"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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lundi 1 février 2021
LE FULGUR – LES TERRES BRÛLÉES
LE
FULGUR – LES TERRES BRÛLÉES Nouvelle
Orléans, Louisiane, le Safari’s Club
est en ébullition. Le président, Sir Jonas Farragull, a rassemblé les membres
très privés du club regroupant les plus riches mécènes de l’Etat. Alors que les
médias relatent le phénomène naturel à l’origine du trou abyssal, par le
témoignage du Vélox, seul équipage
survivant au cataclysme, Farragull annonce la mise à la disposition de l’office
naval des capitaux nécessaires pour lancer une expédition de recherche. Loin de
là, à 2 000 mètres de profondeur, le sous-marin Fulgur est toujours coincé dans la grotte aux cascades. L’équipage
doit se résigner à abandonner le navire, au grand dam du capitaine et
responsable de l’expédition, le docteur de Claudian. A l’aide de chaloupes et
de palans, ils arrivent à récupérer les vivres et le matériel pour s’installer
au mieux dans la maison de Desnières et de Juana. Après quelques jours de
récupération, l’équipe se sépare en deux pour explorer les lieux et trouver une
issue. Un amas de terre attire l’attention de Maraval. En sillonnant les lieux,
l’équipage découvre une cavité rocheuse qui pourrait être une issue. Ni une ni
deux, Maraval tente d’escalader la roche jusqu’à l’orifice et se rend compte
que ce dernier est un puits vertical sans fin. Pour l’équipage, soit ce puits
est le tunnel vers la lumière du salut, soit c’est l’obscurité du néant...
Le Fulgur – Les Terres Brûlées Scénario : Christophe Bec Dessins : Dejan Nenadov Couleurs : Tanja
Cinna Couverture :Dejan Nenadov Editeur
: Soleil Genre : Aventure,
Fantastique, Etrange Pays
d’origine : France Langue
d’origine : français Parution
: 16
mai 2018 Nombre
de pages : 64
Mon
avis : Après nous avoir entrainé dans une
aventure sous-marine qui flirtait allègrement avec les romans de Jules Vernes
comme 20 000 Lieux sous les Mers
et Voyage au Centre de la Terre, le
sieur Christophe Bec, auteur familier de ce blog, comme chacun sait, et grand
amateur de fonds marins – une de ses thématiques préférées, les autres étant le
paranormal et la science-fiction – conclut donc sa trilogie avec un volume qui
nous rappelle à la fois les qualités et les défauts de sa création. En effet,
si le premier tome du Fulgur
avait marqué les esprits par son coté original et surprenant – cela faisait
toujours plaisir de se plonger dans une aventure qui rappelait les bons vieux
récits de la fin du XIXème siècle – dès le
second, force est de constater que le plaisir était un peu moins au rendez
vous : l’effet de surprise ne fonctionnait plus autant, ce qui était
normal, quand a l’intrigue en elle-même, il était évidant que celle-ci ne
brillait pas autant qu’on aurait put l’espérer même si elle restait suffisamment
intéressante pour satisfaire celles et ceux qui avaient accrocher au premier
volet. Et donc, nous arrivons a ce troisième tome qui conclut la trilogie et,
dans les grandes lignes, il n’y a pas grand-chose à ajouter de véritablement nouveau
à celui-ci : en tant que conclusion, il n’y a rien à redire, celle-ci est
efficace, les dessins, eux, œuvre de Dejan Nenadov, sont toujours aussi bons et
ce n’est pas de ce coté là qu’on pourra critiquer cette BD, quand aux vieux
amateurs de récits à la Jules Vernes, ma foi, ces derniers pourront y trouver
leur compte, sans trop se prendre la tête. Le souci, car il y en a un, c’est
que, quelque part, a choisir entre un récit original datant du XIXème siècle et
une œuvre écrite à la manière de, autant prendre le premier où l’on acceptera
le style d’écriture de l’époque, les personnages stéréotypés et tout ce qui va
avec. Ainsi, dans Le Fulgur, on
aurait peut-être apprécié des protagonistes un poil plus attachants, une
intrigue au traitement un poil plus moderne, cela nous aurait permis de mieux
apprécier une BD certes sympathique mais qui, il faut le reconnaitre, ne
marquera nullement les esprits, loin de là…
Points
Positifs : -
Une bonne conclusion, plutôt conforme à tout ce que l’on avait lu jusque là et
qui ravira celles et ceux qui avaient apprécié cette BD depuis ses débuts, ce,
sans en attendre monts et merveilles. -
Les amateurs de Jules Vernes retrouveront avec plaisir, je n’en doute pas, une
BD qui leur rappellera les Voyages
Fantastiques du célèbre auteur français. -
Les dessins de Dejan Nenadov et qui sont plutôt bons dans l’ensemble. De plus,
la colorisation de Tanja Cinna est pour beaucoup pour la mise en valeur de ces
derniers. -
La couverture est fort réussie et, selon moi, c’est la meilleure de la
trilogie. Points
Négatifs : -
Je reconnais que Le Fulgur est une BD
plutôt sympathique mais bon, quelque part, a lire un récit qui flirte bon les
récits d’aventure de la seconde moitié du XIXème siècle, autant lire les œuvres
originales plutôt que cette trilogie qui reprend les défauts de l’époque.
Indéniablement, Christophe Bec aurait mieux fait de moderniser un peu son
intrigue… -
Les protagonistes, hélas, sont trop stéréotypés pour que l’on s’y attache
véritablement et même si je suis persuadé que c’est voulu afin de coller aux
héros de Jules Vernes, cela ne permet pas au lecteur de s’identifier à ces
derniers et on finit par se moquer un peu de leur sort. -
Je ne suis toujours pas fan de cette police de caractères qui rend la
lecture, par moments, plutôt compliquée. Ma
note :7/10
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