LA
LÉGENDE DE HAWKMOON – LE SECRET DES RUNES
Le
sombre Meliadus tuera Hawkmoon et prendra la belle Yisselda comme esclave : il
l’a juré par le Bâton Runique. Il a pu conquérir l’Europe à la tête des troupes
du Ténébreux Empire mais Hawkmoon s’est emparé de la mystérieuse Épée de
l’Aurore qui fait de lui le féal du Bâton Runique. Et le savant du Ténébreux
Empire cherche le moyen de neutraliser la machine de cristal, qui protège
Yisselda, et de réactiver le joyau noir, qui peut détruire Hawkmoon. Meliadus
contre Hawkmoon, le combat du Champion éternel s’annonce terrible et sans
merci.
La Légende de Hawkmoon – Le secret des runes
Auteur
: Michael
Moorcock
Type
d'ouvrage : Fantasy, Dystopie
Première
Parution : 11 mars 1969
Edition
Française : 09 octobre 2007
Titre en
vo : The
Runestaff
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Bernard
Ferry
Editeur : Pocket
Nombre
de pages : 255
Mon
avis : Avant de rentrer dans le vif du
sujet, je veux bien évidement parler de la critique du Secret des runes, quatrième tome de La
légende de Hawkmoon, autre cycle majeur du célèbre auteur britannique
qu’est Michael Moorcock, il faut reconnaitre que la première partie de
l’ouvrage possède bon nombre de similitudes avec le volume
précédant ; en effet, dans celle-ci, l’on retrouve Hawkmoon et D’Averc dans
la suite de leurs pérégrinations en Amarekh, avec les qualités et les défauts
qui vont avec. Une fois de plus, l’objectif principal est la quête d’un « trésor », cette fois ci, après l’Epée
de l’Aurore, c’est ni plus ni moins que le Bâton Runique, conservé dans une
mystérieuse citée et où nos deux héros auront fort à faire face a un envoyé du
ténébreux Empire Grandbreton. Dans cette première partie, pas de grandes
surprises, l’on reste dans la même veine de ce qui a fait la force et la
faiblesse de la série : Hawkmoon décide quelque chose, un événement vient
contrecarrer ses plans, un Deus-Ex-Machina intervient, le Guerrier d’or et de
jais, pour ne pas changer, mais aussi un petit nouveau, le « frère » de celui-ci, le mystérieux Orland Fank, puis, le danger
écarter, on ramasse le trésor et on passe a autre chose. Bref, je raccourcis
rapidement la chose mais en fait, cela me semble un bon résumé de cette
première partie, sauf que, pour la première fois, un événement important et
imprévu aura lieu puisque l’un des alliés de Hawkmoon y perdra la vie. Première
surprise, donc, dans un récit plutôt convenu, et premier drame d’un récit qui
en comportera un certain nombre… Mais c’est ensuite que tout s’enchaîne et que l’intrigue,
à défaut d’être époustouflante, captivera le lecteur jusqu'à la toute dernière
page tant les événements majeurs vont se succéder. Et la dessus, je dis un
grand bravo à l’auteur qui a sut nous entraîner dans une multitude d’événements
qui se succèdent les uns après les autres, sans aucun temps mort, jusqu'au a la
fin. Car, entre la trahison de Meliadus et ses comparses, le retour brutal de
la Kamarg sur Terre, le combat entre les différentes forces rivales de l’Empire
ténébreux dans une Londra a feu et a sang, l’attaque des troupes de Hawkmoon et
du Comte Airain, la mort de bon nombre des protagonistes, les uns après les
autres, dont certains tout bonnement de façon dramatiques et le combat final,
entre Hawkmoon et Meliadus, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer.
Cependant, tout n’est pas parfait, malheureusement (ou plutôt devrais-je dire
comme d’habitude), car ces nombreux événements, aussi passionnants et réussis
soient ils auraient véritablement mérité un traitement plus fouillé, plus
complet ; quel dommage que ce quatrième tome (mais l’on pourrait en dire autant
de l’ensemble de l’œuvre) n’ai pas eu quelques pages supplémentaires, tant
d’événements vitaux sont a peine esquissés, tant de morts sont décrites en
cinq, six lignes a peine… Dommage, même si cela fonctionne par moments, et
d’ailleurs, le final où les morts se succèdent en nombre impressionnant sur
quelques pages aussi choquant soit il de part ses implications dramatiques et
la rapidité avec laquelle elles surviennent, est une petite merveille du genre.
Mais bon, que l’on aime ou non que untel soit mort (perso, suis dégoûté, vous
devez deviné pourquoi si vous avez lu mes critiques précédentes), que l’on se
lamente que l’auteur ne soit pas plus investi dans cette série qui aurait
vraiment put être grandiose, ou que l’on trouve un peu la fin gnangnan, une
chose est certaine : Le secret des runes conclu de manière
acceptable la première partie du cycle qui, malgré ses imperfections, n’en
reste pas moins un incontournable pour les fans de Moorcock, qui se doit d’être
lu… ne serais ce que pour l’Empire Grandbreton…
Points
Positifs :
-
Une conclusion spectaculaire, qui en surprendra sans nul doute plus d’un et qui
conclut en beauté un cycle certes loin d’être parfait mais qui n’en reste pas
moins un incontournable dans son genre – et puis, les fans de l’auteur y
trouveront leur bonheur…
-
Le final, avec toutes ces morts, en aura choqué plus d’un, car s’il y a un
happy-end, celui-ci est atténué par toutes ces disparitions de personnages
majeurs.
-
Hélas, Huillam d'Averc perd la vie dans ce tome, a mon grand désarroi, mais sa
mort, un peu absurde, il faut le reconnaitre, n’en marque pas moins les
esprits, ne serais-ce que pour son coté désabusée et cynique, un peu a l’image
du personnage.
-
Si le style est discutable, on n’enlèvera pas a Moorcock de fourmiller de
bonnes idées et de nous avoir pondu ce fameux Empire Grandbreton.
Points
Négatifs :
-
La première partie où l’on suit la suite des pérégrinations de Hawkmoon et de Huillam
d'Averc en Amarekh comporte à elle toute seule tous les défauts du cycle :
il faut dire qu’on commence à en avoir assez de ces éternelles quêtes d’objets
magiques, de pièges qui se succèdent et auxquels échappent nos héros.
-
Le secret des runes aurait put être
un bon roman, hélas, vu que Moorcock, une fois de plus, va droit a l’essentiel
sans jamais s’attarder sur les détails, il se trouve que, au final, celui-ci s’avère
être trop court, beaucoup trop court…
-
Mais qu’est ce que c’est que cette fin trop rapide ? Celle-ci tient sur
quelques pages alors que tant de protagonistes y perdent la vie et qu’un empire
s’écroule !?
-
Je suis intimement persuadé que Moorcock a bel et bien écrit la première partie
du Cycle de Hawkmoon en quelques
jours, sans se relire ; ce n’est pas possible autrement !
Ma
note : 7/10
— Je regrette vraiment que le
RépondreSupprimersort ne m’ait pas désigné pour l’accompagner. Si seulement j’avais tiré la
bonne paille !
— Moi de même, dit Oladahn,
quelle chance a eue d’Averc ! Et quel dommage qu’il n’y eût que deux
anneaux, ceux de Tozer et du Guerrier. S’ils reviennent avec les autres nous
pourrons alors tous repartir combattre le Ténébreux Empire…
Cela sous entend que Hawkmoon et Huillam sont partie avec ces deux anneaux existant dans leur monde. Celui de tozer et du guerrier d'or et de jais. Alors comment Tozer a pu s'enfuir?
L'auteur nous dis qu'il est repartie récupérer son anneau après qu'il se soit enfuie. Comment? Si son anneau n'était plus là?