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vendredi 22 novembre 2019

SLEEPING WITH GHOSTS


SLEEPING WITH GHOSTS

Placebo

1 - Bulletproof Cupid (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 2:21
2 - English Summer Rain (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 4:02
3 - This Picture (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 3:35
4 - Sleeping with Ghosts (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 4:39
5 - The Bitter End (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 3:11
6 - Something Rotten (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 5:28
7 - Plasticine (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 3:27
8 - Special Needs (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 5:16
9 - I'll Be Yours (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 3:32
10 - Second Sight (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 2:50
11 - Protect Me from What I Want (Protège-moi) (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 3:16
12 - Centrefolds (Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt) 5:02


Sleeping with Ghosts
Musicien : Placebo
Parution : 24 mars 2003
Enregistré : Septembre 2002 – Décembre 2002
Durée : 46:31
Genre : Rock Alternatif
Producteur : Jim Abbiss
Label : Elevator Music

Musiciens :
Brian Molko : chant, guitare, claviers, saxophone sur Something Rotten, batterie sur English Summer Rain
Steve Hewitt : batterie, percussions
Stefan Olsdal : basse, guitare, claviers, piano, chœurs
Simon Breed : harmonica sur Protect Me from What I Want

Mon avis : Chaque personne, finalement, a sa manière de voir les albums, de les ressentir, ainsi, certains vont nous marquer de par leur qualité intrinsèque, de par le fait que, dès une première écoute, on ne peut pas s’empêcher de se dire : voilà donc un putain de chef d’œuvre ! Pour d’autres, ils vont davantage nous rappeler une période de notre vie, heureuse comme malheureuse et, si on les réécoute quelques années plus tard, on ne pourra pas s’empêcher de se replonger dans celle-ci... Ainsi, dans mon cas personnel, prenons donc ce Sleeping with Ghosts, album de Placebo, groupe de rock alternatif britannique et qui paru en 2003… Je l’avais découvert, sensiblement, un an et quelque après, vers fin 2004, à une époque où, dans les ondes, on nous matraquait sans cesse avec la version francisée de Protect Me from What I Want – le fameux Protège-moi – et, a force de l’entendre, encore et encore, je m’étais décider à me procurer cet album et, ma foi, je dois reconnaitre que, sans avoir de quoi hurler au génie, je l’avais bien aimé. Cependant, Sleeping with Ghosts, vous l’avez compris, pour moi, c’était les années 2003 / début 2005, c’est-à-dire, une période pas forcément heureuse pour ma part, une période où je n’étais pas loin d’être au fond du trou et où je n’avais guère d’espoirs quant a l’avenir. Du coup, à l’époque, cet album, un peu mélancolique, plutôt correct dans l’ensemble, ma foi, disons qu’il m’a aidé, avec quelques autres, a tenir le coup en attendant que ne viennent des jours meilleurs, ce qui arriva par la suite – comme quoi, il ne faut jamais désespérer ! Mais bon, le temps a passer depuis, les choses ont bien changer, en mieux, et, désormais, écouter Sleeping with Ghosts, franchement, cela ne me fait plus du tout le même effet… alors oui, il y a quelques bonnes chansons, oui, l’ensemble reste convenable et la première partie de l’opus est correcte, mais bon, vous dire que ce n’est franchement plus ma tasse de thé, ma foi, cela n’est absolument pas une exagération, bien au contraire…


Points Positifs :
- Un album assez réussi dans l’ensemble et qui n’est pas dénué de bonnes chansons : English Summer Rain, This Picture, Sleeping with Ghosts, The Bitter End, Plasticine et Protect Me from What I Want. Dans les grandes lignes, la première partie de cet opus est assez bon.
- La version francisée de Protect Me from What I Want devenu, pour l’occasion, Protège-moi, est, selon moi, supérieure a l’originale. Après, suis-je vraiment objectif avec un titre que j’ai tellement écouté à l’époque ?
- Musicalement, il n’y a pas grand-chose à redire et les fans de Britpop et de rock alternatif seront en terrain familier avec un groupe qui, indéniablement, aura connu un succès certain et mérité au tournant des années 2000.
- Le coté nostalgique, pour ma part, d’un opus qui m’aura aidé à tenir le coup en une période de ma vie pas franchement simple…
- Une pochette plutôt réussie dans son genre.

Points Négatifs :
- Si la première partie de l’album est franchement bonne – malgré un ou deux titres un peu en-deçà – ensuite, cela se corse pas mal et, qualitativement parlant, on a surtout affaire a des chansons bien plus moyennes au point même que, au bout d’un moment, on finit par s’ennuyer devant une succession de titres sans grande saveur…
- Avec pas mal de recul et ma vie qui a totalement changée en comparaison de l’époque où est sortit cet album, j’ai plus tendance a voir ses défauts qu’autre chose.
- Si les fans de Placebo, je veux parler de ceux des débuts, ont commencé à décrocher avec cet opus, c’est probablement parce qu’il y a un problème.

Ma note : 6,5/10

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