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jeudi 7 septembre 2017

LES ANNALES DU DISQUE-MONDE – SOURCELLERIE


LES ANNALES DU DISQUE-MONDE – SOURCELLERIE

La magie, c'est de la bouillie pour chat. Car voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l'Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-Monde par l'entremise du huitième fils d'un mage (défroqué, oui !). Disons-le tout net : casse-cou. Une fois de plus, faudra-t-il compter sur l'ineffable Rincevent pour sauver les meubles ? Il est vrai que l'homme a plus d'un tour dans son sac percé. Il dispose aussi d'une équipe de choc, où vous retrouverez le mystérieux et pusillanime Bagage — tellement humain ! — et le subtil bibliothécaire de l'université des mages — tellement simiesque ! Avec, pour la première fois dans un livre, Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les cœurs et les coups. Et, en prime, un séjour inoubliable dans la cité d'Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.


Les Annales du Disque-Monde – Sourcellerie
Auteur : Terry Pratchett
Type d'ouvrage : Fantasy Burlesque
Première Parution : 26 mai 1988
Edition Française : 10 novembre 2010
Titre en vo : Sourcery
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Patrick Couton
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 288

Mon avis : Cinquième volume des cultissimes Annales du Disque-Monde de l’auteur Britannique, Terry Pratchett, Sourcellerie nous permet de retrouver comme protagoniste principal, le non moins culte Rincevent, le maje (pardon, le mage) le moins compétant de toute l'histoire de la Fantasy (mais peut être l'un des plus attachant, et sûrement le plus drôle). Ainsi sont faites les Annales, l'on passe d'un thème a un autre, de héros (?) a d'autres avec leur cohortes de personnages secondaires sans sourciller et sans perdre en qualité, tant le Disque-Monde fourmille d'histoires a raconter (ce n'est peut être pas anodin si Pratchett, au cours de sa vie, dépassa allègrement la trentaine de romans...). Alors bien sur, désormais, l’effet de surprise est passé et le lecteur n’est plus autant surpris que lors des tous premiers ouvrages, cependant, d’un autre coté, au fil des volumes, il est indéniable que Pratchett maitrise de mieux en mieux son univers, ses personnages, la cohérence de ses œuvres, et même si, il faut le reconnaitre, Sourcellerie n’est pas un chef d’œuvre, il n’en reste pas moins un bon livre, plaisant, agréable, drôle et qui possède ses grands moments de délires dont seul Pratchett est capable et qui resterons a jamais gravés dans ma mémoire (ah, les fameux Cavaliers de l'Apocralypse ivres morts dans un bar) mais, car il y a un mais, il est indéniable que ce n’est pas encore avec cet ouvrage que Pratchett nous aura pondu un incontournable. Mais bon, entre Rincevent, toujours égal à lui même (bref, tout est dit), la fille de Cohen le Barbare, Conina qui rêve de devenir coiffeuse, le Bibliothécaire, qui, au fil des volumes devient l'un de mes personnages préférés (ouk!) et la Mort, on est plutôt bien gâtés, et de nombreux personnages secondaires sont a la hauteur, comme le Sourcellier, évidement et quelques mages de l’Université de l’Invisible. Hélas, Nijel, s'il est marrant, apparaît tout de même comme une copie de Mortimer (voir ici) du point de vue physique, a croire que Pratchett se recycle. Quand a l'histoire a proprement parlée, elle est plutôt bien trouvée entre ses mages qui se la coulaient plutôt douce jusque la, l’arrivée de la Sourcellerie qui chamboule tout, l’Apocralypse qui forcement en découle et la question primordiale que tout amateur d' Heroic Fantasy a dut se poser un jour (et qui est très loin d'être bête) : Mais pourquoi les magiciens, avec leurs pouvoirs, ne dirigent ils pas le monde ? Rassurez-vous, on aura la réponse… Bref, au final, il apparait clairement que Sourcellerie n’était pas loin d’être un incontournable si seulement Pratchett nous aurait proposé quelques dizaines de pages supplémentaires, certains événements étant passés sous silence, mais bon, dans l’ensemble, il n’en reste pas moins plutôt bon dans son ensemble, et, bien entendu, amusant à souhait, ce qui est le principal !


Points Positifs :
- Pourquoi les mages, avec leurs pouvoirs, ne dominent pas le monde ? Une question toute simple mais qui trouve sa réponse dans cet ouvrage haut en couleurs et, sincèrement, fort plaisant à lire.
- Grand retour de Rincevent qui est, tout de même, l’un des, si ce n’est le protagoniste le plus culte des Annales. Il faut dire que le mage raté, toujours aussi lâche et expert en fuite n’en est pas moins terriblement attachant et que suivre ses mésaventures est un véritable régal !
- L’humour propre a la saga, toujours au top, surtout qu’avec un Rincevent au programme, on sait par avance que les occasions de rire seront nombreuses.

Points Négatifs :
- Si Sourcellerie aurait été un poil plus long – quelques dizaines de pages – il n’en aurait été que meilleur, indéniablement. En effet, vers la fin, certaines intrigues sont trop rapidement expédiées et certains protagonistes connaissent une fin trop rapide…
- Nijel est sympa mais il semble un peu trop copié sur Mortimer, l’ancien apprenti de la Mort dans l’ouvrage du même nom.

Ma note : 7,5/10

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