Pages

samedi 24 octobre 2020

GIDEON FALLS – LE PENTOCULUS


GIDEON FALLS – LE PENTOCULUS
 
Après un voyage dans le temps et l'espace, Norton et Clara sont piégés dans la petite ville de Gideon Falls avec un psychopathe meurtrier. Pendant ce temps, dans une autre dimension, le père Fred et Angie affrontent l'évêque dans la grande ville Gideon Falls et les secrets n'ont jamais été aussi près d'être révélés. Le vrai combat contre le centre et celui qui vit dans son ombre ne fait que commencer...
 

Gideon Falls – Le Pentoculus
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Andrea Sorrentino
Encrage : Andrea Sorrentino
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Andrea Sorrentino
Genre : Fantastique, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Gideon Falls – The Pentoculus
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 23 juin 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 18 septembre 2020
Nombre de pages : 136
 
Liste des épisodes
Gideon Falls 17-21
 
Mon avis :
 Fort heureusement, alors que, depuis quelques mois et la crise du Covid-19 qui n’en finit pas, moult publications ont été repoussées aux calendes grecques – et je ne parle pas des sorties cinéma, c’est encore pire – je n’ai pas eu à attendre bien longtemps pour avoir droit à la suite de Gideon Falls puisque, après un troisième tome dévoré avec délectation en juillet dernier, le quatrième volet est paru il y peu de temps de par chez nous et, ma foi, une fois de plus, je n’ai qu’une seule chose à dire : c’est toujours aussi bon ! Ainsi, dès la couverture, superbe – mais il faut dire que, de ce point de vu là, la série est un pur régal – nous entrons dans le vif du sujet et replongeons avec plaisir dans ce scénario oh combien complexe mais génial d’un Jeff Lemire plus inspiré que jamais et si le tome précédent avait été riche en révélations en tout genre quand aux explications des différents Gideon Falls – en fait, tout est une histoire d’univers parallèles – ici, le lecteur suit les pérégrinations des différents protagonistes principaux qui, chacun de leurs cotés, luttent contre cette indicible menace venue du centre de tout… Lemire nous rappelle, par moments, les meilleurs Stephen King, quand à Andrea Sorrentino, force est de constater que l’artiste est plus en forme que jamais et nous livre une prestation graphique de toute beauté qui nous prouve, une fois de plus, a quel point celui-ci est non seulement imaginatif mais aussi et, surtout, oh combien talentueux. Bref, vous l’avez compris, encore un très bon album de Gideon Falls qui confirme tout le bien que je pense de cette BD et même si je dois reconnaitre que j’ai préféré les premiers volumes, moins axé action et plus silybins, ce quatrième tome m’aura conforter dans mon opinion et m’aura donner envie de découvrir la suite, mais bon, là, il se peut que je doive attendre un peu plus longtemps pour y avoir droit…
 

Points Positifs
 :
- Une fois de plus, Gideon Falls confirme tout le bien que l’on peut penser à son sujet, même si, au bout de quatre tomes, ce n’est plus vraiment une surprise. Disons que, après les révélations du volume précédent, Jeff Lemire réussi la gageure de nous tenir toujours autant en haleine avec un synopsis complexe mais qui rappelle les meilleurs romans de Stephen King, c’est pour dire !
- Les dessins d’Andrea Sorrentino, bien entendu ! Fidèle a son habitude, l’artiste nous livre une prestation exceptionnelle et ses planches, cinématographiques, décloisonnées, d’une inventivité rare, sont pour beaucoup pour la réussite de ce Gideon Falls.
- Une intrigue captivante qui vous tient en haleine de la première à la dernière page, des protagonistes toujours aussi intéressants, une ambiance toujours aussi particulière et qui oscille entre un l’horreur et le fantastique, quant à l’intrigue elle même, disons que celle-ci fourmille toujours autant d’idées pour le moins géniales.
- Une couverture magnifique : cette fois ci, les éditions Urban ont fait un bon choix.
 
Points Négatifs :
- Comme je l’avais souligné dans ma critique des précédents volets de Gideon Falls, il se peut que le scénario de Jeff Lemire déplaise au grand public en raison d’une certaine complexité, ce, même s’il faut reconnaitre qu’il y a pire dans le même genre…
- Le style d’Andrea Sorrentino est tellement particulier qu’il risque de déplaire a pas mal de monde, plus habitués a des dessinateurs plus conventionnels et, accessoirement, plus passe partout mais aussi et surtout plus fades.
- Un tome peut-être moins marquant que ses prédécesseurs. Est-ce en raison que l’effet de surprise est passé ou par une certaine omniprésence de scènes d’actions, je ne sais pas, mais bon, dans l’ensemble, cela reste très bon.
 
Ma note : 8/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire