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lundi 27 janvier 2020

LA FILLE DU TRAIN


LA FILLE DU TRAIN

Rachel Watson est une femme de 32 ans, qui a sombré dans l'alcoolisme et la dépression depuis son divorce avec Tom. Ce dernier a refait sa vie avec son ancienne maîtresse, Anna, avec qui il a une fille. Afin d'occuper ses journées et ne voulant pas avouer à sa colocataire la perte de son emploi, Rachel fait quotidiennement l’aller-retour en train vers son ancien lieu de travail, passant près de son ancienne maison où vit toujours son ex-mari. Elle voit tous les matins depuis sa fenêtre un couple voisin de Tom et Anna, qu'elle a surnommés Jason et Jess et qu'elle imagine comme un couple heureux. Un jour, elle aperçoit Jess avec un autre homme, et apprend quelques jours plus tard la disparition de cette femme, qui s'appelle en réalité Megan Hipwell. Persuadée qu'elle a vu quelque chose au moment de la disparition de Megan alors qu'elle était en état d'ébriété, Rachel va tenter d'élucider ce mystère.


La Fille du Train
Réalisation : Tate Taylor
Scénario : Erin Cressida Wilson, d'après le roman The Girl on the Train de Paula Hawkins
Musique : Danny Elfman
Production : Amblin Partners, DreamWorks SKG, Marc Platt Productions, Reliance Entertainment
Genre : Thriller
Titre en vo : The Girl on the Train
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 05 octobre 2016
Durée : 112 mn

Casting :
Emily Blunt : Rachel
Haley Bennett : Megan
Rebecca Ferguson : Anna
Justin Theroux : Tom
Luke Evans : Scott
Édgar Ramírez : Docteur Kamal Abdic
Laura Prepon : Cathy
Allison Janney : Inspecteur Riley
Darren Goldstein : Homme en costume
Lisa Kudrow : Martha
Cleta E. Livingston : Femme dans le bar à huîtres
Lana Young : Docteur
Rachel Christopher : Femme avec enfant
Fernando Medina : Joueur de billard
Gregory Morley : Officier Pete
Mac Tavares : Inspecteur Gaskill
John Norris : Jason
Nathan Shapiro : Membre de la réunion
Tamiel Paynes : Joueur de tambour à Central Park
Peter Mayer-Klepchick : Mac

Mon avis : Avec La Fille du Train, adaptation cinématographique américaine d’un roman britannique à succès, nous avons, indéniablement, l’exemple typique de ce que peut être le cinéma nord-américain dans son sens le plus conventionnel possible, c’est-à-dire, lorsque celui-ci est parfaitement calibré pour le grand public, qu’il est efficace, que l’on sait par avance qu’il plaira au plus grand nombre mais que, malgré tout, non seulement il ne marquera pas les mémoires mais il entrera, très rapidement, dans la catégorie des films vite vus, vite oubliés… Il faut dire que, dans le cas présent, malgré tout le savoir faire US, indéniable, malgré un casting plutôt correct, un postulat de départ acceptable – même si, entre le roman et le film, il y a eut une délocalisation de Londres à New-York – et une intrigue qui, ma foi, est suffisamment bien ficelée pour qu’on la suive jusqu’au bout, j’oserais-je même, avec un certain intérêt, La Fille du Train n’en reste pas moins tellement prévisible que ce film en est presque un cas d’école. Certes, la première partie est assez réussie et l’on se plait à démêler le vrai du faux entre ses trois femmes que l’on suit en parallèle, l’intrigue alternant entre le présent et le passé, plus ou moins proche. De même, il faut rendre à César ce qui lui appartient et reconnaitre que, scénaristiquement, il y a quelques bonnes idées. Cependant, assez rapidement, tout cela donne une sensation de déjà-vu et on sait, parfaitement, que le coupable tout désigné ne peut-être celui que l’on croit, de même, lorsque survint la révélation finale quand a l’identité de ce dernier, seuls les plus étourdit auraient put être surpris tellement cela était prévisible. Quand au final, exagéré au possible, je n’en parlerais même pas tellement il est navrant… Pourtant, curieusement, La Fille du Train a connu un certain succès, à la fois commercial comme critique. Ce fait m’aura laissé pour le moins dubitatif, surtout que tout cela ne m’apparaissait, en aucun cas, supérieur à un quelconque téléfilm comme le petit écran nous en propose régulièrement, histoire de meubler ses programmes… Mais bon, peut-être suis-je devenu, avec le temps, trop exigeant pour ce genre de films sans âmes et uniquement destinés à satisfaire le grand public ? Oui, probablement…


Points Positifs :
- Un postulat de départ plutôt réussi et qui, sans être d’une franche originalité, nous permettra de nous plonger dans un thriller terriblement efficace. Une femme disparait du jour au lendemain, tout semble accuser l’héroïne, alcoolique notoire et qui ne se souvient pas de ce qu’elle avait fait le soir de la disparition et même si on se doute rapidement que les choses seront un poil plus compliquées, la curiosité de découvrir le fin mot de l’histoire nous poussera à voir ce film jusqu’au bout.
- Si vous êtes fans de thrillers, si vous apprécier de voir des films sans trop vous prendre la tête, si vous ne loupez jamais les téléfilms de l’après-midi sur M6, alors, La Fille du Train ne vous décevra pas !
- Pour ce qui est du casting, pas de grands noms au programme, c’est un fait, mais il n’en reste pas moins correct et, dans l’ensemble, assez bon.

Points Négatifs :
- Une intrigue tellement prévisible qu’elle en devient parfaitement représentative de ce que le cinéma américain peut nous offrir lorsque les grands studios se contentent de faire le strict-minimum puisqu’ils savent, par avance, que, de toutes façons, le succès sera au rendez vous. Il faut dire que La Fille du Train est, dans l’ensemble, un film sans âme, sans surprise et qui ne renouvèlera, en aucun cas, le genre, bien au contraire.
- Le plus dommageable, c’est que le postulat de départ est plutôt bon et que la première partie, qui alterne entre le point de vu des trois femmes, laissait présager du meilleur. Hélas, la suite ne fut nullement à la hauteur de nos attentes…
- Pour un thriller, disons que l’on devine trop rapidement qui est le véritable coupable.
- Un final complètement ridicule et digne d’une série B.
- Quelques scènes un peu chaudes, histoire d’attirer l’attention de quelques pervers ou d’émoustiller une ou deux ménagère de 50 ans…

Ma note : 6/10

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