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jeudi 30 mars 2017

HOSTAGES – SAISON 1


HOSTAGES – SAISON 1

Brillante chirurgienne israélienne, Yael doit opérer le Premier ministre, Shmuel Raskin, d'une simple ablation de la vésicule biliaire. Mais, à la veille de l'opération, quatre hommes cagoulés font irruption dans la chez elle et posent à Yael un ultimatum : soit elle tue le Premier ministre en suivant à la lettre les instructions du commando, soit toute sa famille sera exécutée. Yael, cherche un moyen de sauver sa famille et son patient...


Hostages – Saison 1
Réalisation : Omri Givon, Rotem Shamir
Scénario : Omri Givon, Rotem Shamir
Musique : Alon Cohen
Production : Channel 10
Genre : Triller, Drame
Titre en vo : Bnei Aruba – Season 1
Pays d’origine : Israël
Chaîne d’origine : Channel 10
Diffusion d’origine : 13 octobre 2013 – 18 décembre 2013
Langue d'origine : hébreu
Nombre d’épisodes : 10 x 43 minutes

Casting :
Ayelet Zurer : Dr Yael Danon
Jonah Lotan : Adam Rubin
Micha Celektar : Eyal Danon
Dar Zuzovsky : Noa Danon
Yoav Rotman : Asaf Danon
Mickey Leon : Alex
Tomer Kapon : Guy
Hilla Vidor : Ella
Nevo Kimchi : Giyora Avni
Ido Bartal : Yonatan
Shmil Ben Ari : Shmuel Netzer, le Premier Ministre

Mon avis : Dans la lignée de False Flag ou, surtout, de Hatufim, cette première saison de Hostages nous démontre, une fois de plus, a quel point les israéliens excellent, eux aussi, dans la création de séries de qualité. Alors certes, a bien y regarder, toutes ces œuvres ont pas mal de points communs et l’on ne peut que constater que le genre est toujours plus ou moins le même, c’est-à-dire, l’espionnage, l’action, etc. Cependant, malgré ce fait qui est peut-être en rapport avec le gène du pays en lui-même, comment ne pas reconnaitre que nos amis israéliens, malgré des moyens bien moins importants que ceux des américains – ce qui est probablement une force et apporte cette touche réaliste qui manque aux séries d’outre-Atlantique – possèdent un savoir faire indéniable qui n’est pas à négliger ?! Alors bien entendu, dans le cas de Hostages, il est difficile de ne pas reconnaitre que cette série soit inférieure à False Flag et surtout a Hatufim – mais celle-ci est tout bonnement hors-concours ! La faute a quelques incohérences qui gâchent un peu l’impression finale que l’on a de cette première saison, incohérences bien réelles mais qui, malgré tout, n’empêchent pas que cette série soit tout de même suffisamment bonne pour se démarquer de la concurrence : pour son postulat de départ, bien sur, pour son idée oh combien diabolique où une chirurgienne doit assassiner le Premier Ministre sur une table d’opération afin de sauver sa famille prise en otage, pour ses nombreux coups de théâtre qui parsèment ses dix épisodes mais aussi, pour ce final oh combien surprennent même si prévisible par certains cotés… Bref, sans révolutionner le genre et malgré quelques défauts – après tout, je trouve que l’héroïne dispose d’un peu trop de liberté par moments et que cette opération si bien préparée par un peu en cacahouète assez rapidement – cette première saison de Hostages n’en reste pas moins suffisamment réussie pour plaire aux amateurs du genre, amateurs qui, pour la petite histoire, pourront toujours se jeter sur la seconde saison car oui, il y a une suite qui nous permettra d’en apprendre davantage sur le sort d’Adam Rubin et de ses complices…


Points Positifs :
- Un postulat de départ assez réussie ou, prise en otages avec sa famille et devant la menace qui pèse sur la vie de ces derniers, une chirurgienne se voit contrainte de devoir assassiner le Premier Ministre sur sa table d’opération. Va-t-elle obéir ou pas ? Là est la grande question de cette série, ou, du moins, l’une des plus importantes.
- La confirmation, une fois de plus, que les israéliens sont diablement doués pour nous pondre des séries qui certes, sont souvent des thrillers et où les mêmes thématiques reviennent de façon récurrentes mais qui n’en restent pas moins des réussites.
- Coté acteurs, il y quelques têtes d’affiches comme Ayelet Zurer, Jonah Lotan ou Hilla Vidor, d’autres moins connus, mais, dans l’ensemble, ils sont tous plutôt voir très bons dans leur rôles respectifs.
- La touche réaliste que l’on retrouve a chaque fois dans les séries israéliennes, ce qui n’est pas forcément le cas dans les séries US.

Points Négatifs :
- Quelques incohérences dans le comportement de certains protagonistes par moments, ce qui gâche un peu trop l’impression finale que l’on peut avoir de cette série.
- Hum, non seulement je trouve que l’héroïne dispose d’un peu trop de liberté lors de certaines occasions mais les preneurs d’otages qui semblaient maitriser leur sujet sur le bout des doigts perdent un peu trop rapidement pied alors que tout semblait parfaitement contrôler…
- Le remplacement de corps à la morgue m’a laissé légèrement dubitatif.

Ma note : 7,5/10

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