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dimanche 31 décembre 2017

LES FOURBERIES DE SCAPIN


LES FOURBERIES DE SCAPIN

Octave, fils d’Argante s’est marié en secret avec Hyacinthe, pauvre et de naissance inconnue. Son ami Léandre, fils de Géronte, est épris de la jeune Égyptienne Zerbinette avec qui il veut se marier. Mais les pères ne sont pas de cet avis et leur colère fait trembler les amoureux transis... C’est alors qu’ils sollicitent le serviteur Scapin, cet « habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » pour arriver à leurs fins et déjouer les prétentions paternelles.


Les Fourberies de Scapin
Scénario : Molière
Mise en scène : Le Grenier de Babouchka
Décors : Déborah Durand
Costumes : Catherine Lainard
Musique : Ego Moi Je
Genre : Comédie
Titre en vo : Les Fourberies de Scapin
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 07 octobre 2017
Durée : 85 mn

Casting :
Kamel Isker : Scapin
Pierre Benoist : Argante
Patrick Clausse : Géronte
Sébastien Gorski : Octave
Constantin Balsan : Léandre
Agathe Sanchez : Zerbinette
Jeanne Chérèze : Hyacinthe
David Mallet : Sylvestre

Mon avis : Ce n’est qu’a deux reprises que j’ai eu l’occasion de vous parler de pièces de théâtre sur ce blog, genre, comme vous pouvez le constater, qui reste très pauvre dans Le Journal de Feanor, cependant, malgré sa rareté, au moins, la qualité est au rendez vous et, comme vous vous en doutez, surtout pour les connaisseurs, cette adaptation par la troupe du Grenier de Babouchka de l’une des pièces les plus célèbres de Molière, Les Fourberies de Scapin, c’est une fois de plus le cas, et ce, de fort belle manière ! Car bon, comment dire, si cela fait belle lurette que je connais cette pièce, pour l’avoir étudié au collège et avoir eu la chance de la voir sur les planches, force est de constater que j’ai passer un bon, que dis-je, un très bon moment devant cette version a la fois respectueuse du texte original mais aussi terriblement moderne dans sa mise en scène et, surtout, oh combien dynamique – il faut dire que Kamel Isker en Scapin est virevoltant au possible et est pour beaucoup pour la réussite de cette adaptation. Bien évidement, ce n’est pas une surprise puisque, en janvier dernier, déjà, j’avais été conquis par une autre adaptation d’une pièce de Molière par la même troupe : L’Avare. Ici, les acteurs ne sont pas les mêmes mais le talent, lui, est toujours au rendez vous pour notre plus grand plaisir. Bref, vous l’avez compris, le théâtre est peut-être peu représenté sur ce blog mais au moins, lorsque j’ai l’occasion d’aller voir une pièce, je ne suis jamais déçu ; espérons que cela continue de la sorte !


Points Positifs :
- Il est évidant que Les Fourberies de Scapin est l’une des pièces les plus connues de Molière, cependant, une fois de plus, la troupe du Grenier de Babouchka réussi la gageure de nous captiver par le biais d’une mise en scène virevoltante et qui nous fait rire du début à la fin.
- La performance de Kamel Isker en Scapin qui est pour beaucoup pour la réussite de cette adaptation mais aussi, dans un autre registre, celle de Patrick Clausse dans le rôle de Géronte avec le célèbre : « mais qu’allait-il faire dans cette galère ? »
- C’est peut-être idiot de le rappeler, mais bon, Les Fourberies de Scapin est une des pièces les plus drôles de Molière et si l’on peut bien évidement louper une adaptation, force est de constater que le matériel de base est excellent.
- Une pièce qui plaira à la fois aux petits comme aux grands ; bref, une excellente sortie familiale !

Points Négatifs :
- Les décors, un poil trop minimalistes a mon gout, mais bon, c’est un détail, histoire de chipoter.

Ma note : 8/10

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