"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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dimanche 1 août 2021
LES MÉDICIS – MAÎTRES DE FLORENCE
LES
MÉDICIS – MAÎTRES DE FLORENCE Giovanni
di Bicci de' Medici, le patriarche de la dynastie Médicis, meurt empoisonné
après avoir mangé du raisin enduit de ciguë. Cosimo, son fils ainé, prend la
tête de la banque familiale et réussit à obtenir le poste laissé vacant à la
Signoria malgré l'opposition de la famille Albizzi. Nouveau chef de la famille,
Cosimo demande au fidèle Marco Bello de trouver les responsables de la mort de
son père. Des flash-back remontant vingt ans en arrière, relatent comment le modeste
Giovanni, grâce à son habileté, a fait la fortune de la famille Médicis et lui
a permis de devenir influente. Il charge ses deux fils d'aller à Rome, où doit
se tenir l'élection d'un nouveau pape afin d'y favoriser, la corruption aidant,
l'élection d'un pontife qui leur soit dévoué et leur confie la gestion très
lucrative des biens de la papauté. Cosimo, épris d'art, y fait la connaissance
de Donatello et d'un de ses modèles, Bianca, dont il tombe éperdument amoureux.
Son père lui prodigue de nombreux conseils tant économiques que politiques et
fait en sorte d'éloigner Bianca qu'il juge indigne des projets qu'il a pour son
fils.
Les Médicis – Maîtres de Florence Réalisation
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer Scénario
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer Musique : Paolo
Buonvino Production :Lux
Vide, Big Light Productions, Rai Fiction Genre : Historique Titre
en vo : Medici – Masters of Florence Pays
d’origine : Royaume-Uni, Italie Chaîne
d’origine :Rai 1 Diffusion
d’origine : 18 octobre 2016 – 08 novembre 2016 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes Casting : Richard
Madden : Cosimo Stuart
Martin : Lorenzo, frère cadet de
Cosimo Annabel
Scholey : Contessina, épouse de
Cosimo Guido
Caprino : Marco Bello, homme de main
et loyal allié de Cosimo Dustin
Hoffman : Giovanni, patriarche de la
famille Médicis, père de Cosimo et Lorenzo Alessandro
Sperduti : Piero, fils de
Cosimo et Contessina Valentina
Bellè : Lucrezia, épouse de Piero Lex
Shrapnel : Rinaldo degli
Albizzi Daniel
Caltagirone : Andrea de'
Pazzi, membre de la maison de Pazzi, aristocrate et banquier, rival des Médicis Ken
Bones : Ugo Bencini,
administrateur de la banque Médicis Brian
Cox : Bernard Guadagni,
gonfalonier de justice Alessandro
Preziosi : Filippo Brunelleschi,
architecte du dôme de la cathédrale de Florence Frances
Barber : Piccarda de Bueri, épouse
de Giovanni, mère de Cosimo et Lorenzo Sarah
Felberbaum : Maddalena,
maitresse de Cosimo rencontrée à Venise puis amante de Marco Bello Miriam
Leone : Bianca, premier amour de
Cosimo rencontrée à Rome dans l'atelier de Donatello Tatjana
Nardone : Emilia, servante des
Médicis David
Bamber : Le Pape Eugène IV
Mon
avis : Dans le petit monde des séries
historiques, aujourd’hui, je vais m’atteler à la critique d’une œuvre qui
commence déjà à dater de quelques années – puisque la première saison est paru
dans nos écrans en 2016 – et qui connu un succès certain, particulièrement en Italie,
Les Médicis – Maîtres de Florence.
Bon, dès le titre, les amateurs d’Histoire, celle avec un H majuscule, bien évidement,
savent de quoi parle cette série, c’est-à-dire, de l’une des familles, si ce n’est
la famille la plus célèbre de la Renaissance Italienne puisque, excusez du peu,
entre les banquiers / dirigeants des débuts au célébrissime Laurent le
Magnifique sans oublier les trois Papes et les deux Reines de France, force est
de constater que si les Médicis sont indéniablement liés à cette somptueuse
cité qu’est Florence, leur importance dans l’Histoire Européenne dépasse allègrement
les frontières de la ville et leur nom est, bien entendu, devenu célèbre au fil
des siècles. Ainsi, je ne pouvais qu’être intéresser que par cette série qui s’intéressait
à cette célèbre famille même si, familier du genre, je me doutais bien qu’il y
aurait bien des libertés prises avec la réalité, que certains événements vus à
l’écran seraient probablement discutables, qu’il y aurait des raccourcis et
autres divers éléments que les habituels détracteurs de séries historiques prêtent
au genre… Ceci étant dit et, ma foi, je ne pouvais pas l’occulter, que dire,
donc, de cette première saison des Médicis ?
Le résultat fut-il à la hauteur de mes espérances, est-ce que nous avons
affaire à une bonne série historique ? Eh bien, indéniablement, oui, que
dis-je, un grand oui même ! S’intéressant à l’une des figures les plus
importantes de la famille, le célèbre Cosmo – Cosimo en italien – l’homme qui
fut à l’origine, après son père, de la mainmise des Médicis sur la ville de
Florence, cette première saison est, de mon point de vu, une belle réussite :
reconstitution historique de qualité, casting cinq étoiles – il y a même Richard
Madden, alias Robb Stark de Game
of Thrones, en tête d’affiche – scénario plutôt captivant et fort
intéressant, chaque épisode est un pur régal pour les amateurs du genre qui,
bien évidement, ne pourront pas s’empêcher de vouloir en connaitre davantage
sur le fameux Cosmo et sur cette époque désormais lointaine où la cité de
Florence devenait l’un des plus beaux bijoux d’Italie. Bien entendu, comme je l’ai
souligné, il y a quelques défauts propres au genre et si l’on peut toujours
trouver cela dommageable, dans l’ensemble, disons que, historiquement parlant, Les Médicis – Maîtres de Florence tient
la route, ce qui, ma foi, n’est pas toujours le cas avec d’autres séries du
même type… Bref, à mes yeux, cette première saison des Médicis est une belle
réussite et j’espère à présent que la suite sera à la hauteur, une suite
consacrée au célébrissime Laurent le Magnifique, sans nul doute, le nom le plus
célèbre de la famille, mais bon, ceci est déjà une autre histoire…
Points
Positifs : -
Une bonne série historique qui a pour elle, indéniablement, le fait qu’elle
mette en avant une des familles les plus célèbres de l’Histoire de l’Italie –
pour ne pas dire de l’Histoire européenne – les fameux Médicis. Le plus
intéressant, c’est qu’il y a tout de même une certaine originalité dans cette
série puisque les œuvres traitant des maitres de Florence ne sont pas légions… -
Captivant de bout en bout, les huit épisodes de cette première saison des Médicis se regardent avec grand plaisir.
De quoi ravir les fans du genre, bien entendu, surtout que, historiquement
parlant, il y a pas mal de bonnes choses. -
Un casting de qualité et sur lequel il n’y a pas grand-chose à dire si ce n’est
que du bien. Bien entendu, les fans de Game
of Thrones seront ravis de retrouver Richard Madden dans le rôle principal
mais il ne faut pas oublier qu’il y à, également, Dustin Hoffman dans le lot ! -
Une reconstitution historique de qualité et sur laquelle il n’y a pas grand-chose
à redire : décors, costumes, on se croirait replonger en pleine Renaissance
Italienne. De plus, le tournage ayant lieu à Florence et à Venise, nous avons
droit à de magnifiques décors – surtout pour ceux qui ont eu la chance de
visiter ces cités. Points
Négatifs : -
On retrouve, malheureusement, les traditionnels défauts propre au genre, c’est-à-dire,
les libertés prises avec la réalité historique, les quelques inventions pures
et simples, les nombreux raccourcis destinés à tout faire tenir en huit petit
épisodes, etc. -
Quand on connait les visages des figures historiques et que l’on voit leurs
interprètes à l’écran, il y a de quoi rigoler, mais bon, rien de bien grave… -
Bien entendu, si vous souhaitez en savoir davantage sur les Médicis et, dans le
cas présent, sur le célèbre Cosmo, ce n’est pas cette série qui fera de vous un
spécialiste et je vous invite plutôt à vous plonger dans les nombreux ouvrages
spécialisés qui vous apprendront bien plus sur cette fameuse famille. -
Un peu bof le générique, mais bon, ce n’est qu’une broutille… Ma
note :7,5/10
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