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mardi 29 octobre 2019

SHADOW OF THE TOMB RAIDER


SHADOW OF THE TOMB RAIDER

L’aventure commence au Mexique où Lara et Jonah explorent un sanctuaire comportant des informations sur une date, un lieu, un poisson rose et une montagne couronnée d’argent. Mais un piège posé par les trinitaires explose et provoque l'effondrement de la grotte. Lara et Jonah s’en sortent et rejoignent le village sur l'île de Cozumel. C’est sur la terrasse d’un bar que Lara décrypte les indices collectés. Elle apprend que les Trinitaires se dirigent vers le Brésil alors que c’est au Pérou que se trouve la montagne couronnée d’argent. Ils repèrent le docteur Dominguez, Chef des Trinitaires, et décident de le suivre. Lara aboutit à Isla Mujeres, une falaise où le temple de la Lune de la déesse maya Ixchel est discrètement implanté. Elle parvient au temple et y découvre une dague qui donne le pouvoir de changer le monde. Par impulsivité et volonté d’empêcher les Trinitaires de s'en emparer, elle retire la dague du cœur d’Ixchel et s’enfuit du temple, en se retrouvant dans un camp Trinitaire. Lara est arrêtée par Dominguez, lequel lui soustrait la dague. Il lui explique que le vol de cet artefact a déclenché un compte à rebours qui sera émaillé de catastrophes naturelles, et que la dague associée à la boîte d'argent d'Ixchel permettra de refaire le monde. Sur ces mots, il s'envole en hélicoptère et abandonne Lara face à un raz de marée qui dévaste Cozumel. Malgré le chaos, Lara rejoint Jonah et lui explique qu’il faut retrouver la boîte d'argent avant Dominguez, qui est en outre le commanditaire du meurtre de son père.


Shadow of the Tomb Raider
Éditeur : Square Enix
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Brian Horton et Daniel Neuburger
Date de sortie : 14 septembre 2018
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4

Mon avis : Ah, Tomb Raider, n’en déplaise aux grincheux, sans nul doute une des franchises parmi les plus célèbres de l’histoire des jeux vidéos, mais si, depuis les débuts de celle-ci, au milieu des années 90, les épisodes se succédèrent, parfois avec succès, parfois avec de beaux petits plantages, force est de constater que, depuis le reboot de la saga par Crystal Dynamics, en 2013, force est de constater que, a la fois sur PS3 et sur PS4, nous avions eu droit a un quasi sans faute ; du moins, pour les fans de Lara, bien évidement. Du coup, faisant suite a un Rise of the Tomb Raider qui, sans révolutionner le genre, n’en était pas moins été un fort bon soft, c’était avec une certaine impatience que j’attendais de me plonger dans le troisième et dernier volet de ce qui était présenté comme étant une trilogie, cette dernière étant censée nous montrer comment la jeune femme allait devenir l’aventurière aguerrie que tout le monde connait. Bon, je vous le donne dans le mille : on ne peut pas vraiment dire que, a l’issu de ce Shadow of the Tomb Raider, vous en sachiez davantage, mais si c’était le seul et unique problème, il y aurait eu de quoi se réjouir… Car oui, vous l’avez compris – et il suffit d’avoir lu bon nombre de critiques parues depuis la sortie de ce volet, il y a quelques mois pour le savoir – Shadow of the Tomb Raider déçoit, et sincèrement, pas qu’un peu ! Faisant donc suite a deux softs qui, eux, faisaient le job et défaut de révolutionner le genre, ce troisième volet des aventures de Lara Croft est l’exemple type de ce qu’il ne faudrait pas faire pour plomber une licence : aucune nouveauté appréciable, une sensation de déjà-vu qui entraine une lassitude, un scénario franchement raté et peu crédible, des protagonistes peu charismatiques, une multitudes de quêtes annexes qui n’apportent rien a l’intrigue et un plaisir de jeu qui, assez rapidement, brille par son absence. Alors certes, on me rétorquera que la délocalisation du coté de l’Amérique latine apporte une touche colorée a l’ensemble, que la verdure de la jungle tropicale dénote franchement avec les neiges sibériennes, de même, on me dira également que les temples aztèques/mayas/incas (oui, tout est mélangé dans un grand n’importe quoi) ont tout de même de la gueule et que, mine de rien, ce troisième volet est le summum de ses prédécesseurs… Mais en fait, non ! Après une entrée en matière qui fait un peu illusion, j’ai abandonné, en court de route, tout ce qui fait un bon Tomb Raider : d’abord la logique scénaristique, ensuite l’intrigue dont je me foutais comme de ma première chemise, puis les temples et autres quêtes annexes, répétitifs au possible, puis, pour finir, le plaisir de jouer, tomber au champ d’honneur puisque mon seul et unique but devient rapidement d’en finir avec ce jeu afin de pouvoir passer à autre chose. Terrible désillusion, donc, que ce Shadow of the Tomb Raider ? Oh que oui et même si ce soft possède des qualités – j’en parlerai plus bas – force est de constater qu’il est à mille lieux de ce que l’on était en droit d’espérer après ses deux prédécesseurs qui, eux, nous avaient redonné envie de suivre les aventures de Lara Croft. Un sacré gâchis pour une franchise qui, malheureusement, n’en est pas a son premier, alors, je ne sais pas quand Lara reviendra faire un petit tour parmi nous mais force est de constater que pour cet au revoir, on aurait été en droit de s’attendre à mieux, beaucoup mieux…


Points Positifs :
- La délocalisation en Amérique du Sud est une très bonne chose : l’ambiance, tropicale, est bien plus colorée que celle des premiers volets, de plus, cela nous permet d’explorer des temples majestueux issus de divers peuples de la Mésoamérique – Incas, Mayas, Aztèques.
- On reprend tout ce qui avait fait le succès des deux softs précédents – exploration des tombeaux, amélioration des armes, maniabilité sans faille et autres petites joyeusetés – et on obtient un jeu certes sans grande surprises mais efficace et simple à prendre en main.
- D’ailleurs, si Shadow of the Tomb Raider est le premier volet de Tomb Raider auquel vous jouez, vous serez sans nul doute plus clément qu’un fan de la première heure.
- Rendons à César ce qui lui appartient : sans être le plus aboutit, graphiquement parlant, de la PS4, ce soft est plutôt beau et certains décors sont grandioses.
- Fichtre, un Tomb Raider sans quasiment aucun bug ! Il faut sabrer le champagne !

Points Négatifs :
- Une suite pas originale pour un sou qui, souvent, se contente de reprendre tout ce qui avait fait son succès depuis le reboot sans grandes nouveautés. Du coup, assez rapidement, un certain sentiment de lassitude s’installe et ne nous quitte plus…
- Une intrigue un peu idiote quand on y pense ! Ainsi, en prenant un poignard dans un vieux temple abandonné, Lara risque de provoquer la fin du monde !? Mouais, bien sur…
- Ah, les dialogues ! Voir Lara parler en français et communiquer parfaitement avec des locaux qui lui répondent en espagnol ou en dialecte inca le plus naturellement du monde. Bien entendu, tout le monde se comprend parfaitement – logique quant tu nous tiens !
- Comme d’habitude, certaines phases de gun-fight restent pénibles. Il faut dire qu’en lorgnant du coté de Uncharted, la série a perdu le coté exploration des débuts pour de séquences de tirs de tous les cotés a n’en plus finir…
- Un nombre incalculable de sous-quêtes sans grand intérêt et d’explorations de tombeaux qui se ressemblent tous. Forcément, au bout d’un moment, cela lasse plus qu’autre chose.
- Les concepteurs ont osé mélanger les Incas, les Mayas et les Aztèques, faisant preuve d’une méconnaissance historique pour le moins inquiétante.
- Un boss final, comme d’habitude, terriblement décevant.
- Jonah, le compagnon qui ne sert à rien et qu’on traine depuis le premier volet.
- Ah, le bon vieux temps où Lara était seule, se coltinait des dinosaures, parcourait le monde et affrontait peu d’adversaires humains…

Ma note : 6/10

lundi 28 octobre 2019

L'ANNÉE SANS ÉTÉ


L'ANNÉE SANS ÉTÉ

Un an après Waterloo, en 1816, le monde est frappé par une catastrophe restée dans les mémoires comme l’année sans été ou l’année du mendiant… Une misère effroyable s’abat sur l’Europe. Des flots de paysans faméliques, en haillons, abandonnent leurs champs, où les pommes de terre pourrissent, où le blé ne pousse plus. Que s’est-il passé ? En avril 1815, près de Java, l’éruption cataclysmique du volcan Tambora a projeté dans la stratosphère un voile de poussière qui va filtrer le rayonnement solaire plusieurs années durant. Ignoré des livres d’histoire, ce bouleversement climatique fait des millions de morts. On lui doit aussi de profondes mutations culturelles, dont témoignent les ciels peints par Turner, chargés de poussière volcanique, ou le Frankenstein de Mary Shelley. L’auteur nous invite à un véritable tour du monde. Au Yunnan, les paysans meurent de faim, vendent leurs enfants et se lancent dans la culture du pavot à opium, moins sensible que le riz aux variations climatiques. Dans le golfe du Bengale, l’absence de mousson entraîne une mutation redoutable du germe du choléra, dont l’épidémie gagne Moscou, Paris et la Nouvelle-Angleterre. L’Irlande connaît une effroyable famine, suivie d’une épidémie de typhus, qui laisse de marbre le gouvernement britannique. En Suisse, des glaciers avancent avant de fondre brutalement, détruisant des vallées entières. Aux États-Unis, des récoltes misérables provoquent la première grande crise économique, etc. Ce livre, qui fait le tour d’un événement à l’échelle planétaire, sonne aussi comme un avertissement : ce changement climatique meurtrier n’a pourtant été que de 2 °C…


L'Année sans Été
Auteur : Gillen d'Arcy Wood
Type d'ouvrage : Essai, Histoire, Climatologie
Edition originale : 10 mai 2014
Edition française : 25 aout 2016
Titre en vo : Tambora – The Eruption That Changed the World
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Philippe Pignarre
Editeur : La Découverte
Nombre de pages : 304

Mon avis : Cela faisait un certain temps que l’ouvrage de Gillen d’Arcy Wood, cette Année sans Été, était sur mes tablettes et je dois reconnaitre que, pour une fois, si l’attente fut longue, le jeu en aura valut la chandelle. Il faut dire que, dans le cas présent, il aurait été difficile, pour ma part, d’être déçu par cet ouvrage : certes, cela pouvait toujours être possible dans le cas où l’auteur aurait été mauvais, cependant, non seulement ce n’est pas le cas mais, surtout, au vu du sujet abordé, ce fut avec une avidité certaine que je me suis plonger dans la lecture de cet essai oh combien intéressant… Ainsi, en revenant sur l’éruption du Tambora, qui eut lieue en avril 1815, sur l’île de Sumbawa, dans l’archipel indonésien, Gillen d’Arcy Wood nous prouve fort habilement que celle-ci, non seulement fut la plus importante de ces derniers milliers d’années mais que, surtout, elle causa des ravages un peu partout dans le monde, entrainant moult conséquences dramatiques, bien entendu, mais aussi plus inattendues, la plus étonnante étant le lien de celle-ci avec la période romantique, que cela soit au niveau de la peinture comme de la littérature – eh oui, le fameux Frankenstein de Mary Shelley… L’idée, a priori, peut sembler absurde aux yeux de certains, pourtant, au vu de la démonstration de l’auteur, il apparait grandement qu’elle n’est nullement dénuée de fondement. Ainsi, de l’éruption du Tambora a l’autre bout du monde qui causa bien des victimes directes, les conséquences furent nombreuses et entre la famine causée par la propagation des cendres volcaniques dans l’atmosphère, l’épidémie de typhus, les diverses tempêtes, récoltes perdues et crises économiques, l’auteur nous démontre fort bien ce qu’un événements hors du commun peut, rapidement, bouleverser le climat mondial, cela, en faisant le parallèle avec notre époque où les dégradations du climat sont de plus en plus importantes, ce, pour des conséquences qui, sans nul doute, seront encore plus importantes… Bref, un essai que je ne peux que conseiller, ne serais-ce que pour la mise en lumière d’un événement passé presque totalement occulté à l’époque et qui, pourtant, aura changé le monde…


Points Positifs :
- Les conséquences de l’éruption du Tambora sont fort nombreuses et, pour le moins, inattendues, tant elles sont variées. Tout le propos du présent essai est, justement, de nous montrer ce que cette catastrophe entraina dans les années qui suivirent, que cela soit au niveau humain, économique, scientifique ou culturel.
- On ne va pas se mentir, l’éruption du Tambora n’est pas la plus connue, loin de là, pourtant, historiquement parlant, ce fut la plus importante que connue l’humanité, du coup, la mise en lumière de celle-ci – et de ses conséquences – est une fort bonne chose.
- Une lecture claire et captivante. Il faut dire que, une fois passer les premières pages où l’on est surpris par les propos de l’auteur, on est rapidement convaincu par la pertinence de ses idées.

Points Négatifs :
- Dommage que Gillen d’Arcy Wood ne se soit pas davantage attardé sur la catastrophe en elle-même et ses conséquences dans l’Asie du Sud-Est, premier lieu à être toucher. Certes, comme il le dit lui-même, il existe peu de sources, mais bon, je pense que quelques pages supplémentaires n’auraient pas été de trop…
- Quelques coquilles dans la traduction.

Ma note : 8/10

dimanche 27 octobre 2019

LES GARDIENS DE LA GALAXIE


LES GARDIENS DE LA GALAXIE

En 1988, alors que sa mère agonise dans une chambre d’hôpital, le jeune Peter Quill s'enfuit en pleurs avant d'être aspiré par un vaisseau spatial… 26 ans plus tard, il est devenu Star-Lord, un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde végétal ressemblant à un arbre et porteur d'armes de Rocket, l’énigmatique et mortelle Gamora, ainsi que Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat, aussi désespéré soit-il, pour sauver ce qui peut encore l’être…


Les Gardiens de la Galaxie
Réalisation : James Gunn
Scénario : James Gunn et Nicole Periman, d'après la série de comics Gardiens de la Galaxie
Musique : Tyler Bates
Production : Marvel Studios et Moving Picture Company
Genre : super-héros, action, science-fiction, space opera
Titre en vo : Guardians of the Galaxy
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 1er août 2014
Durée : 121 mn

Casting :
Chris Pratt : Peter Jason Quill/Star-Lord
Zoe Saldana : Gamora
David Bautista : Drax le Destructeur
Vin Diesel : Groot (voix)
Bradley Cooper : Rocket (voix)
Lee Pace : Ronan l'Accusateur
Michael Rooker : Yondu Udonta
Karen Gillan : Nébula
Djimon Hounsou : Korath
John C. Reilly : Rhomann Dey, officier des Cohortes de NOVA
Glenn Close : Nova Prime Irani Rael, leader des Cohortes de NOVA
Benicio del Toro : Taneleer Tivan/le Collectionneur
Josh Brolin : Thanos
Laura Haddock : Meredith Quill
Sean Gunn : Kraglin, un Ravageur/doublure de Rocket
Ashley Benson : Alisia Blake
Peter Serafinowicz : Garthan Saal
Christopher Fairbank : le courtier
Gregg Henry : le grand-père de Peter Quill
Ophelia Lovibond : Carina
Sharif Atkins : un pilote des Cohortes de NOVA
Stan Lee : le vieil homme avec une femme Xandarienne
Nathan Fillion : un détenu de prison sur la station carcérale Kyln qui se fait attraper par le nez par Groot
Alexis Denisof : l'Autre
Rob Zombie : le navigateur des Ravageurs
James Gunn : Maskless Sakaaran
Tyler Bates : le pilote des Ravageurs
Lloyd Kaufman : un prisonnier
Ralph Ineson : un ravageur
Seth Green : Howard the Duck (voix)

Mon avis : Ces dernières années, le genre superhéroique est devenu chose commune sur grand écran, au point même que les mauvaises langues qui ne voyaient que des enfantillages du coté des comics se soient fait un peu plus rares qu’auparavant – même s’ils subsistent encore, rassurez vous – cependant, pour ma part, on ne peut pas vraiment dire que j’ai eu l’occasion d’en voir énormément ; il faut dire que le genre ne m’a jamais vraiment attirer sur grand écran… Et puis et venu ces fameux Gardiens de la Galaxie, long métrage sorti en 2014 et qui, ma foi, connu un certain succès du coté des fans de la première heure mais aussi du grand public. Il faut dire que depuis que Marvel s’occupe personnellement de ses adaptations cinématographiques, les choses ont bien évoluées, qualitativement parlant, du coup, même un film consacré a une équipe peu connue comme l’est les Gardiens peut devenir un succès : bien sur, ne nous leurrons pas, ce qui rempli une salle de cinéma, ce ne sont pas uniquement les fans de comics sinon les sociétés de production auraient fait faillite depuis longtemps, non, ce qui fait le succès d’un film, c’est le grand public, bien plus nombreux, celui qui, finalement, connait mal le médium d’origine. Mais être un néophyte en la matière ne signifie aucunement qu’on peut lui refourguer n’importe quoi : non, comme je vous l’ai dit, la qualité est au rendez vous et, ma foi, avec Les Gardiens de la Galaxie, même si tout cela reste, basiquement, il faut le reconnaitre, un film de space opera qui ne déroge pas aux canons du genre, grâce a une histoire sympathique, des personnages hauts en couleur et un humour omniprésent, le résultat final s’avère être une bonne petite réussite. Bien entendu, avec les effets spéciaux modernes, tout est possible ou presque mais bon, si l’habillage est spectaculaire, ce qui compte dans ce genre de films, c’est de passer un bon moment, sans prise de tête, et, ma foi, entre un Rocket Racoon impérial et un Groot qui forment un beau petit duo comique, une Gamora pour la touche sexy, un Drax pour le coté bourrin et, bien entendu, un Star-Lord pour le coté héros beau gosse, force est de constater que si vous êtes fan du genre superhéroique a l’écran, vous passerez un bon moment avec Les Gardiens de la Galaxie… après tout, il sera toujours temps de passer a quelque chose de plus sérieux un autre jour…


Points Positifs :
- Sans être le film de l’année, loin de là, nous avons là l’exemple parfait de ce qu’est un excellent divertissement : avec Les Gardiens de la Galaxie, vous allez passer un bon moment de cinéma, vous allez en prendre plein la vue et même si votre cerveau sera en mode pause pendant deux heures, c’est cent-vingt minutes franchement agréables !
- Les personnages, bien entendu, qui sont pour beaucoup dans la réussite du film, avec une petite mention pour le duo Rocket et Groot, complètement improbable mais tellement drôle.
- Mine de rien, l’histoire est sympathique et l’on est rapidement captiver par celle-ci, même si, il faut le reconnaitre, certaines situations sont plutôt convenues.
- Action, aventure, un univers à sauver, de grands sentiments, de l’humour, des protagonistes improbables et des méchants très méchants ; bref, tous les éléments sont en place pour passer un fort bon moment !
- Ah, que c’est beau les effets spéciaux modernes tout de même…
- Les fans de comics seront ravis de retrouver des personnages qu’ils aiment bien ainsi que de multiples références qui parsèment le film.
- Une excellente bande originale qui reprend pas mal de classiques de la pop des années 70 et 80.

Points Négatifs :
- Bon, il ne faut pas s’emballer non plus : Les Gardiens de la Galaxie est un film sympa mais ce n’est pas le truc de l’année non plus. L’histoire reste plutôt convenue et ne sort pas vraiment des sentiers battus… Du coup, certaine situations sont convenues et l’on est rarement surpris…
- Si vous êtes allergiques au genre superhéroique ou au space opéra (voir aux deux), alors, bien entendu, ce film n’est absolument pas fait pour vous.
- Est-ce que je suis le seul à ne pas supporter les apparitions de Stan Lee lors de chaque film de Marvel ?

Ma note : 7,5/10

NEVERLAND


NEVERLAND

Londres, début du XXe siècle. L'écrivain James M. Barrie est en quête d'un nouvel élan, dans sa vie comme dans son œuvre : son mariage avec la comédienne Mary Ansell est dans l'impasse, et le public londonien boude sa dernière pièce. C'est en arpentant les allées de Kensington Gardens qu'il rencontre Mme Llewelyn Davies et ses quatre jeunes fils. Une complicité immédiate se noue entre l'écrivain et les enfants sous l'œil ravi de leur mère, jeune veuve désemparée qui trouve en lui un véritable ami. Son intimité avec la famille Llewelyn Davies grandissant chaque jour davantage, James M. Barrie retrouve son âme d'enfant auprès de ceux qui sont désormais sa plus précieuse source d'inspiration. Il tisse avec eux la trame fantastique, visionnaire et subtilement mélancolique de Peter Pan.


Neverland
Réalisation : Marc Forster
Scénario : David Magee, d'après la pièce The Man Who Was Peter Pan d'Allan Knee
Musique : Jan A. P. Kaczmarek
Production : Miramax Films et FilmColony
Genre : Drame
Titre en vo : Finding Neverland
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Parution : 29 octobre 2004
Langue d'origine : anglais
Durée : 101 min

Casting :
Johnny Depp : J. M. Barrie
Kate Winslet : Sylvia Llewelyn Davies
Julie Christie : Emma du Maurier
Radha Mitchell : Mary Barrie
Dustin Hoffman : Charles Frohman
Freddie Highmore : Peter Llewelyn Davies
Kelly Macdonald : Maude Adams (Peter Pan dans la pièce)
Toby Jones : Smee
Angus Barnett : M. Reilly et Nana
Ian Hart : sir Arthur Conan Doyle

Mon avis : A priori, ce Neverland, film qui nous narrait la création de la célèbre pièce Peter Pan – oui, avant d’être récupérer par Disney, Peter Pan fut une pièce – avait tout pour me plaire... Déjà, pour le casting de ce long métrage qui ne pouvait que me satisfaire grandement puisque, en tête d’affiche, tout simplement deux de mes acteurs préférés : Kate Winslet et l’inimitable Johnny Depp, ici dans un rôle toujours aussi loufoque et à sa mesure, et ce, malgré les apparences. Alors bien entendu, tout l’intérêt de ce Neverland repose énormément sur le talent de ses deux-là, franchement excellents comme de coutume, mais aussi du jeune Freddie Highmore, plutôt touchant dans son rôle et que l’on retrouvera, quelques années plus tard, dans un autre film en compagnie de Johnny Depp, Charlie et la Chocolaterie. Mais en dehors d’un casting à la hauteur de l’événement, de décors pour le moins réussis et de changement nombreux et forts bien amenés entre monde réel et monde imaginaire, force est de constater que si ce Neverland est le genre de films qui se regarde avec un certain plaisir non dissimulé, ce n’est pas non plus une franche réussite, enfin, du moins, en aucun cas le genre de films que l’on peut qualifier de chef d’œuvre, ni même un grand film dans le sens premier du terme. Cela n’enlève en rien le fait que cela peut rester un agréable divertissement à regarder en famille et qui nous permet d’admirer un duo d’acteurs, Winslet/Depp, assez convenables, ce qui ravira leurs fans respectifs ; après, il sera toujours temps de passer à autre chose… car bon, je ne veut pas être méchant mais il manque tout de même pas mal d’éléments pour faire de ce Neverland une véritable réussite, chose qu’il n’est nullement…


Points Positifs :
- Indéniablement, rien que pour Kate Winslet et Johnny Depp, ce film mérite le détour ; après, je ne suis pas très objectif vu que j’apprécie grandement ces deux acteurs.
- Décors, costumes, musique, même une certaine dose d’humour malgré une trame principale finalement dramatique, il n’y a rien à redire sur ce point-là.
- Une histoire sympathique pour un film qui se regarde en famille même si par moments, il peut être assez dur pour les plus jeunes d’entre nous.

Points Négatifs :
- Bon, malgré ses indéniables qualités, Neverland n’est pas un grand film : trop moyen, trop conventionnel, il manque une certaine magie, une petite étincelle de folie qui aurait pu en faire peut être pas un chef d’œuvre mais au moins un incontournable du genre. Après, cela se regarde tout de même…

Ma note : 6,5/10

UN JOUR SANS FIN


UN JOUR SANS FIN

Phil Connors, présentateur météo grincheux et arrogant, doit tourner un reportage sur la fête traditionnelle de la petite ville de Punxsutawney célébrant le réveil printanier de la marmotte. II est d'humeur exécrable et compte bien repartir le soir même. Mais lorsqu'il se réveille le lendemain, il découvre avec stupeur que la date n'a pas changé et qu'il est condamné à revivre un par un les événements de la veille. Les jours passent, tous des 2 février. Connors se voit dès lors obligé de faire face à la répétition infinie du Jour de la marmotte.


Un Jour sans Fin
Réalisation : Harold Ramis
Scénario : Danny Rubin et Harold Ramis
Musique : George Fenton
Production : Columbia Pictures
Genre : Comédie romantique, fantastique
Titre en vo : Groundhog Day
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 12 février 1993
Langue d'origine : anglais
Durée : 101 min

Casting :
Bill Murray : Phil Connors
Andie MacDowell : Rita
Chris Elliott : Larry
Stephen Tobolowsky : Ned Ryerson
Brian Doyle-Murray : Buster Green
Marita Geraghty : Nancy Taylor
Angela Paton : Mrs. Lancaster
Rick Ducommun : Gus
Rick Overton : Ralph
Robin Duke : Doris, la serveuse
Willie Garson : Kenny
Ken Hudson Campbell : L'homme du vestibule
Michael Shannon : Fred Kleiser
Harold Ramis : le neurologue
David Pasquesi : le psychiatre

Mon avis : Indéniablement, Un Jour sans Fin faisait partit de ces films que je souhaitais revoir depuis longtemps car bon, comment dire… ce Jour de la Marmotte si l’on traduit le titre original de cette œuvre du regretté Harold Ramis, m’avais laisser un bon souvenir lors de son visionnage lorsque j’étais plus jeune, l’envie de le revoir avec un esprit plus adulte et plus critique était suffisamment forte, ne serais que parce qu’il y a moult manières de regarder ce long métrage : en prenant tout au premier degré, c’est-à-dire, en se disant que tout cela n’est qu’une comédie américaine de plus, franchement plaisante et avec des acteurs – Bill Murray et Andie MacDowell – plus qu’inspirés, mais aussi, en allant plus loin et chercher, tout au long des presque deux heures que dure le film, les sens cachés et la morale profonde qui en ressort. Ah, j’entends certains pousser des cris en entendant le mot« morale » mais rassurez-vous, si ici, tout finis bien et que oui, la fameuse morale des films d’outre-Atlantique est bel et bien au rendez-vous, celle-ci est moins pesante que dans bien des productions US : en effet, si l’on assiste bel et bien à la transformation, au fil de cette interminable répétition de cette journée de la marmotte, du personnage principal qui, d’un indécrottable arrogant qui déteste l’humanité, finit par devenir quelqu’un d’apprécier de tous, ce qui lui offrira le cœur de son aimée et, accessoirement, la fin de la malédiction, force est de constater que ce qui fait le charme du film, c’est ce mélange d’humour parfois complètement loufoque, ces scènes plus intimistes et cette idée qu’avec du temps – et là, Bill Murray semble avoir l’éternité devant lui – n’importe qui, s’il le souhaite, peut changer. Alors oui, Un Jour sans Fin est un fort bon film, franchement drôle, plus fin qu’il n’y parait et qui, quelque part, ne souffre que par un certain conformisme et idées propre au cinéma US qui l’empêche d’accéder au rang de grand film ; mais bon, il n’en est pas si loin finalement…


Points Positifs :
- Une intrigue plutôt saugrenue – un individu revit indéfiniment la même journée et est le seul à s’en rendre compte – mais qui fonctionne très bien, surtout que celle-ci permet au film de regorger de scènes complètements loufoques.
- Un film plus profond qu’il n’y parait quant à son sens premier : certes, c’est une comédie, mais pas que…
- Des acteurs excellents et souvent drôles avec, bien entendu, un Bill Murray au top de sa forme.
- Mine de rien, même après je ne sais combien de visionnages, certaines scènes sont toujours aussi drôles.

Points Négatifs :
- Oui, on ne peut pas échapper à la présence d’une certaine morale propre aux productions américaines et qui, même si elle est moins pesante dans Un Jour sans Fin, n’en reste pas moins là.
- Un côté un peu gnangnan dans certaines scènes qui en agacera probablement plus d’un.
- Bill Murray, pour sortir de sa malédiction, doit conquérir le cœur d’Andie MacDowell, mais aussi, apprendre à aimer les autres et se faire apprécier d’eux… hum, faut-il être populaire pour réussir dans la vie !?

Ma note : 7,5/10