pays d’origine : France
Langue d’origine : Français
Traduction : Néant
Editeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 695

Mon avis : Avec La Matière des Songes, nous arrivons enfin a la fin de ce cycle qui avait si bien débuté de par son originalité, Malhorne et, s’il y a au moins un point positif que l’on peut retenir avant toute chose, c’est que Jérôme Camut, ici, apportera toutes les répondes aux très nombreuses questions que les lecteurs se posaient depuis longtemps. Il faut le noter car, mine de rien, ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de cycles à rallonges… Ceci étant dit, notons également que s’il y a bien une chose que l’on ne peut enlever à Camut, c’est que le bougre fourmille d’idées, souvent très bonnes par ailleurs, mais le souci, car souci il y a, c’est que, dans les grandes lignes, pour le reste, c’est surtout la déception qui prévaut tout au long de ce quatrième, et donc, dernier tome de Malhorne… Ainsi, comment ne pas trouver regrettable que l’auteur, après nous avoir inventé tellement de protagonistes – et ce n’est pas finit dans cet ultime volet – se débarrasse quasiment de l’intégralité de ces derniers, en quelques lignes, sans que l’on ressente la moindre émotion vis-à-vis de leurs décès – pour des protagonistes secondaires, c’est déjà un problème, pour ceux qui sont plus importants, c’est plus que navrant. Autre point négatif selon moi, certaines révélations ne m’auront pas franchement semblé utiles, en particulier quant à la pseudo-trahison d’un personnage de premier ordre vu que, non seulement, cela n’apporte rien au récit en lui-même, mais surtout, celle-ci est plus que tirée par les cheveux… Ajoutons a cela une conclusion passable et expédiée a la va-vite, surtout en comparaison des centaines et des centaines de pages où Camut perdait son temps – et le notre – en longueurs, et vous comprendrez mon ressenti a l’encontre de cet ultime volet de Malhorne !? Cela est fort dommage car, comme je le disais en préambule de ma critique, la saga de Jérome Camut avait si bien débutée avec cette idée, géniale, d’un être qui, morts après morts, ne cessait de se réincarner tout en se souvenant de ses vies précédentes. Mais la suite, elle, ne fut, finalement, qu’une lente descente qualitative et si l’auteur, par moments, relançait l’intérêt de son intrigue par le biais de quelques bonnes idées, si le coté mondes parallèles fonctionna assez bien, entre d’interminables longueurs, des dizaines et des dizaines de personnages dont la plupart, finalement, ne servirent a rien et une fin pondue a la va-vite, force est de constater qu’il est difficile de ne pas être déçu par cet ultime volet de Malhorne – le pauvre, il aurait décidément mieux fait de s’abstenir de revenir une dernière fois…


Points Positifs :
- Jérôme Camut aura complexifié son intrigue jusqu’au bout – quasiment les toutes dernières lignes – mais au moins, il aura répondu a toutes les questions que l’on pouvait se poser, et elles étaient fort nombreuses. Au moins, ici, on ne peut pas le critiquer.
- Une théorie – or Zagul et le dieu Dragon – loin d’être stupide quand on y pense : cette Aratta, cette eau source de vie, ces morts qui, quelque part, seraient en nous, où tout recommence, où rien ne se perd, et ben, je ne sais pas mais cela ne m’a pas laissé indifférent, bien au contraire.
- L’idée des Terres parallèles avec ces humanités qui ont évoluées différemment, surtout que Camut décrit fort bien tout cela.
- Le plaisir de retrouver Malhorne à la place de cette bien fade Ilis.

Points Négatifs :
- Si les deux tomes précédents péchaient déjà par des longueurs, force est de constater que, dans La Matière des Songes, c’est encore pire, mais vraiment pire ! Ainsi, une bonne partie de cet ouvrage devient très rapidement pénible à lire.
- A quoi bon crée tellement de personnages – et continuer encore a le faire dans ce dernier volet – si ce n’est pour les tuer quasiment tous, dans un grand massacre final, où, protagonistes secondaires et majeurs perdent la vie en quelques lignes, quelques mots a peine. Je suis désolé mais une mort, même rapide, cela doit marquer les esprits !
- Forcément, après nous avoir ennuyés pendant des centaines de pages, Camut nous a pondu un final trop rapide, pressé qu’il était de conclure son œuvre…
- La pseudo-trahison de l’un des protagonistes majeurs de la saga : non seulement, celle-ci n’est pas crédible pour un sou et on y croit pas, mais en plus, celle-ci n’apporte rien a l’intrigue !
- La manière dont les éternels perdent facilement la vie, trop rapide, trop ridicule, et puis, finalement, pourquoi Kurks agit-il maintenant et pas auparavant ? A croire que la logique brillait par son absence…
- Ces Neandertal qui ne parlent pas, qui sont pacifistes, mouais…

Ma note : 5,5/10

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