"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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samedi 5 décembre 2020
POP
POP U2 1
- Discothèque (Bono, The Edge, U2) 5:19 2
- Do You Feel Loved (Bono, The Edge, U2) 5:07 3
- Mofo (Bono, The Edge, U2) 5:49 4
- If God Will Send His Angels (Bono, The Edge,
U2) 5:22 5
- Staring at the Sun (Bono, The Edge, U2) 4:36 6
- Last Night on Earth (Bono, The Edge, U2) 4:45 7
- Gone (Bono, The Edge, U2) 4:26 8
- Miami (Bono, The Edge, U2) 4:52 9
- The Playboy Mansion (Bono, The Edge, U2) 4:40 10
- If You Wear That Velvet Dress (Bono, The Edge,
U2) 5:15 11
- Please (Bono, The Edge, U2) 5:02 12
- Wake Up Dead Man (Bono, The Edge, U2) 4:52
Pop Musicien
: U2 Parution
: 03 mars 1997 Enregistré : juin
1995 – février 1997 Durée : 60:09 Genre
: Rock,
Rock Alternatif, Indie Dance Producteur : Flood,
Howie B, Steve Osborne Label
:Island
Records Musiciens : Bono :
chant, guitare The
Edge : guitare,
synthétiseurs, voix Adam
Clayton : basse Larry
Mullen, Jr. : batterie,
percussions et programmation Flood :
production, claviers Steve
Osborne : production,
claviers, enregistrement, mixage Ben
Hillier : programmation Howie
B : production, platines,
claviers, enregistrement, mixage Marius
De Vries : claviers Mark
"Spike" Stent : enregistrement, mixage Alan
Moulder : enregistrement Howie
Weinberg : masterisation Deborah
Mannis-Gardner : échantillonnage
Mon
avis : Depuis que ce
blog existe, j’ai eu, a quelques reprises, l’occasion de vous parler de U2, un
groupe plutôt sympathique qui connu ses heures de gloire au cours des années 80
et 90 et dont j’adore, principalement, deux albums : Achtung
Baby et Zooropa.
Curieusement, ou pas, ce sont là, principalement le second nommé, deux opus qui
voient le groupe sortir franchement de leur zone de confort et s’expérimenter à
d’autres styles musicaux, expérimentant de nouveaux sons, le tout, sous la
houlette bienveillante de Brian Eno, magicien du son qu’il est inutile, bien
entendu, de présenter. Bref, avec cette entrée en matière, vous avez
probablement compris que, de U2, je leur préfère leurs albums un peu a part,
loin d’opus plus consensuels comme The
Joshua Tree, monumental succès en son temps, bon album, certes, mais
qui m’a toujours laisser plutôt froid… Du coup, arrivé à ce moment de la
critique de Pop, album qui nous
occupe aujourd’hui, vous vous dites que, forcément, celui-ci ne pouvait que me
plaire puisque, quelque part, lui aussi brille par un certain mélange des
genres, sauf que, comme bien souvent, les choses sont un poil plus compliquées
qu’on pourrait le penser de prime abord ou, en fait, assez simples quand on y
pense… En effet, je n’aime pas Pop,
voilà, la chose est dite ! Ce n’est pas faute avoir essayé de lui donner
sa chance a ce disque, surtout lors de sa sortie, en 1997, cependant, après moult
écoutes et réécoutes, mon avis n’avait pas changé d’un iota et, plus de deux décennies
plus tard, mon avis est toujours le même : Pop est le premier faux pas dans la carrière de U2, groupe qui,
comme je l’ai dit, fut grand en son temps, mais ne l’est plus vraiment autant
depuis Zooropa, n’en déplaise aux
détracteurs de ce dernier… Car bon, comment dire… Dans Zooropa, U2 expérimentait, basculait ses habitudes tout en nous
pondant de très bonnes chansons, dans Pop,
U2 suit la mode du moment – Dance, Drum-Bass – ce qui peut-être une bonne chose
lorsque cela est fait avec talent – voir le Bowie de Earthling,
datant de la même année – sauf que, pour ce qui est des chansons, en dehors de
quatre ou cinq acceptables et bonnes, le reste alterne entre le franchement
moyen et le gros bof. Ainsi, il y a bien Discothèque,
Mofo, Last Night On Earth et Wake
Up Dead Man qui sont, incontestablement, de très bonnes chansons et puis… c’est
tout, ou presque, le reste de l’album se perdant très rapidement dans une
succession de titres plus ou moins réussis suivant les gouts de chacun mais
loin d’être à la hauteur de ce que le groupe avait put nous proposer autrefois.
Bref, vous l’avez compris, avec Pop,
mon histoire d’amour avec U2 qui, reconnaissons le, n’avait jamais été très
emballante, s’achevait tranquillement et, depuis, tout ce que les irlandais ont
put faire ne m’a jamais vraiment intéresser. Curieusement, Pop est un album qui divise les fans, certains le détestant tandis
que d’autres estiment qu’il est un des tout meilleurs du groupe. Pour la part,
vous l’avez compris, je fais parti de la première catégorie…
Points
Positifs : -
Il y a tout de même quelques chansons qui méritent le détour dans cet album :
Discothèque avec son clip idiot mais
finalement assez sympathique, Mofo, Last
Night On Earth et Wake Up Dead Man, cette dernière
concluant fort bien cet opus. - Je ne vais pas jeter la pierre aux membres du
groupe de poursuivre dans leur volonté d’expérimenter de nouveaux genres
musicaux, bien au contraire, et même si le résultat n’est pas à la hauteur de
ce que l’on espérait, force est de reconnaitre qu’il est loin d’être totalement
inintéressant. - Musicalement, cela reste U2 donc, ce n’est pas sur
ce point que l’on pourra critiquer cet album, de plus, la production moderne –
enfin pour l’époque – peut détonner mais colle plutôt bien aux divers morceaux. - Une pochette bien entendu inspirée du Let It Be
des Beatles mais qui, ma foi, reste plutôt sympathique. Points
Négatifs : - Un
album qui pourrait être dans la lignée de ses prédécesseurs, Achtung Baby et Zooropa puisque le groupe aborde, une fois de plus, de nouvelles
expérimentations musicales, sauf que, ici, la mayonnaise ne prend franchement
pas, la faute, principalement, a une production nettement moins aboutie et a
une majorité de chansons loin d’être à la hauteur de ce que le groupe nous
avait habituer auparavant. -
Bien évidement, les vieux fans de la première heure qui avaient déjà été déstabilisé
par Achtung Baby et Zooropa ne peuvent pas apprécier Pop, opus qui, finalement, est à mille
lieux du son des débuts du groupe… -
Le premier tiers de l’album passe plus ou moins et puis, au bout d’un moment, on
commence à s’ennuyer et à trouver le temps long, très long avec cette flopée de
titres trop moyens pour être honnêtes. -
Moins de la moitié des chansons méritent vraiment notre attention : c’est
peu, trop peu ! Ma
note :6,5/10
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