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samedi 1 août 2020

BLACK CELEBRATION


BLACK CELEBRATION

Depeche Mode

1 - Black Celebration (Martin L. Gore) 4:55
2 - Fly on the Windscreen – Final (Martin L. Gore) 5:18
3 - A Question of Lust (Martin L. Gore) 4:20
4 - Sometimes (Martin L. Gore) 1:53
5 - It Doesn't Matter Two (Martin L. Gore) 2:50
6 - A Question of Time (Martin L. Gore) 4:10
7 - Stripped (Martin L. Gore) 4:16
8 - Here Is the House (Martin L. Gore) 4:15
9 - World Full of Nothing (Martin L. Gore) 2:50
10 - Dressed in Black (Martin L. Gore) 2:32
11 – New Dress (Martin L. Gore) 3:42


Black Celebration
Musicien : Depeche Mode
Parution : 17 mars 1986
Enregistré : Novembre 1985 – Janvier 1986
Durée : 41:08
Genre : Synthpop, Musique Industrielle, Darkwave
Producteur : Depeche Mode, Daniel Miller et Gareth Jones
Label : Mute

Musiciens :
Martin L. Gore : guitare, claviers, choriste, chant
Alan Wilder : claviers, basse, programmation, batterie, batterie électronique, chœurs
Dave Gahan : chanteur principal, chœurs, guitare
Andy Fletcher : vocoder

Mon avis : Curieusement, il est devenu de coutume, pour ma part, de vous proposer la critique d’un nouvel album de Depeche Mode chaque année, sensiblement à chaque époque – en fait, à chaque fois que je rentre de mes congés estivaux. Ainsi, cela avait débuté avec Violator il y a deux ans – mon premier opus du groupe – puis, l’année passée, j’avais poursuivi avec l’excellent Music for the Masses, véritable petit bijou qui m’avait fort agréablement surpris. Et donc, comme j’ai pris l’habitude, cette année 2020 n’aura pas dérogée à la règle et si la crise du Covid-19 m’aura empêché de m’envoler du coté de la Croatie, au moins, j’aurais eu le plaisir de découvrir un autre opus de Depeche Mode et, ma foi, vu l’impression qu’il m’aura laissé, je peux affirmer, sans exagération aucune, que je tiens là le meilleur du lot ! Pourtant, au départ, je reconnais que je n’attendais nullement que ce Black Celebration soit aussi bon : plus ancien que les deux autres, je le pensais moins aboutit et même les excellentes critiques que j’avais put lire à son sujet ne m’avaient pas préparé à ce qu’il soit aussi bon… et, sincèrement, non seulement il l’est mais je dirais même plus : nous tenons là un véritable chef d’œuvre, un classique incontournable, rien que ça ! Bien entendu, à l’époque – j’avais alors 11 ans – j’étais passé totalement a coté de cet album, comme du groupe d’ailleurs, mais s’il m’a fallut bien du temps pour m’y atteler et reconnaitre que Depeche Mode fut un très grand groupe, disons que le jeu en valut la chandelle car bon, comment dire… découvrir un tel chef d’œuvre de nos jours, a une époque où la musique n’apporte plus grand-chose de bon, cela fait plaisir ! Et là, ce Black Celebration, quelle pure jouissance que de le découvrir puis l’écouter, encore et encore, découvrant à chaque fois à quel point quasiment chaque morceau et bon voir exceptionnel : ainsi, entre le titre éponyme, Fly on the Windscreen, A Question of Lust, It Doesn't Matter Two, A Question of Time, Stripped, Here Is the House et le superbe et corrosif New Dress qui conclut cet album, nous flirtons allègrement avec la perfection, d’ailleurs, j’irais même plus loin, en dehors de Sometimes que j’ai trouver un peu bof, j’ai adorer le reste de Black Celebration dans son intégralité, au point même que je me suis dit que cela faisait bien longtemps que je ne tombais pas sur un disque aussi bon… digne d’un Bowie, d’un Neil Young ou des Stones, c’est pour dire ! Bref, vous l’avez compris, Black Celebration est un grand disque, celui qui confirmera définitivement Depeche Mode comme étant un grand groupe et pas, uniquement, un simple groupe à synthés qui fonctionnaient avec des tubes qui faisaient enragés les rockeurs purs et durs, alors, si vous ne le possédez pas encore et si vos gouts musicaux sont suffisamment éclectiques, n’hésitez pas une seule seconde, le jeu en vaut largement la chandelle !


Points Positifs :
- Probablement le meilleur album du groupe, incontestablement, en tous cas, le plus abouti avec l’exceptionnel Music for the Masses. Il faut dire que, ici, tout flirte avec la perfection et que cet opus, a l’ambiance inquiétante et plus sombre que d’habitude, possède une cohérence rare et qui nous prend aux trippes du début a la fin. Un incontournable, indéniablement !
- Black Celebration, Fly on the Windscreen, A Question of Lust, It Doesn't Matter Two, A Question of Time, Stripped, Here Is the House, New Dress… que de bonnes voir de très bonnes chansons : bref, c’est excellent de bout en bout !
- L’album du tournant pour Depeche Mode qui, avec Black Celebration, change nettement de style, livre un opus plus cohérent musicalement parlant, a l’ambiance plus sombre et qui n’a strictement rien à envier aux plus grands albums de rock.
- Si Dave Gahan fait preuve d’une maitrise étonnante au chant, Martin L. Gore, en plus de composer tous les titres, pousse la chansonnette sur quatre titres et, ma foi, c’est plutôt pas mal !
- La preuve absolue – mais fallait-il en douter encore – que la musique électronique n’a strictement rien à envier au rock en général et que les différences sont minimes entre un groupe a synthés et un groupe a guitares lorsque le talent est au rendez-vous.

Points Négatifs :
- Les amateurs de rock purs et durs passeront leur chemin ; dommage, bien entendu, mais cela reste une affaire de gouts personnels…
- Bon, la pochette est franchement moche, il faut le reconnaitre !

Ma note : 9/10

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