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dimanche 5 mai 2019

LE PHARE AUX ORQUES


LE PHARE AUX ORQUES

Pour permettre à son fils autiste, Tristan, de rencontrer un éleveur d'orques de la Péninsule Valdés, qui l’a fasciné lorsqu’il l’a vu à la télévision, sa mère Lola va traverser l'océan et aller jusqu'en Patagonie. La vitalité de la nature et le contact avec les cétacés vont faire des miracles pour l'enfant.


Le Phare aux Orques
Réalisation : Gerardo Olivares
Scénario : José María Morales
Musique : Pascal Gaigne
Production : Historias Cinematográficas Cinemanía, Wanda Visión S.A., Pampa Films
Genre : Drame
Titre en vo : El Faro de las Orcas
Pays d'origine : Espagne, Argentine
Langue d'origine : espagnol
Date de sortie : 16 décembre 2016
Durée : 110 mn

Casting :
Maribel Verdú : Lola
Joaquín Furriel : Beto
Joaquín Rapalini Olivella : Tristán
Ana Celentano : Marcela
Ciro Miró : Manolo
Osvaldo Santoro : Bonetti
Federico Barga : Quiñones
Zoe Hochbaum : Martina
Alan Juan Pablo Moya : Inti
Juan Antonio Sánchez : Junco
Eduardo Domínguez : Anciano

Mon avis : Ne sachant guère trop faire ce samedi soir – eh oui, je suis ainsi – je me suis laisser tenter par ce Phare aux Orques, film espagnol et argentin qui nous narrait la rencontre, tirée d’une histoire vraie, entre un ranger spécialiste des orques et un jeune autiste, fasciné par ces animaux. Bref, vous l’avez compris d’entrée de jeu : voilà un long métrage plein de bons sentiments, sans grande surprises et avant toute chose familial, c’est-à-dire, pas de quoi sauter au plafond, pas de quoi hurler au génie, mais un synopsis de départ suffisamment plaisant pour faire passer un bon moment aux spectateurs qui ne cherchent pas a se compliquer la vie… De plus, Le Phare aux Orques mérite le détour pour deux raisons, principalement : pour le rapport qui va s’établir entre ce jeune autiste et les orques, plutôt fascinant, mais aussi et surtout pour ses paysages de Patagonie, tout bonnement superbes de par leur coté sauvages. Si l’on ajoute à cela une petite romance entre le ranger et la mère, ce qui n’est pas négligeable pour attirer le chaland et l’on obtient, au final, un film franchement sympathique, avec une bonne histoire et qui, en plus de vous faire passer un bon moment, vous montrera quelques belles et superbes d’images d’orques, ce, sans tomber dans le grand guignolesque d’un certain Sauver Willy


Points Positifs :
- Un film hautement sympathique à la thématique simple mais efficace : un homme renfermé sur lui-même et uniquement préoccupé par les orques, un jeune enfant autiste fasciné par les cétacés, une mère prête a tout pour son enfant. Un trio peu original, convenu, certes, mais suffisamment plaisant pour nous faire passer un bon moment.
- Les magnifiques paysages de Patagonie, les scènes où l’on voit des orques.
- Pour ce qui est des acteurs, rien à redire, ceux-ci font le job convenablement.

Points Négatifs :
- Pas de quoi sauter au plafond non plus. Le Phare aux Orques est sympathique mais ce n’est pas un grand film, loin de là : trop conventionnel, sans surprises, il nous fera tout juste passer un bon moment, sans plus…
- C’est bien de nous dire que ce film est tiré d’une histoire vraie – le ranger se nomme Roberto Bubas – mais bon, dommage que l’on n’en sache pas plus sur ce qui est arrivé aux protagonistes de l’histoire.

Ma note : 6,5/10

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