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mercredi 14 novembre 2018

BLOODLINE – SAISON 1


BLOODLINE – SAISON 1

Les Rayburn sont des gens comme vous et moi : un hôtel prospère sur une île paradisiaque, une réputation à toute épreuve, une fratrie unie... à première vue, ils ont tout de la famille idéale. Oui mais voilà, les apparences sont parfois trompeuses et personne n’échappe à sa part d’ombre. Quand l’un des enfants perdu de vue depuis longtemps regagne le foyer, des secrets enfouis sous le poids des années menacent de refaire surface. Et si le sang qui coule dans les veines des Rayburn les soudait finalement moins que celui qu’ils ont sur les mains ?


Bloodline – Saison 1
Réalisation : Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Scénario : Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Musique : Ruth Barrett
Production : KZK Productions, Sony Pictures Television
Genre : Thriller, Drame
Titre en vo : Bloodline – Saison 1
Pays d’origine : Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 20 mars 2015
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 58 minutes

Casting :
Kyle Chandler : John Rayburn
Ben Mendelsohn : Danny Rayburn
Linda Cardellini : Meg Rayburn
Norbert Leo Butz : Kevin Rayburn
Jacinda Barrett : Diana Rayburn
Jamie McShane : Eric O'Bannon
Enrique Murciano : Marco Diaz
Sissy Spacek : Sally Rayburn
Katie Finneran : Belle Rayburn
Sam Shepard : Robert Rayburn
Chloë Sevigny : Chelsea O'Bannon
Brandon Larracuente : Ben Rayburn
Taylor Rouviere : Jane Rayburn
Steven Pasquale : Alec Wolos
Mia Kirshner : la femme séduisante
Michael Beasley : Little Jack
Indigo : Gwen Girard
Randy Gonzalez : Manny
Claire Bronson : Dr Andrea Weston
Julie Claire : Susannah Chaffe
Cindy Karr : Susie Widmark
Jeremy Palko : Nicholas Widmark
Frank Hoyt Taylor : Lenny Potts
Zachary T. Robbins : John Rayburn jeune
Eliezer Castro : Carlos Meijia
Julie Upton : Karen Rourke
Gino Vento : Rafi Quintana
Glenn Morshower : Wayne Lowry
Edson Jean : Aaron Davis
Chaz Mena : Vicente Cruz
Bill Kelly : Clay Grunwald

Mon avis : Je dois reconnaitre qu’au départ, j’étais un peu dubitatif vis-à-vis de ce Bloodline, cela étant dut au fait qu’en découvrant le postulat de départ, je lui trouvais beaucoup trop de points communs avec L’Héritage Empoisonné, série suédoise que j’avais vu il y a quelques années et qui, franchement, ne m’avait guère laissé un grand souvenir, bien au contraire. Pourtant, au bout de quelques épisodes, ce fut avec une certaine satisfaction que je me suis rendu compte que je m’étais tromper au plus haut point : en effet, si certains points communs existent entre les deux séries, force est de constater que Bloodline est d’un tout autre niveau, que cela soit pour son intérêt intrinsèque, oh combien supérieur – question rythme, on ne s’ennui pas – mais aussi pour l’intrigue en elle-même, ses protagonistes et, bien entendu, son casting cinq étoiles. Sur ce point, si l’on est bien servis et que l’on retrouve quelques grands noms dans Bloodline, il y a, indéniablement, deux acteurs qui sortent largement du lot : Kyle Chandler, bien sur, mais surtout le charismatique Ben Mendelsohn qui, dans son rôle de Danny Rayburn, alias, le mouton noir de la famille, excelle a merveille ! Bien évidement, la relation entre les deux hommes, faite d’amour / haine, d’incompréhension, de ressentiments et de vengeance et le point fort de Bloodline, car si les autres membres du clan Rayburn ne peuvent être occultés, force est de constater que les deux frères ainés sont tellement omniprésents qu’ils écrasent littéralement le reste du casting. La série, forcément, nous tient en haleine tout au long de ses treize épisodes par le biais de cette relation et de ces secrets familiaux omniprésents et, ma foi, sur ce point, il n’y a rien à redire. Dommage, tout de même, que vers la fin, l’intrigue prend un coté un peu trop exagérée avec ce trafic de drogue qui fera de notre mouton noir un personnage totalement négatif alors que, jusque là, le coté paria me semblait plus pertinent. Quoi qu’il en soit, malgré cela, cette première saison de Bloodline m’aura plutôt conquis et je suis curieux, désormais, de voir ce que pourra donner la suite ; car bon, comment dire, sans notre bon vieux Danny, ce ne sera plus vraiment pareil…


Points Positifs :
- Une famille a priori heureuse et soudée mais dont on devine les tares assez rapidement : un frère paria et rejetée par tout le monde, un père tyrannique auquel personne ne s’oppose, une sœur décédée dont personne ne parle, etc. Certes, le postulat de départ n’est pas le plus original qui soit mais cela n’empêche nullement Bloodline de fonctionner de fort belle manière et de nous tenir quasiment en haleine tout au long de la saison. Il faut dire que, scénaristiquement, c’est fort bien écrit.
- Ben Mendelsohn est tout simplement excellent dans son rôle de Danny Rayburn, le mouton noir de la famille. Charismatique en diable, il est difficile de ne pas prendre fait et cause pour lui pendant une bonne partie de la saison.
- Un casting haut en couleur et de grande qualité, avec, en tête de liste, un Kyle Chandler presque aussi bon que Ben Mendelsohn, c’est pour dire.
- Une histoire qui ne pourra que plaire a tous les moutons noirs de toutes les familles – il y en a toujours un, au moins, et personnellement, c’est mon cas, d’où ma sympathie pour Danny !
- Le final, oh combien dramatique et qui nous montre jusqu’à quel point est capable d’aller la fratrie Rayburn.

Points Négatifs :
- Autant je peux comprendre le basculement de Danny dans la vengeance vis-à-vis de sa famille, autant je trouve exagéré le trafic de drogue et le coté « aucune limite » de notre mouton noir ; forcément, a partir de ce moment là, la série perd un peu en profondeur pour basculer dans le polar.
- Treize épisodes, c’est un peu long, du coup, on n’échappe pas a quelques longueurs par moments…
- Danny meurt à la fin ! Mais que va devenir Bloodline sans lui ?!

Ma note : 7,5/10

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