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samedi 23 février 2019

COMPLAINTE DES LANDES PERDUES – DAME GERFAUT


COMPLAINTE DES LANDES PERDUES – DAME GERFAUT

Sioban règne sur Eruin Duléa. Sa mère a rejoint un couvent, fuyant la honte de son union avec Blackmore et l'enfant qui en est issu. Protégée par Seamus, Sioban visite ses terres. Elle rencontre par hasard un nobliau esseulé, Kyle of Klanach et découvre l'amour au cours d'une bataille contre des créatures hideuses. Parallèlement, Dame Gerfaut, mère du seigneur pervers et faible d'une petite baronnie de l'Eruin Duléa, retrouve d'anciens pouvoirs dans le but de conquérir le pouvoir en touchant le cœur de Sioban.


Complainte des Landes Perdues – Dame Gerfaut
Scénario : Jean Dufaux
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Graza
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Dargaud
Genre : Fantasy
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 18 janvier 1996
Nombre de pages : 62

Mon avis : Au début du mois, je vous avais parlé des deux premiers volumes de Complaintes des Landes Perdues, œuvre des sieurs Jean Dufaux et de l’un des papas de Thorgal, l’incontournable Grzegorz Rosinski. Œuvre de fantasy plutôt louée par la critique dans nos vertes contrées, c’était avec une certaine curiosité que je m’étais lancer dans sa découverte et, la chute n’en fut plus rude car si le premier volume m’avait franchement laisser dubitatif, le second, lui, m’était apparu comme étant tellement mauvais et stéréotypé que l’envie de poursuivre l’aventure s’était tout bonnement envolée… Mais bon, m’étant procurer les quatre volumes du premier cycle de la saga – ceux dessinés par Rosinski – et comme ces derniers m’avaient couté une certaine somme – qui a dit que j’aime jeter l’argent par les fenêtres – je me suis fait violence et, donc, quelques semaines après, me voici avec ce troisième tome de Complainte des Landes Perdues : Dame Gerfaut. Et là, comment dire… ce fut une heureuse surprise ! Bon, attention, ne nous emballons pas : subitement, la saga de Dufaux et Rosinski n’est pas passé de bouse indicible a chef d’œuvre absolu, loin de là… non, disons que, qualitativement parlant, il y a un mieux, du moins, à mes yeux car, en toute franchise, pour pas mal de fans de la saga, c’est un peu le contraire, c’est-à-dire, que les deux premiers volets sont très bons et le troisième à tendance a tirer sur la corde… Mais bon, comme c’est moi qui écrit cette critique et que celle-ci vous propose mon ressentit – et pas celui des autres – on obtient finalement un avis qui va un peu a l’encontre des autres, même si je ne prétends pas détenir la vérité. Quoi qu’il en soit, même si, scénaristiquement parlant, l’originalité brille toujours par son absence, que les protagonistes sont stéréotypés au possible et que, entre des gentils très gentils et des méchants très méchants, le manichéisme est de bon ton, je dois reconnaitre que j’ai plutôt bien apprécier ce troisième volet : oh, certes, pas de quoi sauter au plafond ni même hurler au génie, bien au contraire, mais bon, pour ma part, vu que je pensais qu’il n’y avait strictement rien a sauver dans cette série, quand il y a un léger mieux, c’est déjà cela, non !?


Points Positifs :
- Sans atteindre des sommets narratifs exceptionnels – loin de là – il me semble flagrant que, scénaristiquement parlant, il y a un léger mieux. Il faut dire que vu que je n’attendais plus rien de cette série, cela aide aussi…
- Les fans de Thorgal, bien entendu, apprécieront les dessins d’un Grzegorz Rosinski qui, à l’époque, n’était pas encore tombé dans ses travers ultérieurs.
- Le final qui laisse présager d’une suite plutôt intéressante avec une Sioban qui bascule du coté obscur…
- Les amateurs d’Heroic Fantasy a la française, suffisamment agés pour avoir connu cette époque, seront probablement plus enclins a voir les points positifs de cette œuvre.

Points Négatifs :
- Bon, comme d’habitude, l’originalité brille par son absence et ce troisième tome est dans la lignée de ses prédécesseurs avec cette impression d’avoir déjà lu ce même genre d’histoires tout un tas de fois, le plus souvent, en mieux.
- Un manichéisme pesant et ridicule de nos jours, des protagonistes stéréotypés au possible. J’ai beau chercher, je n’ai toujours pas trouvé, en trois tomes, un personnage qui se démarque du lot !
- Grand moment de ridicule avec un type qui se fait poignarder a plusieurs reprises, se fait jeter des remparts, s’écrase des dizaines de mètres plus bas et est retrouver encore en vie plusieurs jours après… je crois que cela veut tout dire…
- La bestiole de l’héroïne, toujours aussi insupportable.

Ma note : 6,5/10

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