Pages

mardi 8 mai 2018

BLACK HAMMER – L’INCIDENT


BLACK HAMMER – L’INCIDENT

Les années passent et, pour la plupart des anciens héros de Spiral City, l’isolement et la vie en comité restreint sont de plus en plus difficile à supporter. Si Abe essaie tant bien que mal de se bâtir un semblant d’équilibre familial et sentimental, Gail, Barbalien ou encore le colonel Weird restent désespérément attachés à leurs vies passées. Et si la visite surprise de Lucy Weber, la fille du célèbre Black Hammer, dans leur dimension, leur offrait bientôt une porte de sortie… ?


Black Hammer – L’incident
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Dean Ormston, David Rubin
Encrage : Dean Ormston, David Rubin
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Dean Ormston
Genre : Super-Héros, Fantastique
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – The Event
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 02 janvier 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 13 avril 2018
Nombre de pages : 190

Liste des épisodes
Black Hammer 7-12

Mon avis : En fin d’année dernière, je dois reconnaitre que j’avais été plutôt enthousiasmé par la sortie du premier volume de Black Hammer, formidable hommage au genre super-héroique et dont le scénariste, Jeff Lemire, est l’un des chouchous actuels du secteur, outre-Atlantique. Il faut dire que ce groupe de super-héros, fortement inspirés de certaines des plus grandes figures de chez Marvel et DC, prisonniers, suite a un terrible combat, dans les limites d’une petite ville située dans un trou perdu, quelque part en Amérique, avait de quoi attirer le lecteur : pour leur personnalité, bien entendu, mais aussi par leur sort, ainsi, pour quelle raison ne pouvaient-ils pas quitter les limites de cette ville et, surtout, où se trouvait-elle ? Un premier volume haut en couleur, donc, et ce fut avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongé dans sa suite, une suite qui, dans les grandes lignes, fut du même niveau. Car si l’effet de surprise est passé et que l’on connait désormais l’ensemble des protagonistes, c’est le déroulement de l’intrigue en elle-même ainsi que quelques révélations sur le passé de certains des personnages qui sont au cœur de ce second album et, sur ce point, on ne s’ennui pas une seule seconde. Ainsi, l’arrivée de Lucy Weber, la fille du fameux Black Hammer qui aura donné son nom a cette œuvre, nous permet d’en savoir davantage sur le sort de ce dernier, c’est-à-dire, sa mort et les circonstances de celle-ci. Un élément important mais qui n’est pas le seul puisque quelques coups de théâtres parsèment ce second volume, le principal étant, de mon point de vu, l’apparente trahison du Colonel Weird qui, au passage, semble en connaitre énormément sur le pourquoi du comment des événements. Ajoutons a cela une Madame Dragonfly qui, elle aussi, n’est pas très claire ainsi que quelques interrogations sur cette fameuse petite ville, bien plus singulière qu’il n’y parait, et il apparait grandement que, non seulement ce second volet de Black Hammer est a la hauteur de son prédécesseur mais qu’en plus, il donne envie de connaitre la suite, et cela, c’est le principal… vivement la suite !


Points Positifs :
- Le plaisir de retrouver la suite d’une BD qui est, incontestablement, un fort bel hommage au genre super-héroique mais qui est, surtout, fort bien écrit : ainsi, entre un scénario original et captivant, des personnages hauts en couleurs et une intrigue bourrée de surprises, on ne s’ennui pas une seconde.
- L’arrivée de Lucy Weber, la fille de Black Hammer, qui permet d’en connaitre davantage sur ce dernier et, surtout, sur les circonstances de la mort de celui-ci.
- De nombreuses révélations parsèment ces pages, ainsi que quelques coups de théâtre inattendus : je pense, bien entendu, à l’apparente trahison du Colonel Weird qui semble en savoir davantage sur les événements en court que ce que l’on aurait put le penser de prime abord.
- Cette ville, ses habitants, sont-ils réels ? Que se cache donc derrière tout cela ? Voilà donc les questions que l’on peut se poser a l’issu de ce second tome.
- Dean Ormston possède un style pour le moins particulier mais qui n’en reste pas moins plaisant, surtout une fois qu’on y est habituer.

Points Négatifs :
- J’au eu beaucoup de mal avec le neuvième épisode, celui qui fut dessiné par David Rubin, surtout parce que je n’ai absolument pas accroché au style de ce dernier.
- Comme le style de Dean Ormston est tout de même particulier, il se peut que certains n’accrochent pas à celui-ci.
- Une bonne connaissance de l’histoire des comics me semble un plus pour apprécier au mieux une œuvre comme Black Hammer.

Ma note : 8/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire