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mardi 12 juin 2018

SEVEN TO ETERNITY – UN VENT DE TRAHISON


SEVEN TO ETERNITY – UN VENT DE TRAHISON

Prisonnier d'Adam Osidis et des Mosak, le Roi Fange est traîné sur l'étendue désolée de Zhal où ses ravisseurs comptent le livrer à la seule force capable de défaire son emprise sur son armée d'esclaves. Mais on ne l'appelle pas le « Maître des Murmures » pour rien... et il ne tarde pas à influer sur l'esprit des Mosak eux-mêmes. Le choix qu'il leur reste à faire sera déterminant pour l'avenir de Zhal et y résonnera pour l'éternité…


Seven to Eternity – Un vent de trahison
Scénario : Rick Remender
Dessins : Jerome Opeña, James Harren
Encrage : Jerome Opeña
Couleurs : Matthew Hollingsworth
Couverture : Jerome Opeña
Genre : Dark Fantasy, Fantastique
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Seven to Eternity – Ballad of Betrayal
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 17 octobre 2017
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 25 mai 2018
Nombre de pages : 136

Liste des épisodes
Seven to Eternity 5-9

Mon avis : Après Deadly Class, Black Science et Low, en fin d’année dernière, j’avais eu le plaisir de découvrir le premier volet de la dernière création en date du sieur Rick Remender, sans nul doute un des scénaristes de comics les plus enthousiasmants de ces dernières années. Cette œuvre, donc, Seven to Eternity, habile mélange de fantastique et de dark fantasy, était a la fois différente et semblable a celles que Remender nous avait habituer : différente car dans un univers plus axé fantasy, semblable parce que, comme a son habitude, l’auteur ne dérogeait pas a son thème de prédilection favori, c’est-à-dire, la famille et les relations entre les mêmes membres de celle-ci, particulièrement dans le cas de la figure paternelle. Bien évidement, les détracteurs de Rick Remender pointeront du doigt le fait que celui-ci ne réussisse pas a sortir de cette thématique, oh combien omniprésente dans ses œuvres, cependant, au vu du résultat final, a chaque fois, pourquoi s’en plaindre, surtout que, dans le cas qui nous préoccupe ici, si Seven to Eternity n’est pas la meilleur création de l’auteur – je lui préfère nettement Deadly Class – force est de constater que nous n’en tenons pas moins un fort bon comics, chose que ce second volume confirme de fort belle manière ! Ainsi, après l’entrée en matière du premier tome, la découverte de l’univers – pas toujours simple – et des protagonistes, c’est avec un plaisir certain que le lecteur se plonge dans la suite de ce comics décidément fort plaisant a suivre, particulièrement pour ce qui est de la relation entre le héros, Adam Osidis et le grand méchant de l’histoire, le sournois mais oh combien réussi fameux Maitre des Murmures, le charismatique Roi Fange – sans oublier, bien entendu, la relation faite de respect et de colère entre le premier et son père décédé, figure glorifiée mais contestable également. Dans ce second tome, on retrouve avec plaisir une intrigue toujours aussi réussie, riche en surprises et magnifiée de fort belle manière par les dessins d’un Jerome Opeña au sommet de son art. Justement, sur ce point, nous touchons là le gros point faible de ce second tome de Seven to Eternity : Opeña n’officiant pas sur deux épisodes – sur cinq – malgré toute la bonne volonté de son remplaçant, James Harren, il est clair que celui-ci n’est pas du même niveau, artistiquement parlant. Dommage car sans cette fausse note, on n’aurait pas été loin de la perfection !


Points Positifs :
- Le plaisir de retrouver la suite d’un comics qui brille particulièrement par son univers a la fois riche et original, ses protagonistes hauts en couleurs, ce fort réussi mélange entre dark fantasy et fantastique, sans oublier, Remender oblige, la thématique familiale, omniprésente dans cette œuvre.
- La relation de plus en plus ambiguë entre Adam Osiris et le Roi Fange. Il faut dire que celui-ci n’est pas surnommé Maitre des Murmures pour rien, surtout face a quelqu’un qui, malgré tout, en veut énormément a son père.
- L’omniprésence de la figure paternelle : le père d’Adam, droit dans ses bottes et dans ses choix, pèse décidément trop sur les frêles épaules de ce dernier, surtout que celui-ci, mourant, a de quoi se laisser tenter…
- Les dessins de Jerome Opeña, toujours aussi excellents.
- Encore une fois, une fort belle couverture !

Points Négatifs :
- Malheureusement, Jerome Opeña n’est pas aux crayons sur deux épisodes dans cet album et, sincèrement, au petit jeu des comparaisons, James Harren est battu à plates coutures…
- Les détracteurs de Remender pointeront du doigt le fait que celui-ci nous ai encore pondu une histoire avec la thématique familiale et les difficultés au sein de celles-ci. Même si j’adhère totalement, je peux comprendre que cela finisse par lasser.

Ma note : 8/10

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