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jeudi 20 septembre 2018

MARCELLA – SAISON 1


MARCELLA – SAISON 1

Une mère de famille ancienne policière, Marcella Backland, décide de reprendre le travail quand son mari Jason lui annonce qu'il la quitte. Elle doit reprendre une enquête sur une série de meurtres qui viennent de reprendre. En parallèle, elle suit son mari et découvre qu'il a une liaison avec Grace Gibson, une riche héritière. Marcella souffre de pertes de mémoire, et quand Grace Gibson est portée disparue, elle retrouve l'endroit où se trouve son corps à l'aide de flash-back. Elle craint alors l'avoir tuée lors d'une absence.


Marcella – Saison 1
Réalisation : Charles Martin, Jonathan Teplitzky
Scénario : Hans Rosenfeldt
Musique : Lorne Balfe
Production : Netflix
Genre : Policier
Titre en vo : Marcella – Season 1
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV
Diffusion d’origine : 04 avril 2016 – 17 mai 2016
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 46 minutes

Casting :
Anna Friel : sergent détective Marcella Backland
Nicholas Pinnock : Jason Backland
Ray Panthaki : inspecteur Rav Sangha
Jamie Bamber : inspecteur Tim Williamson
Jack Doolan : agent de police Mark Travis
Nina Sosanya : inspectrice Laura Porter
Charlie Covell : agent de police Alex Dier
Sinéad Cusack : Sylvie Gibson
Harry Lloyd : Henry Gibson
Laura Carmichael : Maddy Stevenson
Maeve Dermody : Grace Gibson
Patrick Baladi : Stephen Holmes
Stephen Lord : Stuart Callaghan
Ian Puleston-Davies : Peter Cullen
Tobias Santelmann : Yann Hall
Florence Pugh : Cara Thomas
Ben Cura : Matthew Neil
Andrew Lancel : Clive Bonn

Mon avis : J’aurais put parfaitement ne pas être emballé par Marcella, énième série policière britannique et qui, a priori, ne risquait pas de bouleverser le genre, bien au contraire. Pourtant, un nom avait attiré mon attention : celui de Hans Rosenfeldt, réalisateur suédois de son état et auteur de Bron, série – elle aussi – policière suédoise qui, l’année passée, avait sut me captiver tout au long de ses trois saisons. Ensuite, il y avait cette héroïne, Marcella donc, qui, sans être aussi allumée que Saga Norén, semblait elle aussi avoir quelques petits soucis dans sa tête. Bref, une série policière britannique réalisée par un suédois qui avait plus que fait ses preuves dans son pays natal, finalement, le jeu pouvait parfaitement en valoir la chandelle et… ma foi, après visionnage de cette première saison, force est de constater que le résultat, sans être a la hauteur de Bron, fut néanmoins conforme a mes espérances. Car oui, Marcella, du moins, cette première saison, mérite le détour, et pas qu’un peu ! Car si l’on n’atteint peut-être pas des sommets du genre, même si, par moments, on a certaines impressions de déjà-vu par ailleurs – mais n’est ce pas le genre qui veut cela ? – il est évident que, dans le genre thriller, on ne s’ennui pas une seconde : le spectateur, épisodes après épisodes, est balloté au gré de l’enquête et des divers suspects, il y a de très nombreux rebondissements qui nous tiennent régulièrement en haleine et si, vers la fin, il subsiste quelques petites incohérences scénaristiques dut a des oublis, dans l’ensemble, c’est du bon, du très bon même ! Et puis, surtout, il y a Marcella, femme trompée, femme quittée et brisée mais qui, en plus d’être une formidable enquêtrice, a des crises de colères spectaculaires qui surprennent son entourage, les spectateurs et qui, au passage, la place même dans le rang des suspects potentiels – même si on se doute bien qu’elle ne peut être coupable, surtout qu’il y a une seconde saison. Bref, une bonne petite série que ce Marcella, peut-être pas un incontournable absolu, certes, mais qui ravira, sans nul doute, les amateurs des thrillers britanniques et… nordiques, bien entendu !


Points Positifs :
- L’héroïne, Marcella, une enquêtrice hors pairs, certes, mais aussi une femme bafouée et abandonnée qui, tout au long des épisodes, va nous réserver quelques surprises avec ses monumentales crises de colères incontrôlables qui nous feront imaginer tout et n’importe quoi a son sujet.
- Une série policière britannique réalisée par un suédois qui a fait ses preuves de fort belle manière dans son pays natal. Le mélange est une belle réussite et ravira les amateurs du genre des deux pays.
- Huit épisodes captivants qui se regardent avec délectation. Il faut dire qu’entre tous les suspects et les divers rebondissements qui jalonnent cette première saison, on ne s’ennui pas une seconde.
- Si Anna Friel est tout simplement parfaite dans son rôle, le reste du casting mérite lui aussi le détour, surtout que, pour les habitués, certaines têtes sont très connues.

Points Négatifs :
- Quelques oublis narratifs vers la fin de la saison avec l’abandon de certaines pistes. Un peu dommage.
- Bon, je l’aime bien Marcella mais a un moment donné, on se demande comment elle ne finit pas avec quelques ennuis judiciaires suite a ses agissements.
- Une impression, par moments, de déjà-vu lors de certaines scènes et rebondissements. Après, c’est aussi le genre qui veut cela…

Ma note : 7,5/10

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