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dimanche 19 mars 2017

EFFETS SECONDAIRES


EFFETS SECONDAIRES

Martin Taylor retrouve sa femme Emily après avoir purgé une peine de quatre ans de prison pour délit d'initié. Peu de temps après, Emily fait une tentative de suicide. Elle consulte alors le psychiatre Jonathan Banks, qui lui prescrit des médicaments de type ISRS pour tenter de soigner sa dépression. Les médicaments semblant sans effet bénéfique sur la maladie, Banks lui prescrit de l'Ablixa, une nouvelle molécule psychotrope — sur laquelle il est chargé par le laboratoire pharmaceutique de mener une étude clinique —, qui semble agir parfaitement sur les troubles d'Emily qui tombe dès lors dans la phase d'hyperactivité de son trouble bipolaire, accompagné d'épisodes de somnambulisme et d'absences. Dans l'un de ses accès de somnambulisme Emily poignarde à mort son époux. Découvrant le corps et appelant les secours, elle est interpellée par la police de New York qui la soupçonne de meurtre. Ses avocats, aidés de Banks qui s'entretient avec le précédent médecin-psychiatre traitant d'Emily, la Dr Victoria Siebert, suspectent que la molécule est responsable de l'état d'Emily et qu'elle ne peut être condamnée pour meurtre en raison de son trouble mental au moment des faits. Cependant, la presse qui s'empare de l'affaire, entache petit à petit la réputation de médecin de Jonathan Banks rendu responsable de la poursuite d'un traitement dangereux sur sa patiente.


Effets secondaires
Réalisation : Steven Soderbergh
Scénario : Scott Z. Burns
Musique : Thomas Newman
Production : 1984 Private Defense Contractors, Di Bonaventura Pictures et Endgame Entertainment
Genre : Thriller psychologique
Titre en vo : Side Effects
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 8 février 2013
Durée : 106 mn

Casting :
Jude Law : docteur Jonathan Banks
Rooney Mara : Emily Taylor
Catherine Zeta-Jones : docteur Victoria Siebert
Channing Tatum : Martin Taylor
Vinessa Shaw : Deirdre Banks
Mamie Gummer : Kayla
Andrea Bogart : Tracey Sutton
David Costabile : Carl Millbank
Russel G. Jones : Jeffrey Chlids
Victor Cruz : l'officier Beahan
Sasha Bardey : le docteur Peter Joubert
J. Claude Deering : Zach
Peter Friedman : Jim, un collègue de Banks
Sheila Tapia : l'avocate d'Emily
Polly Draper : la patronne d'Emily
Ann Dowd : la mère de Martin
Laila Robins : une collègue Banks
Josh Elliot : le présentateur de Good Morning America
Scott Shepherd : un inspecteur du NYPD
Mitchell Michaliszyn : Ezra Banks
Steve Lacy : le journaliste
Johnny Sanchez : l'infirmier ECT
Davenia McFadden : le juge
Carmen Pelaez : la réceptionniste de la prison
Devin Ratray : un patient du docteur Banks

Mon avis : Ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que je m’étais lancé dans le visionnage de cet Effets secondaires, triller psychologique de Steven Soderbergh dont, pour être tout à fait franc, je n’attendais pas grand-chose. Mais bon, je n’avais rien de particulier à faire, l’occasion c’était présentée, alors, ma foi, pourquoi pas ? Qui sait, avec un peu de chance, je pouvais être agréablement surpris ?! Et d’ailleurs, après un début loin d’être emballant, il faut le reconnaitre, assez rapidement, j’ai commencé a changer d’avis au sujet de ce film, m’imprégnant de plus en plus dans cette intrigue ma foi assez prenante : les acteurs, assez bons, y étaient pour beaucoup, mais l’histoire, par moments étonnante pour ne pas dire surprenante – lorsque Rooney Mara poignarde son mari surtout – s’améliorait au fil des minutes au point même que, arriver a la fin du second tiers de l’intrigue et en comprenant le pourquoi du comment du comportement de notre petite dépressive, je me suis dit que si cet Effets secondaires n’était pas un grand film, il restait suffisamment d’éléments pour le moins réussis pour en faire un sacré bon triller. Et puis, curieusement, et alors que je ne m’y attendais plus, si jusque là, nous avions connus une lente montée en puissance qualitative, ce fut la chute, par paliers, certes, mais une chute tout de même : incohérences scénaristiques, explications a la limite du grand guignolesque et un final tellement niais que cela en devenait franchement navrant. Plutôt dommage tout de même car cet Effets secondaires n’était pas dépourvu de bonnes idées et que le duo d’acteurs principaux, Jude Law et surtout Rooney Mara était au top. Mais bon, lorsqu’un scénario par en cacahouètes (pour rester poli) comme celui là au point de tomber dans tous les mauvais stéréotypes du cinéma américain, un film, aussi bon soit-il, ne peut guère être sauvé…


Points Positifs :
- Une intrigue franchement tordue et qui nous laisse sur le derrière lorsque l’on comprend les tenants et les aboutissements des agissements de certains des protagonistes.
- Si Jude Law reste égal à lui-même, c’est Rooney Mara qui se démarque le plus dans le lot. Il faut dire que son rôle, franchement ambigu, ne laisse pas le spectateur indifférent.
- Les deux premiers tiers du film.
- Les quelques coups de théâtre qui parsèment intrigue ou tout n’est que manipulations.

Points Négatifs :
- Le derniers tiers du film : plus on approche de la fin et plus l’histoire par dans tous les sens. Dommage car il y avait de quoi mieux faire, tout en respectant les grandes lignes du scénario.
- Un happy-end d’une niaiserie navrante et, accessoirement, limite incompréhensible – bah, si la femme de Jude Law le quitte pour d’obscures raisons, pourquoi revenir auprès de lui après ?!
- Mouais, d’un triller psychologique, tout cela se transforme finalement en simple thriller. Pour l’originalité, on repassera…
- Il est amusant de constater a quel point le cinéma nord américain a plus de faciliter a nous montrer des femmes en couple que des hommes. Probablement un truc de vieux fantasme d’hétéro…

Ma note : 6,5/10

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