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samedi 21 avril 2018

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 176 – CIVILISATIONS DISPARUES, ON LES DÉCOUVRE ENFIN


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 176 – CIVILISATIONS DISPARUES, ON LES DÉCOUVRE ENFIN
Mars 2018

Au sommaire :
Edito : Fascination de l’inconnu
Actualités
- Les pyramides emboitées du Castillo Itza
- Au Moyen-âge aussi, on vivait vieux
- Croisières, le renouveau des grands paquebots
- La petite « Pompéi » Française
- Mont-Saint-Michel, ses manuscrits numérisés
Dossier : Civilisations disparues, on les découvre enfin
- Cadrage
- Archéologie, carbone 14, Lidar… notre passé est une invention récente
- Une histoire mondiale à réécrire
- Origine des civilisations : la Mésopotamie détrônée
- Arkaïm, au centre d’un formidable réseau de sites fortifiés
- Afrique, ses grands royaumes médiévaux retrouvés
- Takla-Makan, des cités-oasis sur la route de la soie
- Cahokia, cette cité indienne qu’on ne voulait pas voir
- Des mythes, témoins du passé
- Iram, une Atlantide engloutie par les sables
- Midas, roi légendaire de la riche Phrygie
- A la recherche des cités perdues d’Amazonie
- Sur les traces de la Reine de Saba
- Ces témoins muets de mondes disparus
Interview « Ecrire une histoire universelle reste un défit pour les chercheurs » de Hervé Inglebert
Muséologies
- Pasteur, l’expérimentateur
- Parfums de Chine
- L’amour de A à Z
- La caricature raconte l’histoire de France
Livres & Idées
- Juger les fous au Moyen-âge
- Les larmes de Rome
- L’industrie au village
- Au temps des vikings
- Paris, ville de cour

Mon avis : Semaine faste pour Les Cahiers de Science & Vie pour ma part puisque, après la lecture du numéro du mois de février consacré a la Basilique de Saint-Denis et a sa nécropole royale, j’ai put profiter de mes quelques jours en Islande pour lire celui de mars et qui, pour ma part, était bien plus intéressant puisque traitant des civilisations disparues. Ah, un vaste programme que celles-ci et qui, pour la petite histoire, me passionnent depuis bien des décennies. Alors bien entendu, ici, je ne suis pas du tout un parfait néophyte puisque familier du sujet, de plus, il y a toujours un danger lorsque je tombe sur une revue dont le dossier me passionne, c’est que celui-ci finisse par me décevoir. Fort heureusement, ce n’est absolument pas le cas ici et même si je peux trouver a redire quand a l’ensemble de ce dossier consacré aux civilisations disparues, force est de constater qu’il n’en reste pas moins bon voir fort instructif par moments. Son principal défaut, bien entendu, est du fait même de la revue qui, en nous imposant des articles consacrée a l’actualité ou aux expositions fait que ses dossiers soient trop courts. C’est le cas ici, surtout que le sujet, oh combien vaste, méritait un tout autre développement et que l’on ne peut s’empêcher d’être déçu par le fait qu’il soit aussi court. Cependant, pour le peu auquel on a droit, il est clair que tant le passionné que le néophyte sera ravi : ainsi, nous avons droit aux derniers développements de la recherche archéologique, a pas mal de découvertes plus ou moins récentes, quelques pistes et énigmes qui subsistent ainsi qu’une évidence qui est qu’en fait, écrire une histoire mondiale est chose quasiment impossible au vue des découvertes qui se succèdent et qui remettent régulièrement en cause nos certitudes. Bref, voilà en tous cas un fort bon numéro des Cahiers qui ne pèche – et de belle manière – que par le fait que son dossier, pourtant passionnant, est trop court, beaucoup trop court…


Points Positifs :
- Le dossier principal, bien sur, consacré aux civilisations disparues et qui est fort passionnant.
- Dernières découvertes en date, évolutions des techniques de recherche, remises en cause de nos certitudes sur l’histoire mondiale. On ne s’ennui pas une seconde a la lecture de ce dossier.
- Bien évidement, le spécialiste sera en terrain familier mais si ce dossier est parfait pour le néophyte, il est clair qu’il ne sera pas inintéressant pour ceux qui s’y connaissent un peu.

Points Négatifs :
- Quel dommage que le dossier soit beaucoup trop court car le sujet est tellement vaste que l’on ne peut s’empêcher de ressentir une immense déception quand au fait que celui-ci n’aille pas au fond des choses. Il y aurait pourtant tellement à dire de plus…
- Et il faut se coltiner les parties musée ou sorties littéraire qui prennent tellement de place, au détriment du dossier.

Ma note : 7,5/10

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