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vendredi 31 août 2018

DAGON


DAGON

Indicible et innommable, l'horreur est partout. Une menace universelle, aux dimensions démesurées du cosmos : dans la brume entourant les falaises de Kingsport, dans une vieille maison solitaire qui entre en résonance avec l'au-delà, dans le cadre rassurant de l'université Miskatonic d'Arkham, où le docteur Herbert West réanime les morts... Mais aussi en d'autres temps, d'autres lieux : au plus profond des abysses marines, antre du terrible dieu Dagon ; à Ulthar, où règnent en maîtres les chats ; au grand temple d'Ilarnek, dans lequel les hideux servants de Bokrug, destructeurs de la ville de Sarnath, adorent encore aujourd'hui leur idole impie...Trente nouvelles d'effroi et de poésie ténébreuse, trente terribles révélations sur les secrets que dissimule la réalité.


Dagon
Auteur : H. P. Lovecraft
Type d'ouvrage : Horreur, Fantastique
Première Parution : 1905 – 1937
Edition Poche : 31 mars 2003
Titre en vo : Dagon
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Jacques Papy, Simone Lamblin, Yves Rivières
Editeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 431

Liste des Nouvelles :
Dagon
Herbert West, réanimateur
La quête d’Iranon
Celephais
Polaris
La malédiction de Sarnath
Le bateau blanc
Les chats d’Ulthar
De l’au-delà
Le Temple
L’Arbre
Les Autres Dieux
L’alchimiste
La poésie et les Dieux
La Rue
Horreur à Red Hook
La transition de Juan Romero
Azathoth
Le descendant
Le Livre
La Chose dans la clarté lunaire
Hypnos
Le Festival
Prisonnier des Pharaons
Lui
L’étrange maison haute dans la brume
Dans les murs d’Eryx
La Bête de la Caverne
Le Clergyman maudit
La Tombe

Mon avis : Je dois reconnaitre que cela faisait fort longtemps que je souhaitais lire ce Dagon ; en effet, parmi les nombreuses productions de Lovecraft, ce recueil de nouvelles était celui qui me manquait et comme en plus il jouissait d’une certaine aura auprès des fans du reclus de Providence, vous pouvez imaginer ma joie lorsque je me suis lancer dans sa lecture. Alors certes, certaines des nouvelles de Dagon ne m’étaient pas inconnues et des œuvres comme Prisonnier des Pharaons, La Tombe, Les Chats d’Ulthar, Herbert West, réanimateur ou Les Autres Dieux m’étaient donc familières – curieusement, ou pas, ces dernières font parties des toutes meilleures de cet ouvrage, et, franchement, de loin… Car le principal souci de Dagon, justement, c’est qu’ici, on trouve du bon, du très bon même mais aussi du moyen pour ne pas dire du franchement bof en certaines occasions – de plus en plus présentes au fur et à mesure que l’on avance dans l’ouvrage par ailleurs. Du coup, si pour les fans absolus de Lovecraft, Dagon est un incontournable qui mérite le détour, ne serais-ce que pour connaitre toutes les facettes d’un auteur qui ne s’est pas uniquement consacré a ses nouvelles du Mythe de Cthulhu, pour les autres, c’est un peu plus compliqué et pour peu que ces derniers ne soient pas habitués a l’auteur, ils risquent franchement d’être dubitatifs devant certaines lectures. Bref, vous l’avez compris, malgré son coté instructif pour tout fan de Lovecraft qui se respecte, Dagon, de par son contenu qui alterne entre l’excellence et le moyen, est loin de faire d’être un incontournable absolu. Après, comme je l’ai dit, certaines nouvelles valent vraiment le coup et passer à coté de celles-ci serait fort dommage… il faut juste se dire que l’ensemble proposé ici est loin d’être du même niveau…


Points Positifs :
- Le plus imposant recueil de nouvelles de Lovecraft – avec les cotés positifs et négatifs qui vont avec – et un incontournable absolu pour les fans les plus absolus de l’auteur.
- Prisonnier des Pharaons, La Tombe, Les Chats d’Ulthar, La Rue, Herbert West, réanimateur, L’étrange maison haute dans la brume, Horreur à Red Hook, Dagon, Le Temple et Les Autres Dieux sont des nouvelles bonnes voir excellentes pour certaines d’entre elles et il serait dommage de passer a coté de celles-ci.
- Les amoureux des chats ne pourront qu’être ravis par Les Chats d’Ulthar, magnifique nouvelle consacrée à nos amis félins !

Points Négatifs :
- Si on trouve de très bonnes choses dans Dagon, force est de constater que l’on trouve également beaucoup de nouvelles moyennes voir, pour certaines, franchement médiocres. Du coup, on alterne allègrement entre l’excellence et le franchement bof, ce qui nuit un peu a l’impression générale que l’on ressent a la lecture de cet ouvrage.
- Exclusivement réservé a un public déjà familier de Lovecraft et qui souhaiterait connaitre l’intégralité de ses œuvres.
- Les amateurs du Mythe de Cthulhu doivent comprendre que les nouvelles présente dans cet ouvrage n’ont que peu de rapport avec celui-ci.

Ma note : 6,5/10

mercredi 29 août 2018

PAPER GIRLS – TOME 4


PAPER GIRLS – TOME 4

Les voyages à travers l'espace-temps se multiplient pour Erin, Mac, Tiffany et KJ mais ne se ressemblent pas. Après avoir été arrachée à leur époque, en 1988, les quatre amies ont découvert l'improbable 2016 peuplé de clones, de TV géantes et de créatures titanesques, avant de faire un bref séjour dans un passé préhistorique où une certaine Qanta Braunstein leur a appris qu'elle était l'inventrice du voyage dans le temps. Mais pour obtenir les nombreuses réponses à leurs questions, il faudra encore patienter un peu... le temps de retrouver la trace de Tiffany, projetée en l'an 2000.


Paper Girls – Tome 4
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Cliff Chiang
Encrage : Cliff Chiang
Couleurs : Matt Wilson
Couverture : Cliff Chiang
Genre : Aventure, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Paper Girls – Vol. 4
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 04 avril 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 17 août 2018
Nombre de pages : 136

Liste des épisodes
Paper Girls 16-20

Mon avis : Ce qu’il y a de bien avec Paper Girls, œuvre du sieur Brian K. Vaughan, c’est que si l’on sait parfaitement depuis ses débuts que nous n’avons pas du tout affaire au truc du siècle, on prend toujours autant de plaisir a suivre les mésaventures temporelles de notre quatre héroïnes, anciennes distributrices de journaux. Ainsi, après les années 80 – d’où les jeunes filles étaient originaires – a un futur plus ou moins proche – pour nous – sans oublier un petit tour du coté de la préhistoire, ce quatrième tome nous entraine en plein passage de l’an 2000, ce qui, ma foi, rappellera bien des souvenirs a certains des lecteurs – souvenez vous du fameux bug qui devait provoquer l’apocalypse, on en rigole aujourd’hui mais certains prenaient cela très au sérieux ! Bref, Vaughan continue à balloter ses héroïnes au fil du temps, les déstabilisant sans cesse, surtout lorsqu’elles font face a des versions d’elles mêmes plus âgées, comme c’est le cas ici. Au passage, l’auteur en profite pour faire quelques révélations sur cette singulière guerre entre ancêtres et descendants du futur, ce qui ne peut qu’éveiller notre curiosité même si, il faut le reconnaitre, pour le moment, tout cela reste encore un peu obscur… Ajoutons à cela une tournure scénaristique dans l’air du temps – une des jeunes filles commence à assumer sa préférence pour la gente féminine – mais qui n’est pas désagréable sans oublier, bien entendu, une certaine dose d’humour et l’on obtient, une fois de plus, un tome qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de cette fort sympathique bande dessinée. Certes, Paper Girls n’est pas du même niveau que Saga, maitre étalon du genre pour ce qu’il en est des créations de Vaughan, mais bon, tant que cela restera aussi plaisant à lire, pourquoi bouder notre plaisir ?


Points Positifs :
- La suite d’une série franchement sympathique et qui reste toujours aussi plaisante à lire. Il faut dire que Brian K. Vaughan maitrise plutôt bien son sujet et rend, avec Paper Girls, un fort bel hommage a tout un tas de créations des années 80 comme Les Goonies, E.T., etc.
- Scénaristiquement, il y a quelques avancées comme ces quelques révélations sur le conflit temporel qui a lieu et où sont mêlées nos héroïnes. De plus, pour ce qui est de l’une d’entre elles, on a droit à une évolution dans l’air du temps mais qui n’est pas désagréable.
- Ah, le fameux bug de l’an 2000 qui, bien entendu, rappellera bien des souvenirs a ceux et celles qui ont vécus le passage au troisième millénaire.
- Les dessins de Cliff Chiang ne sont pas extraordinaires mais je trouve qu’ils collent bien à cette œuvre.

Points Négatifs :
- Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, Paper Girls est une œuvre sympathique mais loin d’être le truc de l’année ou un incontournable – comme peut l’être Saga par exemple. Bref, c’est plaisant, ça se lit bien mais sans plus…
- Une des héroïnes s’avère être lesbienne : perso, cela ne me gène nullement et cela apporte même un plus a l’intrigue, cependant, cela semble un peu trop dans l’air du temps.
- Le style de Cliff Chiang qui ne plaira pas a tout le monde.

Ma note : 7/10

lundi 27 août 2018

L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 25


L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 25

Il y a plus d’un siècle, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a été presque entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans. Personne ne sait d’où ils viennent ! Une chose est sûre, ils semblent animés par un unique but : dévorer les humains, un par un ! Depuis, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein de laquelle vivent leurs descendants. Ignorants tout du monde extérieur, ils se pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où surgit un Titan colossal… Alors qu'il retrouve Eren, Reiner est pris d'un profond malaise : pourquoi celui qui a juré sa perte se tient face à lui, à quelques mètres de sa famille ? Quel est le plan de l'homme le plus recherché de Marh ?


L’attaque des Titans – Tome 25
Scénariste : Hajime Isayama
Dessinateur : Hajime Isayama
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Action, Dark Fantasy, Dystopie, Horreur, Tragédie
Titre en vo : Shingeki no Kyojin vol. 25
Parution en vo : 09 avril 2018
Parution en vf : 22 août 2018
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Pika Édition
Nombre de pages : 192

Mon avis : Depuis le vingt-troisième tome de sa saga, Hajime Isayama aura surpris bien des fans de L’attaque des Titans, car outre ce saut narratif de quelques années dans le futur, l’auteur a prit le temps de nous présenter tout un tas de nouveaux protagonistes, mettant en avant ceux et celles qui vivent hors de l’Ile du Paradis et nous dévoilant, au passage, les origines de personnages aussi importants que Reiner, Annie et Berthold. Une sacrée surprise, donc, qui s’est prolongée naturellement dans le vingt-quatrième volume, conclu en beauté avec la rencontre entre Reiner et un Eren plus âgé et méconnaissable, et qui se poursuit dans cet énième tome de la saga, un tome, au demeurant, toujours aussi riche en révélations, en surprises mais qui fait également la part belle au retour de pas mal de protagonistes sans oublier l’action pure et dure avec un affrontement oh combien marquant ! Alors certes, le sieur Hajime Isayama a affirmer, il y a peut de temps, qu’il va se dépêcher pour donner une conclusion a L’attaque des Titans et que les événements vont s’enchainer bien plus rapidement qu’auparavant. Ce choix, discutable et qui peut nous laisser perplexe quant au résultat final n’en reste pas moins, pour le moment, assez réussi : l’auteur a réussi a rendre ses nouveaux personnages attachants ce qui, ma foi, n’était pas gagné, le saut temporel fonctionne plutôt bien et pour ce qui est des très nombreuses révélations qu’il nous assène, force est de constater que celles-ci ne tombent nullement comme un cheveu dans la soupe. Bref, alors que l’on pouvait craindre une baisse qualitative de L’attaque des Titans alors que l’on approche de la conclusion du manga, Hajime Isayama nous surprend de fort belle manière, ce, alors que son intrigue prend une tournure totalement inattendue. Une fort bonne nouvelle, donc, pour ce qui est sans nul doute un des meilleurs mangas de ces dernières années !


Points Positifs :
- Hajime Isayama ne cesse de nous abreuver de révélations en révélations tout en nous surprenant à de multiples reprises tout au long de ce vingt-cinquième tome. La tournure prise par les événements était franchement inattendue mais cela fonctionne à merveille !
- Incroyable, tout de même, comment l’auteur a réussit à nous pondre tout un tas de nouveaux protagonistes et a nous les rendre a la fois attachants et intéressants. Au point même que, lorsque certains d’entre eux perdent la vie, il est difficile d’être toucher alors que, finalement, on les connaissait a peine. De plus, tout cela est tellement bien écrit qu’il est difficile de ne pas voir nos héros comme des… agresseurs !
- Le face a face entre Reiner et Eren est un des moments les plus intenses de ce volume.
- L’affrontement entre Eren et le Titan Marteau qui suit le massacre en règle de notre… euh… héros parmi les civils !
- Le plaisir de retrouver tous nos héros – Livaï, Jean, Mikasa et compagnie – un peu plus agés.

Points Négatifs :
- Sympas toutes ces révélations mais, par moments, c’est un peu compliquer de tout suivre surtout que l’auteur se plait a brouiller les pistes…
- Pour ce qui est des dessins, c’est du Hajime Isayama, c’est-à-dire que l’on alterne entre des planches plutôt réussies et d’autres un poil plus discutables. Alors certes, en comparaison des débuts, il y a eu une nette évolution, mais bon, cela reste tout de même inférieur a ce que nous proposent bon nombre de mangakas.

Ma note : 8/10

dimanche 26 août 2018

THE PARADISE – SAISON 1


THE PARADISE – SAISON 1      

Le propriétaire du Paradise, John Moray, veuf et fils de marchands de tissus, a développé ce qui n’était alors qu’une petite boutique jusqu'à dominer la grande rue au détriment des petits commerçants. De la petite ville de Peebles arrive Denise Lovett, dont l'oncle est justement un petit commerçant luttant pour sa survie. Embauchée au Paradise, Denise Lovett est de plus en plus considérée par John Moray comme l'étoile montante de son enseigne, au grand dam de Miss Audrey, la chef des rayons de mode féminine, et de Clara, une vendeuse. John Moray est financièrement dépendant de Lord Glendenning, dont la fille Katherine est déterminée à se marier avec le patron du grand magasin et voit donc en Denise Lovett une menace.


The Paradise – Saison 1
Réalisation : Bill Gallagher
Scénario : Bill Gallagher, tiré du roman Au Bonheur des Dames d'Émile Zola
Musique : Maurizio Malagnini
Production : BBC Drama Productions
Genre : Romance, Drame
Titre en vo : The Paradise – Season 1
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC One
Diffusion d’origine : 25 septembre 2012 – 13 novembre 2012
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 50 minutes

Casting :
Emun Elliott : John Moray
Joanna Vanderham : Denise Lovett
Elaine Cassidy : Katherine Glendenning
Sarah Lancashire : Miss Audrey
Matthew McNulty : Dudley
Peter Wight : Edmund Lovett, l'oncle de Denise
David Hayman : Jonas
Stephen Wight : Sam
Sonya Cassidy : Clara
Ruby Bentall : Pauline
Finn Burridge : Arthur
Patrick Malahide : Lord Glendenning
Olivia Hallinan : Mme Brookmire
Mark Bonnar : Peter Adler
Arthur Darvill : Bradley Burroughs
David Bamber : Charles Chisholm

Mon avis : Difficile de trouver de quelconques points communs entre Paranoid, dernière série qui avait eut droit a sa critique sur ce blog et la première saison de The Paradise, dont je vous parle aujourd’hui, si ce n’est, bien entendu, que ces deux fictions sont d’origines britanniques. Pourtant, il y avait un autre point commun, bien plus important au demeurant puisque toutes deux ont été réalisées par le même homme, Bill Gallagher, qui nous prouve donc, plutôt bien par ailleurs, qu’il maitrise des genres assez différents. Ainsi, du triller complotiste, le voilà qui nous propose son adaptation du Au Bonheur des Dames d’Emile Zola, roman oh combien célèbre et dont l’une des principales différences avec la série et que, dans cette dernière, l’intrigue a été transposée a Londres – rien de bien grave. Nous sommes donc a mille lieux d’une série comme Paranoid et, ma foi, appréciant fortement toutes ces œuvres en costume, typés XIXème siècle, ce fut avec un certain plaisir que je me suis plonger dans le visionnage de cette première saison de The Paradise. Bon, disons-le tout de suite, nous n’avons pas affaire a un chef d’œuvre, loin de là : l’histoire est sympathique, l’ensemble est assez plaisant a suivre, les acteurs, corrects et les costumes, ma foi, il n’y a rien à redire là-dessus. Bref, de quoi passer un bon moment si vous êtes fans du genre. Cependant, je trouve qu’il manque un je ne sais quoi a cette série qui fait que si celle-ci se regarde, elle ne nous marque pas plus que cela… est-ce en raison d’un coté un peut trop gentillet de certaines scènes, est-en raison des deux personnages principaux que je n’ai guère apprécié ou est-ce en raison de cet ensemble qui apparait trop propre, trop lisse, pour vraiment marquer les esprits ? Quoi qu’il en soit, si The Paradise n’est pas une mauvaise série, si elle possède tout de même un certain attrait qui m’aura donné envie de découvrir la suite, il est évident qu’il lui manque pas mal de choses pour en faire un incontournable ; de quoi tuer le temps, en attendant mieux ? Oui, c’est cela…


Points Positifs :
- Une adaptation plutôt sympathique du Au Bonheur des Dames d’Emile Zola et qui, ma foi, se regarde plutôt bien.
- Une série qui ravira, sans nul doute, les amateurs d’œuvres en costumes et des fans des histoires ayant lieue au XIXème siècle.
- Un casting correct voir bon dans l’ensemble – The Paradise est une série britannique donc, forcément, de ce coté là, il n’y a pas de soucis à avoir.
- Une petite mention a Elaine Cassidy, tout simplement parfaite dans son rôle d’amoureuse rejetée. Il faut dire que le personnage est assez attachant et que l’on comprend qu’elle finisse par peter un câble !

Points Négatifs :
- Manque de pot, les deux protagonistes principaux me sont tout bonnement insupportables : ainsi, entre John Moray qui ne cesse de se lamenter sur son épousé décédée mais qui donne davantage l’impression de jouer sur tous les tableaux coté femmes et la sainte nitouche qu’est Denise Lovett, aussi charismatique qu’une huitre et sans le moindre charme, il est difficile d’accrocher…
- Le coté trop propre, trop lisse, trop gentillet de l’ensemble.
- On a tout de même affaire à une belle galerie de personnages stéréotypés au possible.

Ma note : 6,5/10

samedi 25 août 2018

CONTEST OF CHAMPIONS


CONTEST OF CHAMPIONS

Le Grand Maître engage un jeu mortel contre la Mort pour sauver son frère. Leurs pions ? Des héros Marvel ! Captain America, Daredevil, Iron Man ou encore la Panthère Noire sont obligés de se battre sous leurs ordres. Une bataille sans merci s'engage alors afin de sauver la Terre !


Contest of Champions
Scénario : Steven Grant, Mark Gruenwald, Bill Mantlo, Steve Englehart, Tom DeFalco
Dessins : John Romita Jr, Bob Layton, Al Milgrom, Bob Hall
Encrage : Pablo Marcos, Bob Layton, Al Milgrom, Tom Palmer
Couleurs : Patricia DeFalco, Andy Yanchus, Christie Scheele, Michelle Wolfman, Carl Gafford, Don Warfield, Gregory Wright
Couverture : John Romita Jr
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : Marvel Super Hero Contest of Champions
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Juin – Août 1982
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 04 avril 2018
Nombre de pages : 160

Liste des épisodes
Contest of Champions 1-3
Avengers West Coast Annual 2
Avengers Annual 16

Mon avis : D’un point de vu purement historique, ce Contest of Champions mérite le détour puisque, pour la petite histoire, cette mini-série fut le tout premier crosover de chez Marvel – eh oui, ce ne fut pas Secret Wars ! D’un point de vu personnel, étant donné que je n’avais jamais eu l’occasion de le lire, ne serais-ce que par curiosité, il aurait été dommage de passer a coté de la réédition de ce qui fut, pendant très longtemps, connu comme étant Le Tournoi des Champions sous nos latitudes. Oui, par curiosité et pour le coté historique, car pour ce qui est du reste… Car bon, comment dire, si je n’attendais pas grand-chose de ce Contest of Champions, je dois reconnaitre que je n’aurai pas cru que celui-ci soit aussi… moyen, médiocre !? Pire que Secret Wars qui, pourtant, scénaristiquement, flirtait allègrement avec le néant absolu ? En gros, plus ou moins, c’est pour dire… En effet, ces deux premiers crosovers de chez Marvel se ressemblent énormément en raison de la faiblesse respective de leurs scénarios, les deux n’étant que de vils prétextes à voir des super-héros se cogner dessus – vous me direz, au vu des dernières productions Marvel, les mêmes qui m’ont fait abandonner les frais, cela n’a guère changé. Alors certes, il y a tout de même quelques bonnes choses qui ressortent de ce Contest of Champions, particulièrement cette flopée de super-héros inventés pour l’occasion et originaires de pays aussi diverses que la France, l’Allemagne, la Chine, Israël ou l’Arabie Saoudite car si certains sont franchement limites, d’autres marquent un peu les esprits – comme le Faucon Pèlerin français ou Sabra qui reviendra par la suite du coté des X-Men. De même, pour ce qui est des dessins, c’est assez amusant de découvrir les débuts d’un John Romita Jr à mille lieux du style particulier qui le fit connaitre. Ajoutons a cela le coté historique de la chose, comme je l’avais déjà dit et… bah oui, le problème, c’est que c’est tout car entre la faiblesse scénaristique de l’ensemble et même une faute monumentale de la part des auteurs quand au résultat final du tournoi – mais ils ne savent pas compter ou quoi – il est évidant que Contest of Champions est tout sauf une réussite… Histoire d’enfoncer le clou, Panini a eu l’idée d’inclure deux annuals des séries Avengers de 1987 – oui, il y a ceux de la Côte Ouest – et qui, dans les grandes lignes, sont plus ou moins liés au crosover. Une bonne idée sur le papier, une catastrophe quand on voit le résultat final, ces deux annuals étant, en toute sincérité, tout bonnement mauvais… Bref, vous l’avez compris, Contest of Champions est tout sauf un bon comics et même si, historiquement parlant, ce crosover a son importance, cela est dut uniquement au fait que celui-ci fut le tout premier chez Marvel et qu’il lança une mode qui, par la suite, accoucha du meilleur mais aussi du pire…


Points Positifs :
- Le coté historique de la chose. Après tout, Contest of Champions est le tout premier crosover de chez Marvel.
- La flopée de super-héros inventés pour l’occasion et qui permettent aux auteurs d’internationalisé un peu un casting un peu trop américanisé – ainsi, on a droit a des individus a superpouvoirs français, irlandais, israéliens, allemands, chinois, saoudiens, etc.
- Le Faucon Pèlerin, le super-héros français, plutôt pas mal, mais aussi une certaine Sabra qui, comme son nom l’indique est israélienne et qui refera son apparition bien des années plus tard du coté des X-Men.
- Une réédition que les fans de Marvel attendaient depuis longtemps.

Points Négatifs :
- Un scénario qui, sans grande surprise, tient sur un timbre poste. Il faut dire que tout cela n’est que prétexte à voir des super-héros se battre entre eux…
- La plus grosse boulette scénaristique qu’il m’a été donné de lire dans un comics : ainsi, pour les auteurs de Contest of Champions, un match nul, 2-2, se transforme en 3-1. Comment, pourquoi !? Nulle explication puisqu’il s’agit d’une colossale erreur !
- Quand on sait qu’a la base, Contest of Champions était une histoire censée se déroulée pendant les JO de Moscou de 1980 et que suite au boycott américain, l’idée fut abandonnée avant d’être réutilisée deux ans plus tard, je pense que tout est dit…
- Sympa d’inviter l’intégralité des super-héros Marvel, sympa d’en inventer pour l’occasion, mais pourquoi n’en utiliser que…24 ? Autant ne choisir que ceux-là d’entrée de jeu alors, non ?
- Pour ce qui est des dessins, John Romita Jr en est a ses débuts et force est de constater qu’il fera beaucoup mieux par la suite. Les autres artistes, eux, sont à classer dans les catégories « moyens » et « franchement bof ».
- Les deux annuals des Avengers – qui, pour rappel, ont un petit lien avec le crosover – réussissent l’exploit d’être aussi pire, au point même que leur lecture fut, pour ma part, une véritable souffrance…
- J’aurais préféré une reprise de la couverture du Récit Complet Marvel original.

Ma note : 3,5/10